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Publié le 20 Octobre 2014

 

On a parfois fustigé ici les titres racoleurs choisis par la presse... mais là...  ça m'en bouche un coin... Mais ma foi, on peut s'assoir dessus (faut dire que ce n'est pas un scoop...). J'ai hésité à mettre le titre dans le mien, mais je résiste à l'envie, ce n'était pas un gros besoin, et ce n'est pas le fondement de ce blog  d'aller dans le butt.. le buzz pardon.  Le journaliste  suisse lui avait de toute évidence envie de noircir son papier. Il le cherche... et la phrase n'a même pas été prononcée ainsi!.. Il paraitrait que  le sapin de Noël de la place Vendôme  aurait dit la même chose.

 

Merci Pierre Louis pour le lien

http://www.lematin.ch/culture/musique/J-adore-jouer-au-trou-du-cul/story/24832205

 

«J'adore jouer au trou du cul»

Avec «Babel», l’Auvergnat sort sans façons le plus bel album de l’année, bichonné avec ses copains de The Delano Orchestra. On en a profité pour tenir le crachoir de ce vrai gentil à grande gueule.

 60 ans, l’Auvergnat aux yeux et à la prose transparent s est de retour avec «Babel», son 15e album studio. Un double disque exigeant, mystérieux, lumineux et profondément terrien à la fois. Enregistré à Clermont-Ferrand avec l’excellente fanfare folk The Delano Orchestra. Murat cause comme il compose: sans s’encombrer de limites. Coup de fil franc.

Un double album alors que le disque va mal, c’est de la provocation, non?

C’est vrai que les maisons de disques nous poussent aujourd’hui à faire des disques d’une demi-heure. Moi, je balance une heure et quarante minutes… (Silence.) Quand j’ai demandé, à la fin de l’enregistrement, combien durait la plaisanterie, j’étais surpris.

Personne ne vous a demandé de raccourcir cette «plaisanterie»?

Personne ne m’impose jamais rien.

Qu’est-ce qui vous a plu chez le Delano Orchestra?

Humainement, déjà. Nous sommes Auvergnats, j’ai des amis dans le groupe. Clermont-Ferrand est une petite ville… Tout était réuni pour qu’on bosse un jour ensemble. Avant que la musique décolle, il faut que l’être humain soit d’accord d’accueillir un autre être humain dans un studio.

Ils ont quand même avoué avoir été impressionnés…

(Rire.) Ah, bon?

C’est la preuve que vous êtes un vieux sage de la chanson!

Non! Avec eux, j’ai d’ailleurs rapidement inversé la situation puisque dès le début, c’est moi qui les appelais les vieux.

Pour quelle raison?

Je me sentais beaucoup moins vieux! Je devais les secouer continuellement. C’est fou, les jeunes ont beaucoup plus d’a priori que moi. Souvent, dans le milieu de la musique indépendante, les musiciens ont des jugements bien arrêtés. Ça n’ose pas autant de folie qu’on pourrait le croire.

Jeune, vous étiez pire, avouez…

Peut-être. Mais, avec l’âge, on comprend que les a priori font perdre un temps considérable.

Vous n’avez tellement pas d’a priori que vous collaborez avec des Français qui chantent en anglais. Vous détestez ça.

Oui, c’est pour eux que je dis ça. J’ai des copains américains qui me demandent toujours pourquoi les Français continuent à se ridiculiser dans un anglais qui fait sous-québécois.

Le français est donc un gage de qualité musicale?

Pour un francophone, l’anglais n’a pas beaucoup de sens. Il y a un côté fainéant. L’anglais, ça n’est que du français mal prononcé! On change de sujet?

A vos ordres! Comment sont nées ces chansons?

J’ai fait au plus simple. Trois accords. Facile à accompagner, facile à jouer.

Etrange… Vous aviez peur que le groupe n’assure pas?

Ah, ah, non, j’avais peur qu’on perde trop de temps. Et comme je suis impatient, perdre du temps, c’est assez désagréable.Travailler avec d’autres, je vois ça comme un voyage. J’en ramène une façon différente d’envisager ce que je fais. J’aime bien déléguer des fois.

