Retour sur le concert de Montrouge de Jean-Louis Murat
Publié le 13 Octobre 2015
En attendant que je rédige mon compte-rendu du concert de Villefranche, voici un retour sur le concert de MONTROUGE pour étoffer votre soif de connaissance, votre curiosité qui pourrait il est vrai être sans doute plus utile à l'humanité, si elle se portait sur un autre sujet, comme l'écologie, la lutte contre le cancer... mais ma foi, nous en discuterons une prochaine fois... ouah, sexy la nouvelle miss météo de France 2. hein? euh, oui.
Retour sur Montrouge.
- Avec Martial, l'animateur de Destination JL Murat sur fb:
CR du concert de Murat au Beffroi à Montrouge.Le 10/10/15
Pourquoi aller voir un concert de Murat à Montrouge à 300 bornes de la maison alors qu'on pourra le voir le 03/11 à Grande-Synthe à 15km de chez nous et le lendemain à Armentières à 60 km ? Et bien tout simplement parce que quand on aime, on ne compte pas ! Et puis,les concerts en région Parisiennes nous permettent de voir ou revoir les membres du groupe Destination JL- Murat et de partager ainsi avec eux ces merveilleux moments que sont les concerts de Jean-Louis. Arrivés assez tôt sur place devant cette imposante structure du Beffroi, on s'installe en terrasse car le soleil est de la partie et c'est assez rare pour être signalé pour les dates de JL-Murat en région Parisienne . Un petit coucou à Antonin Lasseur qui nous avait livré une très belle 1ère partie sur la date à Creil et c'est au tour des membres du groupe de nous rejoindre [...] On évoquera Jean-Louis et ses inédits en tournées. Pourquoi ne rejoue t-il pas d'anciens titres sur scène? Ou trop rarement à notre gout ..... Quelques tables plus loin, les musiciens de Jean-Louis, Cris, Steph, Gael,ainsi que Matt Low, ses musiciens et les techniciens profitent également de ce beau soleil d'automne. 19H30, ouverture des portes du Beffroi, salle récemment rénové avec un grand hall d'entrée, de très grands escaliers pour accéder à la salle de concert. La déco est moderne et de très bon goût, il ne manque qu'un bar pour rendre l’endroit plus accueillant et plus convivial. La salle est superbe est sera bien remplie pour le concert. Le balcon qui devait être fermé,sera finalement ouvert avec les achats de places de dernières minutes. La salle se remplit doucement et d'autres fidèles de Murat nous rejoignent comme Virginie, ce couple de Blois que nous croisons souvent et Pierre Krause qui avait organisé la belle soirée Livre Unplugged consacré à JL Murat à La Bellevilloise, l'hiver dernier. 20h30,Matt Low entre en scène accompagné d'un bassiste,d'un batteur et plus tard d' un violoncelliste qui les rejoindra pour 2-3 titres. Matt Low interprétera 3 titres de son EP sorti récemment," Blow " très efficace des les 1ers accords et ce riff de guitare qui fonctionne très, très bien. Ce titre a tout d'un single que l'on pourrait entendre sur France Inter. "BanzaÏ" et "Misty" au tempo plus lent mais avec une guitare bien présente et le violoncelle en plus fonctionne très, très bien également. La voix de Matt Low me fera penser à celle de Bertrand Belin, à Biolay et Pierre- Emmanuel me dira :"ou Delerm". En fait un mix des trois, une voix grave bien présente pour une première partie qui m'aura vraiment convaincu. Un artiste à suivre de près pour une carrière solo qui s'annonce prometteuse. Pour tout vous dire, Matt Low m'a "attrapé" de suite, là ou Alexandre Rochon m'avait laissé de côté à Koloko. Question de goût certainement !
