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Publié le 14 Janvier 2013



 
Bon, j'avais une petite diapo à vous montrer... et j'ai farfouillé un peu sur le net... pour vous trouver d'autres bricoles autour de l'Auvergne... même si ça ne doit pas trop faire rire le Bergheaud...
 
 
http://imblog.aufeminin.com/blog/D20070623/105074_201194405_auvergne_H151938_L.jpg
 
 Connaissez vous l'histoire de ce vieil auvergnat, qui, sur son lit de mort, convoque toute sa maisonnée et dit:
 
-Ecoutez-moi tous, je sens que l'heure est venue et le notaire m'a toujours dit qu'il fallait faire mon testament avant de partie...Non, non, laissez moi parler, je vous prie !
 
Pour toi l'André, je te donne 500.000 euros qui te permettront d'agrandir la ferme et d'acheter les terres du voisin, si tu le souhaites.
 
Pour toi l'Gaspard, je te laisse 400.000 euros. Cà te permettra de t'installer à la ville avec ta femme, comme tu as en envie depuis longtemps.
 
Pour toi la Marie, bonne épouse, 300.000 euros pour toutesz l'affection que tu m'as apporté pendant toutes ces années.
 
Et pour toi, la Germaine servante fidèle, 200.000 euros pour récompenser ton dévouement.
 
Puis il dépose la tête sur l'oreiller et dans un dernier soupir, murmure :Voilà une bonne chose de faite! Mais ou vont-ils trouver cet argent, nom de Dieu ?
http://images-00.delcampe-static.net/img_large/auction/000/089/979/584_001.jpg

Une petite blaguounette un peu salace se déroulant à la Bourboule: 
http://www.misterblague.fr/blague-837-le-parisien-et-l-auvergnat.html


http://idata.over-blog.com/3/98/30/09/C-P-A--Humour-Patois/C-P-A--Humour-Patois_010.jpg

Bon, rien sur Jean-Louis Murat... même dans RIRES ET CHANSONS:
http://www.rireetchansons.fr/biographies-311/artistes-chansons-313/artiste/video/530-jean-louis-murat.html?clip_id=2627&message=&message=

http://machin-bidule-truc.com/wp-content/uploads/2012/04/heula-auvergne.jpg
SAM 8976
SAM 8981

SAM 8979
Merci David

dessin

 

Quelques citations de JL Murat... qui lui aussi parle souvent de blagues:
- Les tournées compenseraient la diminution des ventes de disques?
JLM: - C'est de la blague... (La montagne, 2009)
  
- La gratuité n'est-elle pas le meilleur moyen de  démocratiser la culture ?
JLM - C'est une blague ! Cela nous tue (Le monde, 2007)

- Et Radiohead?
JLM: - Radiohead, c'est une blague... (JDD, 2007)
- Quelqu'un qui ne serait pas auteur parlerait-il de pluie surhumaine et de bleu final ?
JLM - "Le bleu final, c'est une bonne blague, non ?  (interview Mustango)

JLM: Non, non, c’est de la blague. Michael Moore je pense qu’il déteste le monde occidental parce que quand il se déplace en avion, il est trop gros et il est serré dans son siège, du coup il a la haine de la civilisation. ( Foutraque 2003)

Je suis d'humeur badine ce soir... On sait tous que Jean-Louis  sait être irresistible...

 

Parlons de tes textes…
J.-L. M.: Qui sont excellents. Qui sont sûrement les meilleurs textes qu'on fait en France. Je suis le meilleur parolier français. Le deuxième c'est Barbelivien. Je n'ai aucun mérite. Je ne pense pas que Miossec ait la stature pour se mettre entre Barbelivien et moi, si tu veux le fond de ma pensée… (Zurban, 2003)

Mais c'est parfois spécial:

-Pourtant, j’ai eu des moments très spectaculaires. Le lundi qui suit la défaite de Jospin en avril 2002, par exemple, je suis en concert à la Cigale. J’attaque par une blague où je dis : 80 ans de communisme, 80 millions de morts, on est bien débarrassé ! Silence de cathédrale dans la salle. Le public ne supporte pas ce genre de truc ! En fait, j’aime beaucoup déclencher le rire jaune, j’aime bien aller à la limite. Il faut être créatif. » Le point, 2011


              Allez, on finit  sérieusement... avec un petit dossier de l'EXPRESS sur l'Auvergne de 2008 :
Je l'avais peut-être déjà partagé...


 
 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 12 Janvier 2013


Allez, on se secoue un peu les puces... Difficile de s'y remettre après les fêtes, malgré vos encouragements et vos voeux qui me font chaud au coeur. Merci à vous... Mais il faut dire que c'est calme... C'est calme... qu'est-ce que c'est calme...
 
   Une petite pastille rigolote de LEW qui a eu la gentillesse de me le dédicacer :   
Bein, oui, on attend, on est dans l'ascenseur vers le 7e ciel, ou le 21e... Encore 2 mois... Même si THE END nous offrira j'espère l'occasion de nous dégourdir les feuilles.

Enfin, soit, on attend...  Patiemment...
Fred Signac.. qui fait toujours de la musique, et qui s'est même mis  dans le monde merveilleux de FB. Il a une belle gueule de loner... à la Hubert Mounier.
Voila, voila... Bon... Wait and see... Ah, tiens, encore une petite vidéo de circonstances en cette période de voeux et de bonnes résolutions:


Marie Moor et un inédit de Svoboda..

Aah... 5 minutes d'écoulées... c'est déjà ça... Hein... hein?... toutoutou...
Allez, chacun peut aller vaquer à ses occupations.... moi, faut que j'aille me mettre au sofball... parce que j'ai les pouces qui commencent à me faire mal à force d'être tournés...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 31 Décembre 2012

 voeux.jpg
 
ET pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année, je vous propose un peu de tourisme...
Même si les pistes nordiques d'Orcival sont ouvertes, je vous propose de la rando estivale, via le site
http://www.carnetsderando.com/   très pratique pour se donner des envies... 
 