Plus on vieillit, mieux on apprend à déléguer?

(Il réfléchit longuement.) C’est ce qu’on appelle l’expérience, mon garçon. Depuis toujours, même quand je suis à Nashville je fais en sorte qu’on me fabrique du Murat.

Et c’est quoi «du Murat»?

Du Murat, c’est ce qui me plaît. Un peu con, hein? Du Murat, c’est un certain stade de maturation qui me fait dire «tiens, c’est bon, j’ai fini». Une suite de décisions, quelques centaines, qui donne au final un disque de Murat.

Dans «Babel», la mort rôde.

L’année dernière, j’ai vécu des disparitions, la souffrance, les couloirs d’hôpital, le chagrin des proches, l’incompréhension des enfants. Je suis grand-père. La mort devient quelque chose de normal. Petit à petit, on apprivoise l’idée autrefois saugrenue de sa propre disparition.

Vous en causez avec vos fans?

Bien sûr! Je passe deux heures avec eux après chaque concert. J’ai de la chance, ils sont assez francs. Je déteste quand ils sont transis d’admiration. Des rapports rudes, humains. Ils me racontent leur tracas, leur divorce.

Aujourd’hui, on écoute de la musique pour les mêmes raisons qu’il y a trente ans?

Bien sûr que non! Aujourd’hui, ça me fait chier d’en écouter. Trop de chanteurs, trop de chansons, trop de disques. C’est Dylan qui dit ça. Une surabondance où la qualité se dilue. (Il soupire, agacé.)

Mais vous pensez toujours qu’il n’y a pas de relève en chanson?

En France, zéro! A chaque fois que j’écoute un truc, j’entends la référence et ça me gonfle.

Et, bien sûr, la musique de Murat n’a aucune référence?

Vous êtes un rigolo vous! Je vais vous dire: je ne sais même pas ce que je fais. (Il botte un peu en touche.) Je suis juste un petit mec du centre de la France qui témoigne combien il est difficile de chanter en français. Je passe entre les gouttes, comme un connard d’Américain à guitare.

C’est quand on touche à un sujet sensible que vous dégainez votre grande gueule.

C’est sûrement un défaut de personnalité, aussi. Je n’aime pas être saisissable. Donc, je me débrouille pour être insupportable, au besoin. Les gens ne se savent pas trop à qui ils ont à faire, ça me plaît beaucoup. On n’est jamais que méchant, que gentil.

La franchise, c’est provoc?

Hélas, oui. Le franc-parler est devenu répréhensible. L’insulte, l’exagération, dans un monde aussi pourri, est le seul espace de liberté. C’est une mission de jouer au gougnafier et j’aime me comporter comme un trou du cul. Les artistes sont payés à rien foutre, ils peuvent au moins se permettre le luxe d’être vulgaire. Putain! (Rire.)

Faire des gamins quand son premier 45 tours s’appelle «Suicidez-vous, le peuple est mort»…

Je garde mes coups de gueule pour mes chansons. Je me lève aux aurores pour m’occuper d’eux, en leur donnant le meilleur de ce que j’ai appris parce que mes idées négatives, ils n’en ont rien à foutre. (Silence.) J’aime être père.

(Le Matin)

 

 

 

Interview LE MATIN (Suisse)

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 19 Octobre 2014

Allez, 4 petites choses... pour finir la journée.

- Alors que Lecamp a parlé rapidement et sobrement de Babel samedi dans ses actualités de la semaine(et n'a pas annoncé la venue de Murat), voici une petite séquence sur Europe 1 qui elle vaut un peu plus le coup, puisqu'il y a même une petite interview, mais c'est un peu court:

http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/culture-sorties-co/sons/jean-louis-murat-magic-in-the-moonlight-de-woody-allen-et-un-livre-musical-2264147

"un très bon Jean-Louis Murat"

- Dans les échos :

  • Les disques du week-end... dont JEAN-LOUIS MURAT & THE DELANO ORCHESTRA - Babel (1CD PIAS)

http://www.lesechos.fr/week-end/culture/0203856955668-la-chronique-cd-vagabondage-musical-1054465.php

Pas facile de suivre Jean-Louis l’Auvergnat : son dernier album date tout juste de l’année dernière... et son tout nouveau, « Babel » est double. Pourtant son style est de plus en plus abordable : fluide, voire même épuré. Entre rock et chanson, contemplation et envie d’éruption. Les envolées alternent avec des moments de recueillement poétique, sans que soit altérée la puissance de tir des morceaux .

