Elysian Fields actuellement en France
Publié le 18 Mai 2011
J'ai entendu l'autre jour les Elysian Fields au Fou Du Roi sur inter faire une jolie reprise (ah, que c'est curieux d'être d'un Richard Lornac). Ils sont de tournée en France... et je me demandais depuis si Jean-Louis en profiterait pour rencontrer Jennifer Charles, la douce voix de "a bird on a poire" (écrit avec Fred Jimenez qui, je le rappelle, tournera avec la chorale de l'hospice de Saint-Cloud... euh, non, Johnny je veux dire - en fait je suis content pour lui, j'ai trouvé ça bien dans X factor ). ... Donc, disais-je... avant que Fred ne m'interrompte... oui, que disais-je? Ah, oui, je m'interrogeais de savoir si Jean-Louis Murat irait à un concert ou avait encore des contacts avec les Elysian Fields...
Et bien, je ne suis pas le seul à m'interroger... Voici l'extrait d'une interview dans l'excellent POP NEWS :
Vous aviez aussi collaboré avec Jean-Louis Murat chacun de votre côté, il y a quelques années. Etes-vous toujours en contact avec lui ?
Jennifer : Nous l'avons vu récemment, avec sa famille.
Oren : Oui, nous essayons de passer un peu de temps avec lui quand nous sommes en France.
Jennifer : C'est quelqu'un que nous apprécions beaucoup, aussi bien humainement qu'artistiquement. Sa vie est totalement dédiée à la création.
Oren : Une chose qui est vraiment belle chez lui, c'est son attachement viscéral à la langue française, aux mots. En chantant dans sa langue natale plutôt que dans la langue du rock'n'roll, on peut dire des choses beaucoup plus profondes et personnelles. J'aimerais beaucoup pouvoir parler le français de Gainsbourg, de Léo Ferré, de Jacques Brel, ce serait très enrichissant de comprendre la poésie de ces grands auteurs… et de savoir à quel point Jean-Louis est talentueux. (sourire) Même si l'on peut éprouver des émotions en écoutant une chanson sans forcément en comprendre les paroles, quelle que soit la langue.
Jennifer : Jean-Louis a une grande curiosité intellectuelle, qui n'est pas limitée à la France. C'est d'ailleurs pour ça qu'il s'est intéressé à nous et qu'il nous a proposé de travailler avec lui, alors que nous n'étions pas forcément destinés à nous rencontrer. On apprend toujours des choses quand on est avec lui, sur la poésie pachtoune par exemple.
A LIRE DANS SON INTEGRALITE : http://www.popnews.com/popnews/elysian-fields-interview-partie-2
Concernant sa connaissance pachtoune, rien d'étonnant car il me semble qu'il avait eu un engagement concernant les femmes pachtounes (mes archives étant en phase de récupération, je ne peux pas étayer, et j'ai rien trouvé sur le net)