La Bourboule-Orcival (via le Puygros, Guery et Servières, et les Roches) 




Départ d'Orcival (Basilique... et autres lacs)
De Compains à La Godivelle (mince!)...


Une autre étape:
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Enfin, le chatelain d'ORCIVAL a été  l'objet d'un reportage au JT de Pernaut... Murat?  Non, pas le berger... le chatelain!
 
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LE LIEN EN PLUS :
Au milieu de tous les articles reprenant la dépêche AFP... je n'ai trouvé qu'une seule personne pour véritablement faire un point précis et redonner les dernières actu:
Un autre site annonce par contre que THE END sera enfin visionnable... le 30/01 (non? enfin?) :

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 27 Décembre 2012

 
 
 
 
Les fêtes de Noël débutaient bien :  Julie de Microcultures, label artisanal et participatif,  m’offrait un CD de Folks, chanteur susnommé.  Cadeau un peu empoisonné : me voilà obligé à un  devoir sur table « chronique d’album »… Double peine même :  quand je mettais un point final à l’article en insérant une vidéo, vlam bam patra-clic, tout le reste qui s’efface…  et en bidouillant, schratch-plouf… écrasé aussi le bout d’article sauvegardé par over-blog !   Un bel article bien chiadé pour une fois, avec de l’humour , du brio… et pflou, puis rien.   Vert !  Et vous savez qui a fait le coup ?  NAGUI !!   C’était une vidéo de  Taratata que je souhaitais insérer…  Bon, ok, je ne devrais pas écrire directement sur la plateforme (qui n’offre pas qui plus est  de correcteur d’orthographe, vous l’avez remarqué), mais voilà, ici, c’est spontané…   Un peu dur de recommencer à zéro… mais soit : on m’a fait un cadeau, je dis merci… même si je doute de mon pouvoir de prescription… puisque « bonne espérance » de Voyage de Noz devrait être disque d’or si j’en avais un.  
 
Alors, « Folks », ça  me disait vaguement quelque chose,  une chronique lue  quelque part sans doute, mais à peine…  Après un peu de recherche, j’ai constaté qu’il avait eu une bonne presse, notamment dans les Inrocks, et la diffusion d’un clip… et même donc une invitation à TARATATA…  Et voilà quand  même  le label obligé d’offrir un CD à bibi… Le monde va mal, le monde va mal… et pas uniquement parce que nous sommes tous morts depuis le 21 décembre.
http://static.microcultures.fr/folks/folks-cover-small.jpg
Bel objet : CD cartonné, avec deux disques :  French songs, en français, et 1,2,3, (ou one, two, three) car en anglais. J’apprécie moyennement  le visuel : une photo de psychokiller rural enchâssé  dans un graphisme lui aussi inquiétant,    avec  un sobre « FOLKS » en lettres capitales…  Ca donne pas une envie folle d’écouter… surtout que l’appellation « Folks » est quand même un peu suicidaire à l’heure des recherches « internet » (et puis, il existe déjà les Modern Folks de Grenoble…).  Bon, certes, certes, pour une fois, le nom est quand même bien choisi… C’est pas du hard rock, ni de la jungle. Folks nous propose des ambiances folk donc… et le premier titre nous y plonge sans attendre…  Guitare sèche…    Mais comme dans la plupart des titres, une belle orchestration intervient ensuite.  Parfois légère,  parfois plus appuyée…  Les orchestrations sont signées de Nicolas Broscovic qualifié de « producteur visionnaire » par Benzine Mag pour son travail avec Watine, et  il semble effectivement qu’il a du talent, François Gauer, de son vrai nom : les cordes prédominent mais pas seulement  (chœur, piano, violoncelle inquiétant...).   Dommage toutefois que les titres soient un peu conçus de la même manière avec  une entame systématiquement  en acoustique, puis intervention de l’orchestration (programmation…).  Le titre qui a fait l’objet du clip  avec son banjo est  le plus pop et n’est donc pas tout-à-fait représentatif de l’album. Il m’évoque Florent Marchet et son yukulélé  (Folks le cite d’ailleurs du bout des lèvres en interview : chez Mandor).   
Alors, oui, on pourrait espérer un peu plus de variétés, des titres plus enlevés (cela peut paraitre monotone aux premiers abords)… mais c’est aussi un des atouts de ce disque. Une belle unité, des titres  un peu down tempo,  avec une ambiance idéale  pour les soirées d’hiver,  à écouter avec les volets fermés pour se laisser bercer,   spleenifier, mélancolifier.  Je pense que certains pourraient ne pas adhérer facilement à la voix : elle est fragile et ose se hisser à certaines hauteurs…  mais c’est pourtant  ce que j’apprécie souvent chez les chanteurs… une fragilité qui crée de la sincérité, et donc de l’émotion.  Je n’avais pas retenu grand-chose des textes aux premières écoutes, on n’est pas dans l’écriture à slogan de Benjamin Biolay, ni dans la poésie muratienne, mais c’est plutôt des évocations joliment troussées (dommage qu’il  n’ait pas de livret).
 
Mise à part 4 par 3 dont le texte est trop explicite, j’adhère à tous les titres en français… mais il n’y en a que 6… ce qui est un peu court pour un gars qui n’écoute pratiquement plus du franzosich spreche ou quelque chose comme ça.
Le CD en anglais propose 10 titres. Le changement de langue sonne un peu étrange… mais ayant le niveau W 12 (référentiel européen, niveau vache  aragonaise poliomyélitique) je ne me prononcerai pas sur l’accent.  Les chansons sont peut-être un peu plus épurées…  et le charme opère… Des bien belles ballades, magnifiées par les orchestrations justes comme il faut.  
N’ayant pas beaucoup de disque de ce genre, je pense que je réécouterais le disque avec plaisir à l’avenir. Il m’a fallu un peu persévérer, mais après quelques écoutes plus attentives, j’ai vraiment succombé aux charmes de l’ensemble…   
Voici le clip :
* L'album en écoute: 
 * Et A TARATATA, belle version solo (bon,rien à faire pour faire afficher la vidéo):
Et encore un autre live solo:
 
* PLUS D'INFOS:
1,2,3 est le premier album et french songs est un EP qui est venu ensuite... Je l'encourage à continuer en français.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Décembre 2012

Bon, faut quand même que je le fasse ce petit article sur COQUILLETTE LA MAUVIETTE... et avant la date fatidique du 24/12... Au moins pour laisser une chance à quelques petits n'enfants de le découvrir dans leur chaussette ou chausson...
 