Pour son dix-neuvième album studio, Jean-Louis Murat a enregistré avec des musiciens d’une autre génération, le Delano Orchestra (il à soixante ans, eux ont la trentaine), un « combo » originaire de Clermont-Ferrand qui pratique le folk-rock. Jean-Louis s’occupant de la partie texte et le Delano Orchestra de la partie musicale.

« Babel » évoque d’emblée les grands espaces, une nature dans laquelle il fait bon courir et respirer à plein poumons. Le relief de l’Auvergne est ici particulièrement mis en valeur, une succession de délicieux frissons et de descentes ou de retours à la réalité, après avoir été frôlé par la grâce de Mère Nature.

La voix de Jean-Louis transpire la mélancolie. Exposée parmi ces cuivres ou ces violoncelle, elle distille une intensité rare. Idée originale que de réunir ces deux forces... On la doit à Didier Varrod, venu fêter les cinquante ans de France Inter dans la capitale du Puy-de-Dôme. Pari gagné. L’alchimie à été si réussie qu’elle a débouché sur un double album. Une chanson résume parfaitement bien le sentiment général qui se dégage de cette rencontre : « J’ai fréquenté la beauté ».

C.E.

LE LIEN EN PLUS:

- Deux petites chroniques:

http://musikplease.com/jean-louis-murat-the-delano-orchestra-babel-44193/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+musikplease+%28Musik+Please+!%29

http://www.riffx.fr/actualite/2014/10/16/jean-louis-murat-the-delano-orchestra-babel

- Ca cause de Babel, ça cause... mais dans Marianne, on cite "suicidez-vous le peuple est mort"... 33 ans...

http://www.marianne.net/La-gauche-contre-le-peuple%C2%A0_a241908.html

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 19 Octobre 2014

J'ai déjà soumis à vos yeux experts la chronique de Babel parue dans l'Avenir (Belgique) signée Audrey Verbist (c'est la première partie de l'article). Celle-ci a rencontré Jean-Louis Murat, et c'est paru dans Deuxio, le supplément Week-end. Un grand merci à Valérie pour les scans!

Vue d'ensemble puis le texte de l'interview avec un Murat dont la journaliste tient à dire qu'il a été charmant, et qu'il aime "Liège-Bastogne-Liège"... On apprend qu'une autre chanson de Babel (en plus de Camping à la ferme) a été écrite avec les enfants... mais il renouvelle le souhait qu'ils ne fassent pas ce métier plus tard!

Dans Deuxio (supplément l'avenir)
Dans Deuxio (supplément l'avenir)
Dans Deuxio (supplément l'avenir)
Dans Deuxio (supplément l'avenir)
Dans Deuxio (supplément l'avenir)
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Rédigé par Pierrot

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Publié le 19 Octobre 2014


C'était jeudi... Un petit article de Michel Troadec.

-On va vite, on va rattraper un peu le retard!.

humourhumourhumourhumourhumourhumourhumourhumourhumourhumour

(je n'oublie pas pour autant le trait d'humour... hommage à Pierre Etaix et à son "dactylographismes").

Dans Ouest France
Dans Ouest France
Dans Ouest France

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Octobre 2014

Olivier Nuc a bien sûr invité Murat au "live" du Figaro.fr et on a droit à 3 titres, sans Alexandre Rochon, mais avec Morgane..

Des versions d'après-midi (même si Jean-Louis s'éclate sur sa guitare blues) de : "le blues du cygne", "les ronces", et "l'au-delà" (et le petit mot à Christophe quand il parle du Servières...version cool de près de 7 minutes) ... et l'interview. A noter que c'est Olivier Nuc qui animait la rencontre Fnac jeudi (j'espère recevoir un petit compte-rendu).

