Dans le live "Le Figaro"
Publié le 18 Octobre 2014
Olivier Nuc a bien sûr invité Murat au "live" du Figaro.fr et on a droit à 3 titres, sans Alexandre Rochon, mais avec Morgane..
Des versions d'après-midi (même si Jean-Louis s'éclate sur sa guitare blues) de : "le blues du cygne", "les ronces", et "l'au-delà" (et le petit mot à Christophe quand il parle du Servières...version cool de près de 7 minutes) ... et l'interview. A noter que c'est Olivier Nuc qui animait la rencontre Fnac jeudi (j'espère recevoir un petit compte-rendu).
Concernant l'interview, Murat rappelle que le principe de l'album était bien d'aller vers quelque chose de simple, tant sur la musique que les textes, qui devaient être plus explicites. Murat sur la collaboration avec les Delano parle d'amitié mais il noie un peu le poisson par la suite (c'est une impression).
L'article qui annonce les vidéos sur le figaro.fr : "JLM, le groove dans la peau":LE LIVE - Pour le Live-Le Figaro, le chanteur auvergnat parle de son nouvel album intitulé Babel, certainement l'un des meilleurs disques de sa discographie depuis la sortie de Lilith en 2003.
Les disques de Jean-Louis Murat se succèdent depuis une trentaine d'années à un rythme ultrasoutenu. La moisson 2014 est des plus abondantes: Babel (Pias) est en effet un double album, contenant un total de vingt chansons inédites. C'est la première fois depuis Lilith, en 2003, que l'auteur-compositeur-interprète délivre autant de matériel. Babel est aussi son meilleur disque depuis le susnommé, chef-d'œuvre d'une discographique qui compte peu de déchets.
Babel constitue un nouveau sommet dans le parcours de cet original, puisque pour la première fois, il est accompagné par un groupe existant à part entière: The Delano Orchestra. Emmené par Alexandre Rochon, ce collectif de Clermont-Ferrand a mis au point un folk progressif du plus bel effet. À leur contact, le chanteur a pu élargir son instrumentarium. Outre les guitares, batteries et autres claviers habituels du rock, The Delano Orchestra emploie avec inventivité les timbres d'un violoncelle et d'une trompette. Ces deux derniers instruments trouvent leur place à merveille sur Babel, colorant les chansons d'une manière inédite. Musicalement, le vocabulaire de Jean-Louis Murat se rapproche encore un peu plus de ses bases folk, blues et soul. Soit des chansons à trois ou quatre accords, sublimées par un sens du groove permanent.
Vingt chansons inédites
Les années passant, Murat acquiert une dimension un peu plus importante, ce qui en fait aujourd'hui un des plus passionnants artistes de la scène française. Sans jamais chercher à flatter le public, il se permet même le luxe de refuser le tube. J'ai fréquenté la beauté, tout en délicatesse, à la mélodie soutenue pourrait pourtant en devenir un. Obstiné, Murat a décidé qu'il ne la jouerait pas sur scène, préférant y explorer des formats plus longs et les développements instrumentaux auxquels se prêtent bon nombre des chansons de Babel, notamment Mujade Ribe ou Dans la direction du Crest, sommets du premier des 2 CD. Ailleurs, la fantaisie du chanteur se dévoile sur un titre comme Camping à la ferme, chanson pour enfants à laquelle les siens prêtent leur voix.