 
Oui, j'avoue que j'avais d'abord, en première instance, été un peu déçu... mais il faut pourtant se rendre à l'évidence : je n'ai plus 5 ans... ni même 8.  Et tant pis, pour ces imbéciles de fans qui, sous prétexte de suivre un artiste, font l'achat de deux exemplaires (un pour soi, un autre pour les enfants)...  Je me complains dans l'imbécilité: je viens d'acheter fort cher deux livres de photos de Manset... merci de  penser à l'HDT si je passe à l'achat de ses romans.
 
 
Le fait est, oui, qu'il s'agit d'un livre pour enfants.  Et que j'ai pu constater qu'ils accrochent... au départ à l'histoire, puis qu'ils y reviennent pour les chansons. 
L'histoire : une bonne idée de départ, une coquille pousse sur le dos d'un petit garçon... Le reste est pour l'adulte rabat-joie comme moi, un peu plan plan.. On en arrive vite à un happy end, avec l'acceptation de la différence. On retrouve là un thème cher à Arnaud Cathrine... qui fait rimer "coquillette" avec "tapette".
 
Sur Cd, on écoute avec plaisir entre autres, les voix de Julie Depardieu et d'Artus de Penguern (réalisateur du clip de Benjamin, il me semble)... mais  on attend surtout l'arrivée des 5 chansons...  hélas, un peu courtes (1 à 2 minutes)... Elles nous offrent quelques plaisirs régressifs...notamment "les frères william"... et ses rimes imparables de cour d'école.... mais c'est avant tout des chansons pur sucre Florent Marchet,  avec la volonté de pas écoeurer : on ressent bien que l'idée n'était pas de faire du René la Taupe, ni même du Henri Dés (musicalement)... notamment sur la chanson  de la psy qui  nous permet d'entendre Jeanne Cherhal, sur une très belle mélodie avec une orchestration pas piquée des hannetons (notamment sur la fin)...
La chanson de Nina et Malo (Matthieu Boogaerts et Valérie Leuillot) remporte les suffrages des enfants : les miens adorent interpréter en duo... Beau choeur, cuivre, xylo, flute.... 1minute 30... On aimerait bien avoir la version EXTENTED...
 
Le choix de Matthieu Boogaerts est très réussi, notamment via la chanson finale, où il incarne très bien "la coquillette" (sic) accompagné d'une petite guitare sèche... avant que la chanson ne se développe sur un beau final, où l'accompagne tous les protagonistes... ce qui donne envie de réappuyer sur la touche "play" pour réécouter l'ensemble.
Je m'étais peu penché sur les illustrations d'Aurélie Guillerey avant cet article. Un petit aspect rétro, 70's (les personnages sont habillés de magnifiques pulls de laine faut dire), mais avec beaucoup de charme.
 
 
 Ils chantaient tellement bien... que je leur ai demandé de se livrer à cette interprétation devant la caméra.
 
 
NB: je recommande toujours le "Noel songs " de Florent Marchet qui est proposé cette année avec un livre d'illustration.
LE LIEN EN PLUS
J'ai trouvé une jolie évocation de Murat sur un blog:
VINCEND, peintre, propose une sélection de ses chansons favorites pour le site "le club des mangeurs de disques"
15. Chanson pour finir une compile en beauté : JEAN-LOUIS MURAT - La Mésange bleue 
Pour finir en beauté, j'ai choisi une chanson de Jean-Louis Murat, l'artiste que j'écoute le plus souvent ici, à toute heure. A lui seul, il pouvait gérer une compilation de la sorte... couvrant tous les sentiments et les paraboles. Il est surtout investit dans l'apogée des corps, des sentiments, de la nature et de la mort. D'ailleurs, tout se recouvre, nos hérédités animales nous travaillent de fond en comble. Aucune abstraction possible. Et puis, comme Ferré, des textes qu'il est possible d'écouter sans comprendre totalement le sens, nous laissant donc la liberté de voir par nous même. Pour finir une compilation, la plus belle chanson de Murat quand le paysage s'empare de son visage. Un autre album majeur d'ici (enregistré avec les meilleurs à Nashville)... peut-être même le numéro un pour moi.  "Le cours ordinaire des choses" que je ressens avec lui comme un incendie. La Mésange bleue... Je sais pas quoi dire sur ça... tout est à retranscrire, tout est à faire ou refaire, écoutez- la, je vous en supplie.
Découvrez le reste de sa sélection (avec du Manset) :

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 4 Décembre 2012

Paulo: Quoi, qu'est-ce, que, où... L'encre de ton dernier article n'est pas encore sèche, mais je te fais quand même dire qu'y'a un bel événemement à la coopé... et que ça a bien failli être un événement muratien..  En effet, ce disque de NOEL préparé par la Coopé... c'est Murat qui devait au départ en être le directeur artistique!  Il avait écouté les maquettes des artistes (fait la sélection) et était emballé par ce qu'il a entendu! Et oui, il peut être emballé par des chanteurs français... et qui chantent en anglais pour certains... ce qui est encore plus étonnant!  Mais soit, Murat  n'avait pas pu poursuivre le projet faute de temps...  C'était en 2011... Va falloir fouiner pour savoir ce qu'il reste de Murat dans ce disque là! Et vas-y mollo sur la binouse, on régle pas les notes de frais.   