Concernant l'interview, Murat rappelle que le principe de l'album était bien d'aller vers quelque chose de simple, tant sur la musique que les textes, qui devaient être plus explicites. Murat sur la collaboration avec les Delano parle d'amitié mais il noie un peu le poisson par la suite (c'est une impression).

L'article qui annonce les vidéos sur le figaro.fr : "JLM, le groove dans la peau":LE LIVE - Pour le Live-Le Figaro, le chanteur auvergnat parle de son nouvel album intitulé Babel, certainement l'un des meilleurs disques de sa discographie depuis la sortie de Lilith en 2003.

Les disques de Jean-Louis Murat se succèdent depuis une trentaine d'années à un rythme ultrasoutenu. La moisson 2014 est des plus abondantes: Babel (Pias) est en effet un double album, contenant un total de vingt chansons inédites. C'est la première fois depuis Lilith, en 2003, que l'auteur-compositeur-interprète délivre autant de matériel. Babel est aussi son meilleur disque depuis le susnommé, chef-d'œuvre d'une discographique qui compte peu de déchets.

Babel constitue un nouveau sommet dans le parcours de cet original, puisque pour la première fois, il est accompagné par un groupe existant à part entière: The Delano Orchestra. Emmené par Alexandre Rochon, ce collectif de Clermont-Ferrand a mis au point un folk progressif du plus bel effet. À leur contact, le chanteur a pu élargir son instrumentarium. Outre les guitares, batteries et autres claviers habituels du rock, The Delano Orchestra emploie avec inventivité les timbres d'un violoncelle et d'une trompette. Ces deux derniers instruments trouvent leur place à merveille sur Babel, colorant les chansons d'une manière inédite. Musicalement, le vocabulaire de Jean-Louis Murat se rapproche encore un peu plus de ses bases folk, blues et soul. Soit des chansons à trois ou quatre accords, sublimées par un sens du groove permanent.

Vingt chansons inédites

Les années passant, Murat acquiert une dimension un peu plus importante, ce qui en fait aujourd'hui un des plus passionnants artistes de la scène française. Sans jamais chercher à flatter le public, il se permet même le luxe de refuser le tube. J'ai fréquenté la beauté, tout en délicatesse, à la mélodie soutenue pourrait pourtant en devenir un. Obstiné, Murat a décidé qu'il ne la jouerait pas sur scène, préférant y explorer des formats plus longs et les développements instrumentaux auxquels se prêtent bon nombre des chansons de Babel, notamment Mujade Ribe ou Dans la direction du Crest, sommets du premier des 2 CD. Ailleurs, la fantaisie du chanteur se dévoile sur un titre comme Camping à la ferme, chanson pour enfants à laquelle les siens prêtent leur voix.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Octobre 2014

La Montagne a accouché d'une souris concernant Babel... et pourtant, ils auraient pu en faire des tonnes pour un disque qui met l'Auvergne et Clermont dans tous les journaux du monde... du monde francophone environnant, c'est déjà pas mal.

Un article de Julien Dodon donc au menu seulement. Merci Matthieu, merci quand même, et à tous ceux qui m'envoyent des articles (tout sera publié...).

Dans la Montagne
Dans la Montagne
Dans la Montagne

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Octobre 2014

VOS IMPRESSIONS sur BABEL?

Comme promis, DAZIBAO Géant: merci de partager vos impressions sur BABEL dans l'espace commentaires! Et peut-être que je prendrais le temps de faire ma chronique (la dernière d'un album de Murat date du Cours ordinaire des choses... oui, il m'intéresse moyennement en fait, ce gars... Bon, c'est plutôt qu'à la sortie des albums, je suis pris dans le tourbillon de la promo officielle, et je ne vois plus ensuite l'intérêt de partager mes impressions... enfin soit, on verra).

Expression libre, lâchez-vous!

