les sonos tonnent...mais le ciel multi-étoilé est magic!

Publié le 3 Octobre 2011

 

 

Alors, alors, qu'est-ce qu'ils allaient nous pondre Valérie Lehoux, Guillemette Odicino, Médioni et Cassavetti dans cette web émission de TELERAMA?  Pas grand chose...  j'imagine déjà les entendre dire la même chose que la dernière fois...

D'ailleurs, Hugo dit franchement cela au début de son intervention...

 

V. Lehoux... plus dure que dans sa chronique (même si elle finit pas dire : "ça ne me déplait pas tant que ça")... toujours imperméable à sa musique de mots peu "compréhensible".

Guillemette, elle,  assure que l'album s'appelle "Grand lièvre" à cause de la  divinité indienne... ce que Murat a de nombreuses fois réfutés... Un beau moment de ridicule...  

 

Les deux dames  regrettent le manque d'invitation d'un Murat... trop dans sa bulle... mise à part sur "je voudrais me perdre de vue"...

 

Cassavetti insiste lui sur son style, unique... admirable, que Murat creuse et creuse ... et se pose la question de savoir si Murat est méconnu et Cabrel si populaire...  

 

Médioni regrette lui la nonchalance de l'album...

 

En tout cas, si on écoute la suite (la critique de l'album d'Arthur H.), on se dit que c'est très positif...

 

A écouter là:  

http://www.telerama.fr/musique/les-sonos-tonnent-45-jean-louis-murat-et-arthur-h,73519.php

 

 

ET la chronique de MAGIC! (en vente en kiosque avec du plus conséquent)

Très positive... 5 étoiles sur 6 possibles!

 

http://www.magicrpm.com/a-lire/chronique/jean-louis-murat/grand-lievre

Depuis 1989 et le toujours élégant Cheyenne Autumn, rares sont les années où Jean-Louis Murat n’a pas publié d’album… Difficile dans ces conditions de le croire lorsqu’il chante Je Voudrais Me Perdre De Vue sur son dernier LP. Plus inspiré que jamais, ce chantre de la passion amoureuse signe là une dizaine de chansons d’une beauté confondante, abordant des thèmes aussi vastes que le malaise des campagnes (Vendre Les Prés), la perte de la mémoire (Qu’Est-ce Que Ça Veut Dire ?), son goût pour la petite reine (Le Champion Espagnol) ou l’amour avec un grand A, comme Alexandrie. Irrésistible chanson de la trempe de Brûle-Moi, cette évocation de la ville égyptienne fondée par Alexandre Le Grand dresse en filigrane le portrait d’amants embarqués en pleine mer. Bouleversant. Plus loin, partagé entre colère froide et spleen chronique (Rémi Est Mort Ainsi, Haut Averne), cette âme sensible égrène parmi ses plus beaux textes. Enregistré dans le sud de la France en compagnie des fidèles Fred Jimenez (à la basse) et Stéphane Reynaud (à la batterie), Grand Lièvre court le même chemin (des poneys) que le sensuel Taormina, grand cru de 2006, tout en mettant l’accent sur la spontanéité du groupe.

Nouveau venu dans la famille, le pianiste Slim Batteux – remarqué aux côtés de Johan Asherton – illumine chaque titre à l’orgue Hammond d’effluves teintés de jazz. Entre ses doigts, le légendaire clavier, déjà croisé sur Dolorès (1996) et Mustango (1999), fait alors tournoyer Vendre Les Prés et le single Les Rouges Souliers du fond d’une cabine Leslie jusqu’au sommet du Col de la Croix Morand, où le J.J. Cale auvergnat a ses habitudes. Nourri aux chefs-d’œuvre de Swell et Silver Jews, le Moujik cultive ce même folk éclectique gorgé de soul qui sied tant à sa faconde. Et s’il s’accommode toujours aussi mal d’un système qui le restreint, au moins a-t-il trouvé avec Sans Pitié Pour Le Cheval la métaphore idéale pour dresser son propre portrait : loin de l’enclos, le chanteur érotomane rue toujours. Retrouvant ces douze cordes et les ambiances (bruitages, chœurs décalés) qui, dès 1998, faisaient notre bonheur sur Live In Dolorès, il faut considérer ce Grand Lièvre comme l’un des chapitres essentiels d’une œuvre faite pour apprendre à Aimer, à l’écart de tous les braconniers d’une chanson française en pleine somnolence.   Renaud Paulik

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Murat cité dans cette chronique sur le MIOSSEC:

http://www.soul-kitchen.fr/23455-chronique-miossec-chansons-ordinaires

 

 

PS : Je viens de voir que le site officiel n'indique plus les deux sites de référence... Le lien défait et le blog de Pierrot....

 Ca nous amenait beaucoup de visiteurs... Bon, on verra si on réapparait....

 

 

 

 

 

Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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M
<br /> <br /> A propos des informations données par TPE, je crois que l'on n'a pas assez souligné que le choix des singles du Cours ordinaire avait été pour<br /> une fois assez judicieux. Car depuis dix ans au moins, le choix des singles est régulièrement foireux.<br /> <br /> <br /> Sinon, je m'insurge ici contre le retrait scandaleux du site officiel des liens vers les deux sites non-officiels. Oui, je m'insurge ! Je ne vois pas ce que je peux faire d'autre.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> D'un autre côté, ça me soulage... J'avais peur de m'autocensurer...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> Au-delà de cette bonne critique, il y a aussi plusieurs pages, dans le dernier Magic, où Murat revient sur chacun des titres. On y apprend notamment que Les Rouges Souliers est un single qu'il<br /> regrette, que ce n'était pas un titre qu'il voulait garder dans le tracklisting final, mais qu'on l'y avait incité, un peu contre son gré. Il n'imaginait donc pas qu'on puisse le choisir en 1er<br /> extrait. Etc.<br /> <br /> <br /> <br />
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