 

 

 

Noël à la Coopé

Les nouvelles aventures de Fred Plainelle à la Coopérative de Mai.

 

 

      Je déteste Noël.

    Non, vous ne comprenez pas. Ce n'est pas simplement le folklore qui entoure cette fête qui me file de l'eczéma – les lumières dans les rues, les catalogues de jouets dans les boîtes aux lettres, l'autre andouille avec sa barbe blanche –, j'exècre l'esprit de Noël. L'amour, le partage, la fraternité, la joie. Toutes ces embrassades hypocrites, ces réunions de famille interminables, tous ces cadeaux offerts jusqu'à la nausée. Beurk ! En vérité, je vomis l'espèce humaine.

    Autant vous dire que lorsque Paulo m'a téléphoné pour me demander de couvrir le concert de Noël organisé par la coopérative de Mai, ma réponse a été catégorique.

 

– Non, Paulo, je t'aime beaucoup, mais c'est hors de question. Sortir par -15° C. pour aller voir Guillaume Cantillon massacrer « Petit papa Noël », je préfère encore me pendre.

 

    Mais Paulo n'est pas mon rédacteur en chef par hasard. Il me connaît par cœur et sait trouver les mots justes. Il a une technique bien à lui pour réactiver le peu de sensibilité qui reste au fond de mon âme de reporter blasé et aigri. Il a donc su parler à l'humain planqué derrière le journaliste.

 

Écoute Fred, fais pas chier, c'est un concert gratuit.

– Ah, c'est gratuit ? Bon, dans ce cas...

 

     J'arrive donc ce samedi 1er décembre, vers 20h15, aux abords de la Coopé. La température dépasse à peine 0° C., j'ai dû enfiler sous ma veste multipoches le gros pull que m'a tricoté ma tata pour mon dernier anniversaire. Sous une lune d'un jaune pisseux, dans un demi-brouillard, je gare mon traîneau sur le parking de Polydôme. Allez Fred, on y croit.

 

 

      Sur le parvis de la Coopé, un grand sapin entouré de paquets cadeaux, ainsi que deux chalets. Ça plonge tout de suite dans l'ambiance, mais c'est rien à côté de l'intérieur. Des sapins, encore, des étoiles lumineuses, des illuminations partout. La Coopé a dû exploser son budget DEL. Sur la scène du club, un intérieur chaleureux est reconstitué avec un feu de cheminée artificiel. Il y a quelques semaines, Daniel Darc faisait gémir son harmonica à cette même place, c'est dire si le changement est brutal. Dans la grande salle, des enfants partout, on se croirait à un spectacle de Chantal Goya. Moi, je me sens plutôt d'humeur Jean-Jacques Debout. La règle est donc simple : quatorze artistes pour quatorze prestations de dix minutes chacune (deux titres par artiste, la chanson composée pour l'album de Noël, puis une chanson de son répertoire), ça veut dire quatorze pauses, donc quatorze bières. Finalement, ça peut être une bonne soirée.

      Oui, je sais, je tire à la ligne et je n'ai toujours pas parlé de musique. Mais vous êtes marrants, comment voulez-vous que je fasse un compte rendu d'un concert avec quatorze groupes ?! On n'est pas des bêtes...

 

 

    Alors voilà. C'est les Delano qui ouvrent le bal avec un bel instrumental, dominé par une trompette aérienne. Pendant quelques dizaines de secondes, je crois voir les Tindersticks. Mais j'aperçois le batteur qui semble émerger du lac gelé projeté sur l'écran situé en fond de scène et je reconnais Christophe Pie. Pas de doute, c'est bien la bande d'Alex Rochon. S'ensuit un deuxième titre un peu plus terrien, qui aurait été mieux si un ou deux musiciens ne s'étaient pas sentis obligés d'agiter la tête dans tous les sens, en prenant un air inspiré auquel on ne croit pas du tout. Mais c'est quand même une belle entrée en matière.

     Dès la fin du set, des classiques de Noël sont diffusés dans la salle, pendant que sur scène, les techniciens s'activent. Ce sera comme ça jusqu'à la fin du show et on ne pourra pas les accuser de s'être tourné les pouces. Après The Delano Orchestra, c'est Arthur le Dur qui débarque. Quand il dit bonsoir, ce sont majoritairement des voix d'enfants qui lui répondent. Ça tombe bien, car Arthur est un faux dur. Après une petite chanson d'amour avec un joli violon, il nous livre sa chanson de Noël, sur les S.D.F., ce qu'il appelle « la ritournelle des laissés-pour-compte du papa Noël ». Putain, Arthur, va pas leur gâcher la fête aux marmots ! Mais non, pas d'inquiétude, les gamins gambadent dans la salle et semblent contents. Une fillette que j'interroge – je suis là pour bosser, je le rappelle – me dit qu'elle est ravie et qu'elle passe une bonne soirée.

    En troisième position, c'est Zak Laughed qui déboule, seul à la guitare, pour un « Christmas blues » de belle facture. Derrière lui, sur l'écran, des flocons tombent, raccords avec l'atmosphère de sa chanson. Dire que le môme – devenu adulte – sait se servir de son instrument est un euphémisme. Il le démontrera tout au long de la soirée. Son second titre, accompagné de musiciens, est un blues-rock intense.

      Après être allé chercher ma troisième bière, je reviens dans la grande salle et tiens, qui voilà-t'y pas ? Les Forbans ! Ouais, je sais, c'est facile. C'est en fait Mustang, groupe qui a fait, rappelons-le, la couv' de Magic il y a quelques années, une qui est d'ailleurs affichée en grand format dans la petite Coopé. Après une intro rockabilly, le chanteur souhaite au public « un très joyeux et très précoce Noël ». C'est vrai qu'on n'est que le 1er décembre, on finirait par l'oublier. Le morceau de Noël de Mustang, justement, est dans une veine rock n' roll conforme à la musique ordinaire du groupe, qui enchaîne ensuite avec une « Princesse aux petits pois » électrique et phallique – les deux guitaristes ont compris que le manche d'une guitare pouvait avoir une connotation sexuelle et ils le montrent. Le morceau se prolonge, les trois jeunes semblent prendre du plaisir et ne plus vouloir s'arrêter. Mais ce soir, plus que jamais, il faut savoir laisser la place. En l'occurrence à Cracbooms.