(et hop, un petit article vite fait... sans effort...enfin, avec encore moins d'effort que d'habitude )

Et pour vous donner des idées, voici la chronique qu'a écrite Rhiannon, notre commentatrice alpine préférée:

http://rhiannonbrequeville.over-blog.com/2014/10/au-pays-de-st-babel-le-pays-de-jean-louis-murat.html

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 16 Octobre 2014

On garde le plus consistant venant de Belgique pour des moments plus calmes (les plusieurs pages du mag VIF, mais en guise de teaser, vous trouverez des réactions à ces propos dans Le lien en plus), alors voici une petite chronique-interview dans L'avenir.net.

Je disais cette nuit dans l'article précédent qu'il était prévu que Murat passe ce matin sur France Musique mais que c'était annulé du fait de la grève. Babel figure sur la page de l'émission, qui est bel et bien tronquée. Et pourquoi j'en parle? Parce que c'est juste curieux que France Musique puisse organiser un vrai live... et annule le passage de Murat alors qu'il suffisait de passer une cassette! http://www.francemusique.fr/emission/la-matinale-culturelle/2014-2015/jean-louis-murat-les-comedies-musicales-guillaume-perret-10-16-2014-08-00 C'est sans doute partie remise.

à lire sur le site avenir.net   http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20141010_00541298 

  • Source: lavenir
  • Audrey VERBIST

Jean-Louis Murat propose un album plein de poésie et d’images, né de sa rencontre avec le groupe The Delano Orchestra. Et nous emmène pour un bien joli voyage.

Yeux clairs, cheveux fous, bien calé dans un épais fauteuil en cuir, Jean-Louis Murat remplit l’espace de cette voix profonde qu’il a posée le long des 20 titres aux belles ambiances brumeuses de Babel, pays de son nouvel album. Après les notes acoustiques et épurées de Toboggan, né l’an dernier d’un travail solitaire, il a fait confiance au hasard «qui fait parfois bien les choses» et aux rencontres pour donner des couleurs différentes à Babel. Le Delano Orchestra ajoute trompette, violoncelle, banjo ou piano à la trinité guitare-basse-batterie. De la même région, Clermont Ferrant, c’est un concert pour les 50 ans de France Inter qui les a réunis: «Il y avait ce groupe que j’aimais bien, je leur ai demandé s’ils avaient envie de le faire ce concert avec moi, ils m’ont dit oui. On a répété deux jours. Et puis, on a donné le concert et ça s’est bien passé, et de là, est venue l’idée d’enregistrer un album ensemble».

«Mais ça dure combien de temps,ce truc-là?»

Une collaboration plutôt fructueuse pour le chanteur déjà habituellement très prolifique puisqu’un double album en est ressorti… par hasard: «C’est venu en travaillant… à la fin de l’enregistrement j’ai demandé à l’ingénieur du son, mais ça dure combien de temps ce truc-là? Je me souviens, il m’a dit 1h40. C’est pas possible, ça ne va jamais tenir sur un disque, on va être obligé de faire un double. Avant, je n’y avais pas du tout pensé. Je pensais qu’elles étaient plus courtes que ça, j’ai pas fait gaffe, ce n’était pas ma préoccupation. J’étais pas sûr que tout soit bon, non plus. Il y aurait pu en avoir qu’une sur deux qui fonctionne. Mais les vingt avaient toutes un truc. Je ne sais pas pourquoi, les astres peut-être, tout s’est bien passé.»

Les vingt titres de Babel, ont été écrits chez lui, en Auvergne et inspirés par elle, une constante. On en visite les reliefs brumeux, comme ceux du cœur, taillés dans la jolie poésie de Murat.

Babel, de la mythologie à l’Auvergne

Preuve encore, le titre: Babel. «En Auvergne, il y a un petit village qui s’appelle saint Babel. Au début je voulais l’appeler saint Babel et puis ça m’a semblé un peu idiot. J’ai gardé simplement Babel. C’était histoire de trouver un mot commode pour donner un titre à l’album. Il n’y a pas de raison spécialement mythologique.» Et pourtant, il y a un tout: la photo de la pochette a été prise en Jordanie… «pas loin du Babel de la mythologie».