Après le travail des techniciens pour régler les instruments,la lumière s'éteint et c'est au tour de Jean-Louis accompagné de ses musiciens d'entrer sur scène sous des applaudissements nourris. Pas de guitare 12 cordes ce soir, elle était réservée au concert " équitable " de Mouans-Sartoux. Jean-Louis effectuera tout le set avec sa fidèle Fender Telecaster sauf pour "Heureuse la brute" qu'il jouera avec une Baldwin que je n'avais encore jamais vu en concert. Le set commence par "J'ai fréquenté la beauté" (un peu expédié) qu'il ne devait jouer qu'une seule fois en concert nous avait-il dit à La Maroquinerie ! Dès le 2ème titre "Chercher la femme", 1er inédit de la soirée, on sent un Murat plus appliqué au chant pour une chanson qui fait mouche à la 1ère écoute. L'enchaînement avec "Les Ronces ", encore sublime samedi soir sera du plus bel effet avec les claviers de Gaël . "Vallée des merveilles" et "Chagrin violette" avec un tempo beaucoup plus lent seront très bien accueilli par le public également. Pour ceux qui étaient à Koloko, on reconnaîtra ensuite " Le grand vivier de l'amour" avec ce refrain très efficace " Dans le grand an an an vivier de l'amour" joué sur un tempo plus rapide qui fera se dodeliner sur leurs sièges les 1er rangs . Puis Cris saisit le tambourin pour une intro énergique, certains aux 1er rang chantonnent des ouh ouh ouh croyant reconnaître "Qu'est-ce qu'au fond du coeur", mais erreur c'est bien "Neige et pluie au Sancy" toujours aussi bon en live qui fera se lever la fille de Laetitia pour quelques pas de danse. Son petit voisin quelques sièges plus loin restera lui plongé dans un profond sommeil que JLM avait remarqué ! Jean-Louis nous amène ensuite au col de Diane avec des chœurs de CRIS du plus bel effet. Viendront ensuite 2 inédits " Heureuse la brute " et " Les chiens de Californie" au tempo plus rapide que pour "Chercher la femme" et "Le cafard ". A la première écoute,j'ai préféré ces deux dernières mais les premières impressions ne sont pas toujours les meilleures et je serais donc très attentif aux prochains concerts.
" Les frelons d'Asie" me fileront encore la chair de poule, quelle merveilleuse chanson tout de même ! Elle sera suivie par " Long John ", version plus courte me semble -t-il et par " Le Cafard ", le meilleur inédit de la soirée avec son refrain "On va tout savoir, face caméra,allez couper...." Un très bon titre avec un texte dont seul Murat a le secret . J'espère qu'il sera sur le prochain album mais après le concert Jean-Louis a laissé planer plus qu'un doute !
Une version lente de "Qu'est ce qu'au fond du coeur " clôturera le set à ma grande surprise puisque 19 titres étaient présents sur la Setlist. J'en ai profité pour lancer mon " T'es le meilleur Jean-Louis ! " et ce dernier en quittant la scène a acquiescé de la tête !
Pour le rappel Jean-Louis touchera le coeur des filles avec "Tout m'attire " et le concert prendra fin avec une belle version de " Mujade Ribe". Au final, 16 titres au lieu de 19 mais JLM était malade(exit "Blues du cygne", "Noyade au chambon" et "La chose après". Il nous dira qu'il a pris froid au pays des rats taupiers, que Cris et Gael étaient malade également et que Steph le serait demain ! Au final, un excellent concert dans une superbe salle avec une très bonne acoustique même si Marie Audigier nous dira que les artistes lui ont fait la remarque qu'ils n'entendaient pas beaucoup les réactions de la salle. Et pourtant chaque titre était accompagné d’applaudissements nourris ! La complicité entre Jean-Louis et ses musiciens fait plaisir à voir et cela devrait nous donner un superbe album qui sera enregistré fin novembre. A noter également les superbes lumières de "Gabin" que je féliciterais à la sortie des artistes car c'est la première fois que je vois un concert de Jean-Louis avec d'aussi belles lumières!
Pas de séance de dédicace donc pour Jean-Louis mais après l'achat du CD live à La Maroquinerie et de L'EP de Matt Low , j'en profiterai pour lui dire tout le bien que je pensais de sa prestation.
Marie-Laure ayant acheté des chocolats pour Jean-louis,on décida donc avec Marina de l'attendre à la sortie des artistes. On félicitera les 3 musiciens pour leur belle prestation,on échangera quelques mots avec Marie et Jean-Louis se présentera enfin chaudement vêtu ! On lui dira tout le bien qu'on a pensé du concert et des inédits . Je lui dis que " Le Cafard " est sublime et il me dit "oh lala elle ne sera pas sur l'album,aucun des inédits de ce soir n'y figurera ! C'est juste pour que Cris fasse I got the blues !" Mais qui croire ? Puisque les techniciens n'ont pas voulu me donner de Setlist parce qu'elles étaient soi-disant annoté pour le prochain album. Marie-Laure offrira ses chocolats, Marina fera dédicacer le Vinyle (live) avec du Gloss et recevra une peinture de guerre sur la joue !
On lui dira qu'on se revoit à Grande-Synthe et Armentières,il nous souhaitera bon retour "car vous avez encore de la route!" On lui dira qu'on dort sur Paris ,chez Marina ce soir ! Ah les belles amitiés Muratiennes.....