    Hue !! Ces quatre garçons proposent, devant une pluie de flocons et d'étoiles, une reprise pop-rock de la Compagnie Créole. Enfin, si j'ai bien suivi. « Ce soir on éteint la télé / Ce soir ensemble on va chanter ! ». Puis un second morceau qui pulse bien et célèbre – déjà – la fin de 2012 et l'arrivée de 2013.

     Après ce premier tiers de concert franchement plaisant, Guillaume Cantillon, le leader de Kaolin, monte sur scène pour y déverser des tonnes de guimauve. La faute de goût de la soirée. Près de moi, un spectateur lance : « Cabrel, sors de ce corps ! ». Faudrait déjà qu'il y soit rentré... Sous-Cabrel, sous-De Palmas, Cantillon a une belle gueule et des lettres. Après un premier titre où il cite Apollinaire, il se réfère dans le troisième – mais pourquoi il en chante trois, lui ? – à.... Guy Béart. Le public accroche quand même sur la fin du morceau. Pour les fans, sachez que Kaolin sort son nouvel album l'année prochaine. Tiens-moi au courant Guillaume, j'te pondrai un papier...

     On approche de la mi-temps de ce concert et c'est un St Augustine très élégant, en costume, qui fait son apparition. Son premier titre est enlevé, électrique, avec des chœurs féminins. Zak est à l'orgue. Puis il se lève et attrape sa guitare pour le second titre, très rock, tendu, un morceau introduit par une version de « Silent night, holy night » interprétée sans complexes par le chanteur, assez audacieux sur ce coup.

     Fatigués ? Pas de souci, on va se reposer en adoptant La position du tireur couché – j'ai toujours avec moi mon Diction-naire des transitions... La chanteuse du groupe, Gaëlle, qui porte sous une élégante robe rouge et noire un gros ventre (elle est enceinte), entonne une ballade amoureuse, « Tu ne me diras plus rien ». Puis le guitariste et leader, Frédéric, demande à la salle des « claps » pour accompagner une chansonnette légère sur laquelle le mélange de sa voix avec celle de Gaëlle fait merveille.

      On approche de minuit et c'est au tour des Wendy Darlings de nous montrer ce qu'ils ont dans le ventre. On ne va pas être déçu. Ça commence avec une reprise quasi hard-rock de « White Christmas ». La chanteuse, Suzy, guitare en main, rivalise avec Zak, décidément partout. Le second morceau est à la hauteur du précédent. Épaulé par les renforts de choristes de luxe – Gaëlle, St Augustine et Virginie, qui chauffe le public – le groupe offre la prestation la plus rock n' roll et chaleureuse de la soirée. Sur scène, Zak lâche les chevaux. Dans la salle, François Audigier gigote d'excitation – il peut être satisfait, le concert se passe bien – et Alexandre Rochon danse avec sa copine. On demanderait bien aux Wendy Darlings de rester un peu, mais ce n'est pas prévu. En tous cas, ils ont réveillé la salle où le roulage de pelles se généralise. Professionnel jusqu'au bout, je garde la tête froide et me tiens à l'écart de toute cette luxure.

      Le dixième groupe à se produire est When we were 21 et ne comptez pas sur moi pour vous renseigner sur l'origine de ce nom. Guitare-basse-batterie et clavier pour une musique beaucoup plus électro que tout ce qu'on a pu entendre jusqu'ici. Un premier titre sur lequel Lord Gomez, le leader et chanteur, est accompagné au chant par la fille qui est au clavier, puis un second toujours d'une tonalité électro-rock. Lord Gomez se retire pour laisser la place aux « cent vingt-quatre groupes qui suivent ». Après, dit-il, « y a Pâques et tout le merdier ». Tiens ouais, pourquoi pas un disque de Pâques ?

     On y réfléchira. En attendant, ce n'est pas une cloche qui arrive sur scène, mais Cette fille. « Qui est cette fille, ce rêve incarné, cet ange du ciel » ? demanderont les muratiens. Eh bien, Cette fille, c'est le nom d'un groupe. Et la fille de Cette fille, c'est Virginie, qui s'éclatait dans les chœurs des Wendy Darlings tout à l'heure. Vous suivez, j'espère ? Le morceau de Noël de Cette fille – si, si, c'est vraiment le nom du groupe – est à la fois tonique et apaisé, ce qui fait du bien à ce moment de la soirée. Le second morceau est plus électrique, avec de belles envolées vocales de Virginie sur la fin. Cette fille offre finalement en l'espace de deux titres une musique à la fois sobre et énergique, un mélange qui n'est pas si facile à obtenir – l'énergie allant parfois de pair avec une certaine exubérance et la sobriété avec de la mollesse. Mais à minuit passé, je ne vais pas me risquer à des considérations musicologiques au-dessus de mes compétences...

     Tandis que l'assistance commence à se réduire, le plus Auvergnat des Australiens se présente sur scène, j'ai nommé Jim Yamouridis. Assis sur un tabouret trop haut – c'est lui qui le dit, avec un accent prononcé (australien, l'accent, pas auvergnat) –, il joue de la guitare acoustique, accompagné par un jeune homme au clavier. La voix est grave et profonde, le morceau est lent et doux. Sans doute trop pour cette heure-ci. Il aurait peut-être mieux valu programmer Yamouridis plus tôt dans la soirée – tiens, à la place de Cantillon par exemple... Il parvient tout de même à capter l'attention du public et enchaîne avec une chanson inédite sur « le temps et l'endurance ».