La suite, c’est emmener cet album sur scène. Où il sera à Bruxelles en janvier. Il sourit.

La scène? « Je n’ai toujours pas réfléchi à ça. Je donne des concerts avec le Delano Orchestra, plutôt des concerts de promotion et on a joué dans quelques festivals cet été. Après, la tournée de 2015, je ne sais absolument pas ce que je vais faire, je réfléchirai à ça en dernière minute, je pense».

Jean-Louis-Murat, «Babel», Pias. En concert le 31 janvier 2015 au Botanique,à Bruxelles, le 1er février à l’Alhambra à Mons.

LE LIEN EN PLUS:

On réagit donc sur le net aux propos de Murat tenus dans Focus (supplément VIF) sur... la BD (un Jean-Dominique Leduc, chroniqueur bd, le traite même de con sur twitter) !  A ce propos, dans le Ring,  on aura aussi remarqué qu'il a corrigé la présentatrice en  refusant le statut de peintre à Berberian.

 

http://sylvainbd.blogspot.ca/

http://www.actuabd.com/+Jean-Louis-Murat-et-la+

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Octobre 2014

ET bien voilà, j'ai eu Babel dans les oreilles une bonne partie de la journée, alors que je promenais sur le Limes, patrimoine de l'humanité, au bord du Rhin. Ca me faisait deux patrimoines à découvrir... Lors d'une première découverte de quelques titres, j'avais été un peu déçu, je l'avoue, mais avec quelques écoutes supplémentaires et en découvrant le disque en entier, je l'apprécie déjà beaucoup. Beaucoup de très belles chansons, et je serai en difficulté si on me demandait de les départager (d'ailleurs, je ne participe jamais à ce genre de questionnement!)... même si j'ai un petit faible pour "en direction du Crest", et son décisif banjo. On en reparlera sans doute.

Alors que Murat devait terminer sa Rencontre à la Fnac à PARIS, dont je n'ai pas eu de nouvelle... oups.. mais quel jour on est? Mercredi? Ah d'accord... Donc je recommence: Ce soir a été diffusé un petit reportage dans ENTREE LIBRE sur france 5:

http://pluzz.francetv.fr/videos/entree_libre.html

(je ne peux pas le visionner d'allemagne) Mais demain, jeudi, deux rendez-vous... Euh.. Non, on est déjà demain!... Ah, je suis vanné moi... AUJOURD'HUI:

- Rencontre FNAC à PARIS...

- et le soir en 2e partie de soirée, sur france 2, ALCALINE LE MAG. avec un live (deuxième invitation après celle pour Toboggan). Et on a même droit à un teaser (via Twitter):

 

Il devait y avoir une interview demain sur France culture (matinale)  mais c'est annulé du fait d'une grève.

PS: On m'a signalé un problème sur le son du live du RING sur le site culturebox (pas de stéréo). C'est réparé. D'ailleurs, le live est désormais accompagné de la partie "interview":

 

 

2e PS: Toujours rien pour Libé... Etonnant, non?  Bein, non... Je viens d'apprendre que Bayon en est parti!  Et Jean-Louis  était à son pot de départ (une photo le démontre sur twitter). On devrait quand même avoir du Murat dans Libé la semaine prochaine : Philippe Brochen avait en effet rendez-vous avec lui le 8 octobre... et il nous dit que la rencontre a été délicieuse sur twitter (ah, c'est fou ce qu'on en apprend des choses sur twitter...). Il en a même fait une photoEt est-ce qu'il en a profité pour lui demander l'accès à la malle du grenier, en remplacement de Bayon, l'homme qui a tout entendu, même du Marie Myriam?  (allusion cryptique bayonnesque en guise d'hommage).

 

 

LA CHRONIQUE EN PLUS:

http://addict-culture.com/jean-louis-murat-babel/

extrait: "Mais que serait un album de Murat sans faiblesses ? Jusque là, chaque disque sorti par l’auvergnat est à son image : sans concessions, bourré de qualités, empli de défauts, bref humain. Autant être clair : ce n’est pas Babel qui changera la donne, Murat fait ce qu’il veut, quand il veut, où il veut, avec qui il veut. Un simple, un double ou un triple album c’est selon et, en gros, il vous emmerde. C’est à prendre ou à laisser. Comme toujours chez lui".

