AURA AIME MURAT (Tribute auvergne-rhône-alpin à Jean-Louis Murat): LES TITRES!!
Publié le 9 Juin 2021
Alors comment vais-je procéder pour ce scoop: L'annonce des titres qui figurera sur le tribute "AURA AIME MURAT" (Stardust/inouie distribution), CD principal et CD bonus?
Je prends le temps de réflexion habituel pour un article... 1,2,3,4,5 secondes... voyons, voyons.... Partons de la chanson la plus ancienne à la plus récente dans la discographie de Jean-Louis.
Aucun titre de 82/84... pas de choix surprise de ce côté-là!
- LE TROUPEAU par Gontard (Valence)! (Cheyenne autumn)
De ces bâtisseurs d'empires
De ces voleurs de prairie
Où tu trouveras ta place
Sous un ciel peuplé d'étoiles
Je ne connais qu'une envie
Je veux retrouver mon âme
D'avoir traversé les glaces
Pour me bâtir mon troupeau
N'apaise pas mon angoisse
- Murat en Plein air... est en suite bien représenté et toujours Murat en berger:
*LE BERGER DE CHAMABLANC a été choisi par Chevalrex (Drôme)... et nous emmènera dans les prés de la jeunesse de Jean-Louis (Chamablanc au dessus de Vendeix-la Bourboule)
La voie du chagrin m'exaspère
Les mauvaises nuits, je m'enterre
Je dors dans la boue, je ronge les pierres
Je voudrais mourir et pourtant
L'amour
* TERRES DE FRANCE sera interprété par Richard Robert (Lyon). On imagine une version "désynthétisée" et "dés-ambienté" pour un spécialiste de reprises acoustiques.
je marche au matin
loin des embruns
sur les terres de France
gorgées d'innocence
je jette aux orties
- On passe à Vénus pour un premier "single" plus populaire. C'est Adèle Coyo qui s'est risqué à reprendre "TOUT EST DIT" (après le groupe Aline, Bertrand Betsch...), mais la folkeuse cantalienne y a sans aucun doute trouvé à redire, avec sa belle guitare et le travail en studio avec Louis Fayolle.
J'aurais fait n'importe quoi
Le pire le meilleur
L'amoureuse voix
Qui m'apprivoisait le coeur
Du pays où je vivais
Il faudra les oublier
D'un rouge vermeil
Rouge est mon sommeil amour
Comme rouge est la charrette
Que le grands bœufs traînent
Entre la nuit et le jour
Silvain par l'ami Franck Courtès
- J'appelle l'élève DOLORES! - Présente! - Présente - Présente! Ah, 3 jeunes filles représentantes!
* Excellent choix avec BRULE-MOI pour les Dory4, et ils auront sans doute réussi à mettre leur joie et énergie dans cette chanson heureuse!
Ton babil de nourrisson
Et tes lèvres obstinées
Me font heureux avec toi
Prêt à faire n'importe quoi au fond
Dieu par quel effet papillon
Un coeur hérissé de tessons
Est fiévreux dans tes bras
Prêt à faire n'importe quoi au fond
erik en 2010
* Et un autre tube... FORT ALAMO... Après s'être frotté à Manset et à "tous les cris, les Sos", c'est ERIK ARNAUD, autre parrain du projet, qui s'est lancé ce défi... et il me semble déjà l'entendre:
Un temple de glace
Je n'aime plus rien du tout
Malgré les menaces
Comme tout me lasse
Je m'en fous, je m'en fous...
Internationales
Je ne vaux plus le coup
C'est l'adieu aux armes
L'oublie est en place
Et alors? Je m'en fous...