 

 

 

     De l'endurance, il en aura fallu pour avoir le droit de voir enfin la toujours troublante Morgane Imbeaud et son nouveau groupe, Peaks. Pour cet album de Noël, le groupe s'appelle Demaison, parce que son morceau a été écrit par Yannick Demaison, le guitariste de la formation. J'ai du mal à saisir la pertinence marketing de ce changement de nom, mais c'est comme ça. Morgane, au clavier, est entouré d'un trio guitare-basse-batterie. À une musique plutôt rock, elle ajoute, par ses notes et sa voix, un côté sucré. Sur le deuxième morceau, une chanson d'amour intitulée « Love » – un choix de titre beaucoup plus cohérent que celui du nom du groupe... –, la voix de Morgane monte dans les aigus et se fait parfois enfantine. La chanteuse de Cocoon – choriste maléfique sur Charles et Léo – paraît avoir étoffé sa palette vocale. Le dernier morceau, carrément strident, ne nous donnera pas l'occasion de le vérifier, car sa voix se trouve recouverte par la guitare de Yannick. Sur l'écran du fond tombe la neige. Et mon cœur s'habille de noir.

    De noir, il est question dans le premier titre du dernier groupe à se produire, Kissinmas. Un morceau électro-rock très sombre, porté par Benjamin, un chanteur à l'attitude un brin christique, qui ferait presque peur avec sa chemise à carreaux et ses grosses lunettes. Mais c'est une fausse impression. La chanson suivante est plus enlevée et égayée par le renfort de choristes issus des groupes précédents. À l'extrême gauche de la scène, une percu dans la main droite, une bière dans la gauche, Christophe Pie donne de la voix lui aussi. Enfin, c'est l'ultime morceau du concert, le final, avec presque tout le monde sur scène pour participer aux chœurs. On se croirait à la fin des ces grands shows caritatifs à l'américaine... ou à la fin d'un spectacle des Enfoirés. D'ailleurs, Benjamin, qui s'est installé au clavier, n'est pas dupe. Il lance au public un amusant « On compte sur vous ! ». Ne manque plus que la photo de Coluche en fond de scène... Mais la comparaison avec les Restos du cœur s'arrête là et on ne regrette pas l'absence de Patrick Fiori...

    Il est une heure du matin et les centaines de spectateurs qui ont tenu le coup jusqu'ici ont droit à une douche de neige artificielle. En voyant la tronche de ma voisine, avec ses longs cheveux couverts de flocons, je devine l'air ridicule que je dois avoir.

 

 

      Ouf, ça y est, j'ai fini. Paulo sera content de moi – enfin, j'espère. Disons-le sans pinailler : ce fut une très belle soirée. On pouvait craindre que ces prestations éclairs de dix minutes ne permettent pas aux groupes de prendre leurs marques, mais c'est plutôt le contraire qui s'est produit : les artistes ont compensé la brièveté de leur prestation par leur énergie et leur fougue. Si la qualité de l'ensemble, à quelques exceptions près, était relativement homogène, on se souviendra tout particulièrement du passage des Wendy Darlings, le sommet du concert. Avec une mention spéciale à Suzy, la chanteuse-guitariste du groupe, élue « Fille la plus bandante de la soirée » (scène et salle confondues). Élue par qui ? Bah, par moi. Mention spéciale également à l'omniprésent et brillant Zak – d'autant qu'on sait qu'il vient de mettre fin (provisoirement ?) à son parcours en solo.

    Le projet d'hymne pour l'A.S.M., organisé par la Coopé il y a quelques années, avait capoté. Ce projet de disque et de concert de Noël était un pari risqué, cette tradition étant plutôt anglo-saxonne et les rares exemples francophones de ces dernières années n'ayant pas toujours été très séduisants, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais à l'arrivée, c'est incontestablement un (nouveau) pari réussi pour la Veillault's team.

      Allez, je l'avoue, j'ai retourné ma veste et j'ai découvert qu'elle était doublée en velours rouge.

      J'adore Noël.

 

Frédéric PLAINELLE, pour Le Blog de Paulo.

 
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Et voilà... je paye- pas- des correspondants permanents à Clermont juste pour boire des bières et mater des gonzesses! Tu m'as même pas filé le 06 de Morgane pour une Inter-ViOUS!! Qui m'a flanqué un collaborateur barbu pareil!!?  Ah, mes amis, de nos jours, on ne peut plus trouver de collaborateurs gratuits sérieux!! 
Trève-de plaisanteriment parlant, je remarque du coup qu'on retrouve notamment les charmant Mustang qui n'était pas du choix de 2011 ou qui ont été rajoutés ensuite... les Mustang un peu taclé par Murat et qui ont répondu dernièrement... C'est aussi le cas des PEAKS...

En tout cas, un joli cadeau pour les fêtes... et de quoi renouveler la carte premium des villes rocks à Clermont (figure-toi que Reims voulait prendre votre place... enfin, selon les Inrocks..)

 

DISQUE ET PICTURE DISQUE achetable pour pas cher que ça en est honteux:

http://www.lacoope.org/boutique-de-noel

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 3 Décembre 2012

 

 