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 14 Octobre 2014

Interview sur la radio belge "la Première" une fois!

Ah, voilà... maintenant, je peux vous l'avouer... Si je suis en Allemagne (certains m'ont dit : quelle drôle d'idée), c'est pour pouvoir lire dans le texte Günter Anders!! - Qui?

Et bien, c'est la recommandation de lecture du jour de Jean-Louis dans cette émission radio. Une rapide lecture de wiki permet de comprendre de suite pourquoi il plait à Murat, Anders, qui fut marié à Annah Arendt se voulant un "semeur de panique" (pour dénoncer la destruction de l'humanité). Il est pourtant un philosophe de gauche non-marxiste (cours de Michel Onfray)! On en arrête là avec la philo.

Pour en revenir à l'émission de radio ENTREZ SANS FRAPPER, diffusée le 13, c'est une petite discussion bien agréable d'une vingtaine de minutes. Vous aurez encore du neuf venant de la Belgique, mais côté "magazines" dans les jours qui viennent... même si je crois qu'on a raté quelques parutions.

Et téléchargeable avec un clic droit sur le dernier carré qui s'appelle justement "téléchargement"... parfois l'informatique est bien faite.

http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1962766&channel=lapremiere

Jean-Louis a parlé de "la dope" il y a quelques jours d'une façon assez précise le concernant, là, il redit clairement que l'histoire de la musique rock est aussi celle des drogues... Il avait déjà évoqué cela au moment de Grand Lièvre, faisant ainsi ce qu'on pourrait qualifier de grand écart entre "le bon père qui veut protéger ses enfants" (discours commençant à être fort sur Grand lièvre) et "le rocker éternel qui doit bruler sa vie".

LES LIENS EN PLUS:

 

- Babel, disque à acheter, sur le site people http://www.chartsinfrance.net/actualite/news-94023.html

Jean-Louis Murat - "Babel" A 60 ans, Jean-Louis Murat a décidé qu'il était temps pour lui de revenir à ses racines. Natif de La Bourboule, commune d'Auvergne, l'interprète de "Vendre les prés" a enregistré un double-album baptisé "Babel", avec The Delano Orchestra, un groupe rock-folk originaire de Clermont-Ferrand. De quoi laisser présager une évolution vers un son différent, marqué par la musique que Jean-Louis Murat apprécie mais qu'il joue trop peu, celle d'Otis Redding, de Gladys Knight and the Pips et des Tindersticks. Un premier extrait fraichement mis en ligne sur SoundCloud confirmait ce virage vers un son plus roots mais toujours aussi classieux. La chanson "J'ai fréquenté la beauté" prouve également que l'artiste, malgré les années, ne perd rien de son talent de poète, même si - et c'est tant mieux -, il devient beaucoup plus accessible.

 

- une belle chronique:  http://www.quai-baco.com/jean-louis-murat-babel-la-chronique-22501/

court extrait: Murat construit de superbes musiques flottantes et animées aux arrangements semblant désorganisés proches de l’improvisation. La voix laminaire de l’Auvergnat instille une monotonie addictive qui nous happe. Sur une thématique se rapportant à la faune et à la flore locale (« Blues du Cygne », « La chèvre Alpestre »), il nous chante son amour de la terre passant d’une pop aux arrangements ciselés à une country aux guitares slides fines et au saxo discret sur « Les ronces ». Alors que le CD1 fait la part belle aux passages instrumentaux et à l’efficacité douce et mélancolique de The Delano Orchestra, Jean-Louis Murat apparaît beaucoup personnel voire intime sur un CD2 plus fouillé. Beaucoup plus homogène que sur le premier volume, il y aborde les thèmes de son enfance « Le jour se lève sur Chamablanc » et des lieux chers à son cœur « Neige et pluie au Sancy », le tout sur des arrangements pop-rock dont lui seul à le secret.

 

- et pour finir sur France 24:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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