Calexico à Cologne 20 avril
Publié le 20 Avril 2015
Calexico in Köln (E Werk) le 20 avril 2015
Il n'y avait pas de brouillard pour franchir le Rhein grande
J'ai lu E-Werk Koln
Mais tu es qui, toi?
Calexico ... Que je n'avais que survolé... Profondément bête que j'étais
Too tough to die
ça c'était les Ramones... trop vieux pour les découvrir, moi plutôt...
Je ne voyais plus dans la culbute franco-française... plus rien à devoir aux ricains.
Aimer
Mais qui peut sans façon être sûr
En terre Allemande, ce soir, j'étais
d'Arizona (il parait que c'est loin l'Arizona...)
L'âme et le cœur cher Al
Tout à la fois
Hey! Joey, John,
Are you sure, les gars?...
Oui je vois mieux qui je suis moi là
Avec Calexico ... Je dis Calexico, Calexico
- 2 très bonnes heures de concert, une petite partie pour le nouveau album que l'on dit pas le meilleur... mais c'est pourtant avec le titre en espagnol y figurant que l'ambiance se réchauffe tout-à-fait: Cumbia De Donde et le tubesque Falling from the sky... Les deux trompettes mettent le feu (avec l'allemand Wenk que j'avais vu chez Eicher), et les musiciens changent d'instrument, Joe laisse le micro pour deux titres au trompettiste, l'accordéon, le xylo, la jolie guitare énergique de Depedro (Jairo Zavala) qui slide parfois comme un vrai gars du bayon... Joe qui n'a certainement pas la plus belle voix du monde, ni le charisme exceptionnel... mais quand il livre un titre presque solo, le charme opère... Et John a plus que jamais l'air de Buddy Holly qui aurait décidé de rater un avion... Voilà... je viens de rentrer d'Arizona, un Arizona plein d'espagnol, d'allemand, d'un bout de français, de pop anglaise...
Ils sont au TRIANON le 26 avril. Il reste des places. A Cologne, il y avait 2000 personnes.
Merci Véro d'avoir sonné le rappel!
Set-liste (sur fb officiel)
PS: Voici ce que dit LE LIEN DEFAIT sur la relation Murat/Calexico:
"C'est Denis Clavaizolle qui est à l'origine de la collaboration de Murat avec le groupe de Tucson : "Je l'ai encouragé à contacter les gens de Calexico parce que j'aimais beaucoup OP8 ainsi que leurs propres albums."
Murat rencontre Joey Burns (bassiste) et John Convertino (batteur) dans les coulisses du New Morning fin 1998. Joey Burns raconte "Il nous a laissé ses albums, qu'on a écoutés. Sa voix nous a plu et on l'a recontacté pour lui dire qu'il était le bienvenu à Tucson s'il voulait qu'on travaille ensemble".
Leurs échanges se poursuivent pas e-mails et quelques mois plus tard, Murat débarque en Arizona avec des maquettes bien avancées du futur Mustango. Joey Burns explique : "Nous n'avions qu'à jouer par-dessus ce qu'il voulait entendre. Il avait suffisamment de chansons pour se sentir sûr de lui. Pour le titre Bang bang par exemple, il avait une bande avec le squelette du morceau. Nous avons apporté les muscles, la peau et quelques organes."
En fait, Murat sait précisément ce qu'il attend de Calexico : "Je suis fasciné par le son de leur rythmique, ce son chaud fabuleux de la batterie et de la contrebasse. Pour moi, le rock est avant tout une affaire de section rythmique. Burns et Convertino, ils ont ce que n'ont pas la plupart des groupes. Ils sont comme les Stones ou Creedence, on reconnaît leur rythmique en un quart de seconde." Un point de vue que Joey traduira à sa manière : "Il voulait seulement une touche de Calexico, ma basse et la batterie jouée avec des balais de John." Dès lors, pour Calexico, la tendance sera à l'épure : "John et moi avions tendance à jouer beaucoup de notes, dont les chansons de Jean-Louis n'avaient pas besoin. Ce fut une leçon de minimalisme pour nous."
Sans doute les musiciens de Calexico auraient-ils aimé aller plus loin, car la collaboration semble leur avoir laissé un peu de frustration : " Nous avons manqué de temps pour développer le dialogue musical, qui entre parfois plus dans le temps simplement passé ensemble que dans les répétitions. Nous avons peu composé ensemble. Nous avons seulement écrit Viva Calexico ! et une autre chanson qui sera peut-être sur une face B. Il nous a dit qu'il aimerait revenir à Tucson pour expérimenter la composition collective. On a travaillé ensemble quelques jours, puis il est parti dans le désert et on l'a très peu revu."
Après une vingtaine de jours, Murat retournera à New York pour faire d'autres rencontres qui aboutiront à Mustango.
Joey Burns gardera d'excellents souvenirs du temps passé hors du studio, à faire découvrir à Murat les restautants et les boutiques d'instruments de musique de Tucson : " Nous avons appris à connaître Jean-Louis en passant du temps ensemble dans les restaurants mexicains, à l'écouter parler de ses expériences. (…) On s'est beaucoup amusés avec lui, j'ai beaucoup aimé les histoires de Jean-Louis, il a beaucoup d'expériences à partager."
[Toutes les citations sont extraites de "Murat en Amérique", supplément des Inrockuptibles consacré à Mustango.]