Et bien, voilà, 3 ANS!!  J'ai 3 ans... 3 ans de marquage à la culotte de Jean-Louis Murat... Présenté ainsi, ça fait un peu bizarre... mais c'est effectivement ma préoccupation : ne rien laisser passer, relayer toutes les informations... les plaisantes, comme celles qui gênent aux entournures.. parce que le champ "Murat" mérite autant de  la promotion que du regard critique, sans encensement...  même si je me laisse aller parfois dans l'écriture à jouer le fan transi. Blog non-officiel et critique,  le crédo n'est pas toujours facile à tenir... notamment quand on m'évoque les perturbations de la communication officielle, ou l'influence que ce blog aurait sur des journalistes ou les salles.  Certes, il bénéficie d'une excellent référencement via google, mais je conteste un peu qu'il soit réellement influent : parce qu'il s'adresse avant tout aux fans, parce que je n'ai jamais été cité par un média important... et que, même dans les articles reportant les polémiques, j'essaye d'apporter une autre vision, et de replacer l'homme dans son oeuvre... Et puis, oui, je suis de ceux qui pense que Murat est le premier responsable de ces perturbations dans la transmission de son oeuvre au public... Cela en fait  bien sûr un sujet assez passionnant à suivre, dans ces paradoxes, ces multiples facettes (Murat/Jean-Louis Bergheaud...) et puis bien sûr, une oeuvre sur laquelle on peut revenir sans cesse... même si, depuis la création du blog de Didier, je me concentre sur l'actu puisqu'il s'est spécialisé dans l'exploitation des archives... qui nous sont parvenus grâce au travail des grands anciens...  Et il faut toujours les remercier!  Merci à Manu, Pascal, Nicolas, Jean-Louis, LE LIEN DEFAIT.... 

Puisqu'on en est aux remerciements, spécial thanks à  celui que j'exploite sans vergogne, tel un bougnat trimant pour un quiqnon de pain... ou une chope de bière... Big up à Matthieu!   Je n'oublie pas mes talentueux contributeurs dans la zone commentaires, qui disent parfois ce que je n'ose dire, ou extrapolent de manière extra, ou ouvrent nos chakras... Lew, Muse, Armelle (bises)...  Merci de vos encouragements que j'ai besoin constants!

  cow-boy-pochette.jpg

  Je ne veux pas me lancer dans un rapport moral plus consistant... mais voilà quelques éléments supplémentaires :

 

-  J'ai parfois un peu flanché cette année dans l'alimentation du blog, notamment en ne maintenant pas le rythme des  "inter-ViOUS ET MURAT"... pour de multiples raisons... même si elles restent une préoccupation constante. La seule de l'année aura donc été celle réalisée avec Michel ZACHA, dont la réalisation m'a passionnée, puisqu'on accédait à des informations inédites, et qu'elle m'a permis de connaitre une personne remarquable. Je suis très honoré de le conserver comme contact... et "ami" via les réseaux.   J'ai d'ailleurs été déçu du faible écho de cette interview, et je vous invite donc à la (re)découvrir...ainsi que les plus anciennes : Chistophe Pie, Erik Arnaud (dont on espère des nouvelles), Jeanne Cherhal, Baptiste Vignol   (merci de son soutien constant), Françoise Hardy, Alain Artaud, Stéphane Prin, et Holden... sans oublier les petits jeunes du Voyage de Noz, Porco Rosso et Karl-Alex Steffen.  Elles resteront ma grande fierté... je réalise à la rédaction de cette liste tout le trajet parcouru, et aussi... le travail effectué...

 

 

 

-  Voici quelques stats:

 


Date de création :
03/12/2009
Pages vues : 247 499 (total)
Visites totales : 110 291
Journée record : 28/09/2011 (1 084 Pages vues)
Mois record :

 10/2011 (15 651 Pages vues)

Le blog est 41e dans le classement Musique du top des blogs (overblog) http://www.over-blog.com/Musique-1095204095-top.html.  Sur le classement plus large (ex-Wikio), ce mois-ci, je suis au 182e rang (Musique- meilleur rang: 105 en nov. 11), 1068 (culture-709 en nov. 11) et 16262e (général).  Sur l'année, je me suis maintenu à un haut-niveau.. mais en légère baisse constante. 

 

Le détail : http://labs.ebuzzing.fr/top-blogs/source/surjeanlouismurat.over-blog.com-JQzbH

J'ai trouvé sur un autre site que j'étais autour du 129 000e blog en France en terme de fréquentation...  Il reste encore un peu de chemin à parcourir!

 

 

 

J'ai eu par contre un beau cadeau d'anniversaire ce matin: le blog a connu son record de fréquentation en une journée. 445 personnes sont venus ici-même... grâce à Nolwenn Leroy... qui suscite une grosse curiosité pour Jean-Louis Murat... On espère que cela sera bénéfique pour lui, et que certains fans de la miss découvriront l'univers muratien... Le record de pages vues en une journée (1084 pages le 28/09/11), lui,  tient toujours.

En régle générale, le nombre de visites quotidiennes se situe entre 100 et 200. Je n'ai pas moyen d'avoir des statistiques plus intéressantes sur la durée... à moins de les faire moi-même...

 

Même si plus haut je parlais de difficulté pour alimenter le blog, en voyant le chiffre de 859 articles en 3 ans, je réalise qu'il m'aurait été difficile de faire beaucoup plus.  On me reproche la faible qualité visuelle du blog, la mise en page, les fautes... mais je privilégie toujours la spontanéité, et la rapidité de mise en ligne. Je m'étais placé, je le rappelle, sous le haut-parrainage (non officiel) des Ranchéros...       

 

- On peut me retrouver sur Facebook :  sur une page semi-perso, où je peux diffuser des petits éléments supplémentaires ou complémentaires au blog, mais qui me permettent avant tout de diffuser les articles du blog: Surjeanlouismurat Pierrot. (550 amis).  J'ai également créé une page "Surjeanlouismurat, blog non officiel sur Jean-Louis Murat" (société/culture) afin que ceux qui veulent suivre l'actu du blog sans m'ouvrir leur page perso, puissent le faire. 

 

Sur Twitter, je suis : @pierrotJLM... mais je fréquente peu ce réseau...  me contentant de piocher les infos, de relayer quelques tweets concernant Murat et de diffuser les articles. Je suis également sur Google+, linkedin,  mais apparemment, je suis le seul. 

 

 

 - Comme je m'y étais engagé, et comme je l'ai fait régulièrement,  je continue de jouer la transparence également sur la publicité. 