On le quittera là sur le trottoir et on a déjà hâte de le revoir sur scène début novembre pour reprendre notre "dose " de Murat !
Merci Martial
- Le camarade Sy! a lui aussi fait son compte-rendu pour Froggy Delight. Apparemment, l'air extra-périf lui a fait du bien.
http://www.froggydelight.com/article-16680-Jean_Louis_Murat_Matt_Low.html
Court extrait :
"Le temps d'un changement de plateau et Jean-Louis Murat arrive, souriant, accompagné de Gael Rakotondrabe aux claviers, Chris Thomas à basse et du fidèle Stéphane Reynaud à la batterie. Débonnaire comme à son habitude, Jean-Louis lance un vague "bonsoir" et c’est parti…
Trois, quatre : "J’ai fréquenté la beauté", hop évacué, ça c’est fait, on n'en parle plus. Le public sait à quoi s’attendre alors que certains font des concerts best of, et que Murat pourrait très bien le faire, avec par exemple "L’Au-delà", "Le Lien Défait", "Fort Alamo", "Jim", "Le cri du papillon", "Tout est dit", "Les Jours du jaguar", etc. Mais non, le fan service de Murat, c’est de faire des chansons inédites, d’évacuer - parfois même saboter - les singles et de bousculer les autres chansons. Donc dès le deuxième morceau, un inédit : "Chercher la femme". Il y aura cinq inédits dans la soirée qui, comme le dirait Murat lui-même, seront peut-être ou pas dans le prochain album.
L’ambiance générale est plutôt douce, calme parfois planante, il est loin le temps du Murat rock à grosse guitare, désormais c’est plus jazzy (je sais, ça ne veut rien dire), porté par les volutes de piano de Gael et la basse ronde de Chris, le traitement des chansons est parfois minimaliste mais sans jamais manquer d’énergie, et d’inventivité. Il faut dire que la voix de Jean-Louis y est pour beaucoup, même s’il était grippé comme il nous l’avouera plus tard, la voix est toujours aussi juste, un parfait instrument qu’il maîtrise et dont il joue à la perfection sur "Les Ronces" notamment, nous convainquant que malheureusement, tout est mélancolie que l’on soit dans la "Vallée des merveilles" ou non. A de rares exemptions près, l’absence de cordes et de cuivres ne se fait pas sentir, quand on connaît les chansons évidemment parfois cela manque un peu, mais que ce soit "Neige et Pluie au Sancy" ou "Col de Diane", on découvre avec plaisir ces nouvelles versions, plus envolées presque plus fluides parfois.
C’est vraiment sur les inédits que le groupe donne à voir ce dont il est capable, ou peut-être parce que nos oreilles sont moins polluées par les versions précédentes, vu qu’il n’y en a pas. Si "Cherchez la femme" était toute douceur, "Le Grand Vivier de l’Amour" est plus pêchu, évidemment ce n’est pas forcément facile de comprendre les textes, et de saisir toutes les subtilités par exemple un moment j’ai compris "se souvient de Bernard Debré", mais je me demande bien ce qu’il ferait dans le grand vivier de l’amour. "Heureuse la brute", puis "Le Chien de Californie" viendront s’ajouter aux inédits du soir, ce chien ressemble presque à une chanson que Joe Dassin aurai pu écrire pour France Gall, c’est un compliment, "quel malheur pour des parents d’avoir mis dans leur lit ce chien de Californie", Chris et Stéphane rajouteront quelques chœurs, rendant le tout encore plus léger. Chris d’ailleurs donnera à plusieurs reprises de la voix, remplacer une petite blonde par un grand black il fallait oser, rajoutant de légers râles rendant les chansons encore plus planantes. Dernier inédit de la soirée "Face Camera" (ou j’ai le cafard peut-être, ce sont des inédits donc je peux choisir le titre que je préfère), parfaite chanson en forme de road movie, où JJ Cale n’est pas loin, dont il serait vraiment dommage qu’elle ne figure pas sur un album, comme un voyage entre la Haute Savoie et la Bretagne". Le début et la suite à lire : http://www.froggydelight.com/article-16680-Jean_Louis_Murat_Matt_Low.html
LE LIEN EN PELUCHE
Non, pas en peluche, il est bien vivant sur scène le petit chat d'Agnès... euh, de Morgane Imbeaud.
Un autre article avec un reportage avec quelques images du spectacle (avec Julien Quinet):