"Tout comme la comparaison avec Neil Young, celle avec Manset confirme le statut un peu à part de Murat dans la chanson française. A mon sens, ce n'est pas tant les points communs qu'il faut chercher entre ces artistes mais plutôt ce qui les différencie des autres. Leur seul point commun c'est justement d'être différents ! Du coup, hormis un univers très personnel, je cherche encore la connection Murat/Manset... Musicalement peut-être (Murat pré-99) : une instrumentation/production propre sur elle (gros studios...) avant tout au service de la voix et des textes. Pour les deux, le studio n'est pas un lieu d'expérimentation, de recherches sonores. Il faut y travailler vite et bien. Chez l'un comme chez l'autre, j'aimerais bien entendre un jour un disque avec un peu plus de prise de risques à ce niveau-là (un Murat produit comme le dernier Grizzly Bear par ex.). Sinon pour les textes, hormis une certaine poésie commune, et c'est là une impression très personnelle, je ne vois pas trop de ressemblance entre un Murat séducteur, romantique et exalté, et un Manset plus clinique et exotique. Quand même : en utilisant des mots et des expressions pas facilement « chantables », ils ont tous les deux un rapport au français chanté totalement décomplexé qui fait qu'ils débordent largement du cadre de la chanson française classique (chansonnier ?). J'aime bien le Murat sur scène qui chante le français comme un vrai rocker, c'est-à-dire sans la grandiloquence et le maniérisme (la gestuelle surlignant la parole) que l'on rencontre parfois chez le chanteur français à texte". Erik arnaud dans son inter-ViOUS ET MURAT-
* Et après avoir longtemps hésité, Stéphane Pétrier (Lyon) interprétera PERCE NEIGE. J'apprécie ce choix pour cette chanson ancrée sur le territoire qui nous amène " de la Godivelle à Compains".
On me jure que c'est sortilège.
Que si Belzébuth habite mes reins,
Je peux dire adieu à perce-neige.
Je ne suis plus que congère.
Mon âme triste s'étire au loin
(à paraître semaine prochaine: son interview dans laquelle il nous parlera de son choix)
- Du côté de Mustango, un seul titre... et quel titre: AU MONT SANS SOUCI, au texte "explicite" et limpide, mais tout aussi poétique que les autres. Et c'est un de notre représentant "chanson française" qui le mettra en valeur: Frederic Bobin.
Toboggans rentrés
Le temps est long qui nous ramène
Les filles avec l'été
N'éclaire plus ma vie
Je vais dormir dans la bruyère
Au Mont Sans-Souci
- Le Moujik et sa femme: LE MONDE INTERIEUR ira comme un gant à Hiverpool qui aime explorer l'intimité.
Poussière pour savoir ce qu'il en est
Ce qu'il en sera misère
On veut anticiper
Quitter frégates et pique-niques
Quitter tout
Quitter l'âme et voyager.
Jeter toutes souffrances dedans l'évier
C'est la nature du genre, en rigoler
Se faire des avances, ne plus se gerber
Vivre en gastéropode, en gentiane, en Poulidor
Le mal que fait le beau
Et voilà pour les amants
Tout un art du chaos
Corina...
C'est plus le coeur que je sache
Non, c'est l'âme
Qu'on nous arrache
Remplissent Les Jours Du Jaguar
Tout juste bon à garder des oies
Papillotes flottant dans le vent
Sillons et fossés dans son âme
Tout juste bon à garder des oies
Dans cette trop grande forêt
Me chuchote un bébé féroce
Dis saurons- nous un jour aimer
Aussitôt de toutes mes fontaines
A coulé de l'or
En langue étrangère, je me souviens de tout
Reconnaissez-vous Gengis qui enchante les maux?
Ohé hissez haut amour! Que le ciel est haut!
Pataugeant dans la nacelle, vous ne fûtes qu'idéaux.
Que fais-tu là précédée d’une croix ?
Dieu quelle est la sentence
Voudrais-tu dire que tu ne m’aimes pas ?
Voilà la faux du temps,
Cuisses entrouvertes,
Dis comme tu y vas
Plus prompte que l’éclair
Tout ça pour dire que tu ne m’aimes pas
Ouh ouh ouh Marlène
C'est un besoin d'infini
J'invoque ta substance
Dans ce purin d'idéaux
Où tout fabrique des sots
Par la chose immuable
Je n'ai plus confiance
En vous
Comme un
Incendie
Stan Mathis et Stéphane Pétrier en 2016
Pauvre cœur je manquais d'amour
J'ai fréquenté la beauté
Chaque jour abreuvé
à |'illusion des toujours
Qui nous jette au panier
Pleurnichant route
De Latour
L'amour qui sait nous tromper
Jamais sûr d'être aimé
Par l' hirondelle
Des faubourgs
Sur ta robe blanche la nuit est surnaturelle
Je m’souviens d’une voile tendue au fond de la nuit
Je me souviens de deux mondes dans l’univers
Je me souviens de l’appel de la lumière
D’une dame en noir qui gifle le loup des mers
On est encore à la Bourboule
D'accord a dit la fille à l'heure
Alors c'est quand Bâton rouge
Poupée, shampouine
Pas besoin de mettre la gomme
On est encore à la Bourboule
(Merci je sais vous dites le vert)
Je sais pas de quoi c'est le signe
Il m'a tapé direct sur l'os