La chronique de BAPTISTE VIGNOL, et dans le Figaro

Publié le 16 Décembre 2014

En 2006, B. Vignol, avec Jeanne Cherhal et le Président de l'académie Charles-Cros

En 2006, B. Vignol, avec Jeanne Cherhal et le Président de l'académie Charles-Cros

 

 

Bon an, mal an, on arrive encore à faire un article par jour, ou presque... et pour aujourd'hui, grâce à Baptiste VIGNOL. Cela  va me permettre de le remercier (pour la 3e fois du mois je pense). (je le fais d'autant plus avec plaisir car  ça énerve M. qui est drôlement jaloux...  Ca va l'inciter à m'envoyer enfin son article en écriture ).

 

Baptiste (inter-ViOUS ET MURAT n°2)  nous livre une courte et belle chronique dans laquelle sa passion pour Murat transpire...  Je vous incite à parcourir son blog pour ceux qui ne le connaisse pas encore! Outre les coups de coeurs, on se délectera de ses coups de... griffes, assez plaisants, notamment dernièrement avec Benabar). 

 

A lire ici:

http://delafenetredenhaut.blogspot.fr/2014/12/eruptif-murat.html

Extrait:  Les chansons humides de Murat. Dans des siècles de ça, les hurluberlus qui fouilleront les ruines de la «variété» les écouteront comme on regarde les fresques de Pompéi: en silence. Voilà! Murat est un fresquiste. Ses chansons caressantes, de grandes dimensions, interdisent toute retouche. Le remord lui semble interdit. Sous peine de tout gratter, d'avoir à tout recommencer…

La clef de son génie? Le nouvel album de Murat propose vingt envolées, dont une demi-douzaine à la grâce inouïe (J'ai fréquenté la beauté, La chèvre alpestre, Vallée des merveilles, Le jour se lève sur Chamablanc, Tout m'attire, Frelons d'Asie). L'Auvergne, qui possède son hymne, enregistré par Brassens, n'a nul besoin d'un héraut, elle jouit déjà de ses fromages, de sa chaine des Puys, de ses eaux, de ses églises romanes... la suite là

 

 

 

 

LE LIEN EN PLUS

 

Baptiste étant à la Réunion, Olivier NUC n'avait donc pas de concurrent pour animer la soirée LIVRE UNPLUGGED "jean-louis Murat" (le 21 Février)... et ce dernier rappelle aux lecteurs de son journal que BABEL se doit d'être glissé sous le sapin....comme un des meilleurs disques de l'année, dans une sélection signée des journalistes musicaux du Figaro:

http://www.lefigaro.fr/musique/2014/12/16/03006-20141216ARTFIG00253--everyday-robots-st-vincent-are-we-there-les-10-albums-de-l-annee.php

 

● Babel, Jean-Louis Murat

Depuis une trentaine d'années, le chanteur français égrène ses sorties à un rythme soutenu. L'année 2014 était néanmoins une année phare pour l'Auvergnat. Il a signé cette fois un double album, Babel, support de vingt chansons inédites. Un disque qui marque un aboutissement dans sa carrière, Jean-Louis Murat s'étant fait accompagné par un groupe existant à part entière, The Delano Orchestra, dont le leader est à la tête du label clermontois Kütü Folk Records.

De quoi façonner ensemble un folk progressif du plus bel effet, toujours accompagné de l'écriture soignée de Jean-Louis Murat, sa véritable marque de fabrique. D'année en année, il s'affirme comme un artiste incontournable de la scène française.

 

Folk rock progressif? Etonnant, non?

Un seul autre francophone dans cette sélection: Florent Marchet.... 

Je ne vous en ai guère parlé de ce "Bambi Galaxy",  malgré mon empressement à l'écouter et un concert cet été... Malgré du plaisir à l'écoute, je n'ai pas adhéré plus que cela au concept. Petite déception au final, et  à l'heure où cette "épisode" s'arrête pour Florent (la tournée "Bambi galaxy" s'achève ce soir!),  je crois qu'on peut retenir ce terme (notamment en terme de ventes, de dates...). Dommage.

 

● Bamby Galaxy, Florent Marchet

Après avoir grimpé sur les hauteurs de Courchevel en 2010, Florent Marchet a exploré l'espace avec son troisième album, Bamby Galaxy, où la chanson s'est faite futuriste. Sur ce disque, l'artiste français a soigné ses mots pour décrire les maux contemporains: solitude, égocentrisme, besoin d'évasion, sciences envahissantes…. Il compose par exemple un hommage lugubre à l'expédition Apollo 21 dans le titre éponyme et rend hommage à Michel Houellebecq avec sa dernière chanson, Ma particule élémentaire. Si les paroles de Florent Marchet poussent à la réflexion, sa musique, elle, est tout aussi réfléchie. La forme épouse le fond. Chanson pop futuriste, intégrant synthés et sonorités électroniques, elle invite au voyage intersidéral.

Dans les inrocks aussi

Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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