Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Publié le 12 Septembre 2016
C'est le Jour 2, celui qu'on retient, celui qui s'effac... mais houla, non, je ne peux pas convoquer Louane pour vous raconter le deuxième jour du festival des Belles journées... Quoi que... cela a commencé par une jeune fille sage à guitare sèche ayant participé à un radio crochet! C'est à peu près leur seul point commun sans doute. Et Pauline Drand, elle, était "une bête de concours" pour Didier Varrod sur Inter, et est en passe de devenir une égérie folk des Inrocks et de la presse spécialisée. Elle est tellement in qu'elle a participé à deux "livre unplugged" de l'ami Pierre Krause, dont tout récemment pour avoir mise en musique des poèmes inédits de Karen Dalton (en écoute ici).
Le soleil frappait encore fort à 18 heures 30, et nous n'avons donc pas vu voir ses yeux, mais son élégance bourgeoise, en noir et blanc, très Fanny Ardant, faisait son petit effet. Enfin vous, je ne sais pas, mais à moi oui.
La voix est belle, et m'évoque beaucoup Raphaële Lannadère "en moins Barbara" néanmoins. Pauline joue de la guitare sèche, accompagné parfois d'une guitare électrique discrète qui il me semble assurée par son producteur Lo Brifo (qui travaille avec Armelle Pioline).
Joli moment... avec une majorité de textes en français.
- On avait enfin un peu plus de monde sur la pelouse en ce samedi (J'en profite du coup pour indiquer que je n'ai pas changé d'avis sur les Food Trucks en festival... enfin: LE Food Truck, qui n'avait plus d'hamburger au milieu de la soirée et m'a vendu un hotdog en disant que j'allais voir ce que j'allais voir, sous prétexte que je pouvais y fourrer des oignons frits sortis d'un sachet... #vivelamerguez. Du côté du stand de crêpes, c'était la pénurie aussi en fin de soirée).
- Après ce set tout en douceur, il nous a fallu traverser des plaines plus arides, le désert américain aux virevoltants (tumbleweed) cinématographiques (le custom de la grosse caisse ne trompe pas). Virevoltantes, le terme pourrait aussi convenir aux jambes d'HAROLD MARTINEZ, ex-aecquo en la matière avec Arman Méliès. La musique est âpre, livré brut et sans clin d'oeil, mais livrée avec une énergie incroyable.
« …un aperçu saisissant et très original : mélange de country plaintive, folk
déjanté et blues obsessionnel… une réussite frappadingue portée par une
voix habitée et une scansion incantatoire… » – Rock’n'folk
De Belles guitares:
Si le festival l'année dernière m'avait semblé marqué les bassistes, cette année, j'ai surtout été frappé (dans tous les sens du terme) par les batteurs.... Fabien Tolosa (Harold Martinez est en fait un véritable groupe), également le batteur de Dominic Sonic.
A noter également : ce samedi, pour la première fois, je remarque vraiment les lights show (comme ci-dessous) très réussis sur Harold Martinez et Arman Méliès. Broken Back et la Grande Sophie eux seront sur scène avec leur propre mise en lumière (un joli laser pour les premiers, et des projections assez réussies pour la Grande Sophie... mais je vous raconterai peut-être ça demain... parce qu'il est tard... et que j'ai la tête comme une coucourde...).