Je n'ai pas vraiment encore de position établie, car c'est encore quelque chose qui me rend curieux et m'amuse (voir ce que ça apporte, les mécanismes de paiement...). Le fait est que j'en fais une utilisation modérée car il n'y a toujours pas de publicité intrusive (bannière  ou fenêtre), et que j'utilise peu le partenariat avec ebuzzing qui me propose des publicités quasi-quotidiennement. Je ne diffuse quasiment que celles avec une information institutionnelle, culturelle (tourisme au Pérou, pub pour arte...) ou de prévention. Mise à part un article promotionnelle, le partenariat ebuzzing m'a rapporté 3.95 euros en plus d'un an. 

Concernant la publicité propre à la plateforme over-blog, elle rapporte environ 0.15 cent par jour (meilleur mois: 4.75, plus faible : 1.75). Les montants étant faibles, l'argent est en fait converti automatiquement en points, et permet de régler le frais d'accès au pack premium  (surtout le nom de domaine : www.surjeanlouismurat.com). Le pack est à renouveler en juin, et il manque encore 600 points... et ce n'est pas net d'impôt... puisqu'il faut déclarer le montant. C'est donc très loin de couvrir les frais... même si je me suis désabonné des Inrocks, de Libé et de Télérama... dont la lecture était l'occasion de chercher des sujets d'article... et uniquement ça, me suis-je rendu compte.

 

 



- Merci de m'avoir suivi sur la petite fenêtre de la montagne, de la randonnée  et de la photo... C'est une petite respiration auquelle je tiens beaucoup. Vous pouvez retrouver les articles via les catégories dans la colonne à droite, ou via la case RECHERCHE... dont je me sers beaucoup.

 

 

 Je me tiens à votre disposition pour vos questions éventuelles dans la zone commentaires... et ah, je vois que Matthieu m'a fait un cadeau... j'vous le déballe dans le prochain article! A très vite!

 

 

 

PS : Qu'est-ce que vous penseriez d'un changement d'avatar? Des propositions?

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 10 Novembre 2012


   Disposant d'un peu de temps à la dernière minute, j'ai épluché l'agenda des concerts rhône-alpins pour une sortie ce vendredi... et écarté le festival des Inrocks, euh, pardon, Wolksagen-Singer- Inrocks, ou Lenny Kravitz... pour me laisser  tenter par un choix plus aventureux:  EZ3kiel... que je ne connaissais que de nom... mais sans savoir le prononcer (Ezékiel, ndlr : pulp fiction).
 http://www.ez3kiel.com/wp-content/uploads/2012/06/EZ3kielExtended_PhotoPress_Small.jpg
J'avais en effet lu dans le magazine LONGUEURS d'onde dont ils faisaient la couv, un article les concernant il y a déjà quelques années.  Ca m'avait un peu intrigué, mais l'étiquette "dub" ou "électro" ne m'avait pas plus que cela donner envie d'écouter. Mais Il faut parfois un peu de temps pour accepter une prescription... (oui, docteur, j'arrêterais le gras prochainement).
 
Je me suis quand même rancarder... et découvert qu'il s'agissait d'un spectacle à 13 musiciens... cordes, cuivres... Et j'ai tout de suite eu envie d'aller leur poser la question: comment peuvent-ils tourner avec un tel spectacle avec autant de gens sur scène... ainsi qu'un show vidéo et light impressionnant?.   J'étais un peu sceptique néanmoins car je n'accrochais pas plus que cela à ce que j'ai visionné... même si je pressentais que le vrai live devait absolument donner une toute impression.
 
C'est ainsi que je découvrais ROMANS ce vendredi.  Et une belle salle de spectacle moderne (1000/1500 places), bien achalandée (Revolver et Souchon très prochainement)... sans  cachet particulier donc (type Epicerie moderne de Feyzin).  
Pas le temps de manger: le concert est prévu à 20 heures. Je me contente d'une bière... en écoutant une conversation... dont je me rends compte qu'elle est tenue avec un des membres du groupe... qui ne sera pas sur scène mais en régie : il gère l'animation vidéo (il a développé depuis des années une imagerie autour du groupe, passant parfois par des DVD et CD roms permettant une certaine interactivité).  Poussé par sa personnalité sympathique ( et son côté BCBG), je me décide à remplir ma mission... et lui poser donc ma question... Et il me répond gentillement : 
- Après une expérience symphonique (à Tours, CD+ DVD disponible), ils ont eu envie de poursuivre le projet 
- ils ne gagnent pratiquement rien...
- Tout part dans les 3 camions.
- les musiciens (les deux membres officiels du groupe sont accompagnés de 11 autres personnes je le rappelle) étaient motivés et emballés par le projet et ont fait les efforts nécessaires...
 Je lui indique que c'est vraiment cet effort-là qui m'a motivé à venir... et à les découvrir.
 
 
Salle en configuration assise... je m'installe pas trop loin de la console au pied de la tribune. Ce n'est pas tout-à-fait plein, mais une belle affluence malgré tout. Public nettement plus jeune et bariolé que pour du Murat, même si les les duffle coats sont aussi de sortie.
 
Et c'est parti pour le concert...  fait de longs morceaux le plus souvent, laissant le temps de s'immerger dans l'ambiance...
On pense parfois à du funk (cuivre), du dub effectivement, au rock progressif mais aussi au folk de DELANO ORCHESTRA et ses parties instrumentales), à de la musique classique effectivement... Enfin, peu classable quoi...
 
L'instrument mis en avant dans le premier morceau est inattendu : il s'agit de verres en christal... Une bonne vingtaine...  Ils serviront à plusieurs occasions. Egalement la theremine, que certains ont pu découvrir chez Biolay. Ce que je pressentais se réalise : le foisonnement des instruments qui ne passe pas très bien dans les vidéos youtubées est là, en vrai, très intéressant. 2 Violons, violoncelle, trompette, trombone à coulisse, une personne changeant entre la flute traversière/ le théremine (par moment) et surtout un sax tenor (très important sur beaucoup de morceaux),  clavier, percussion-christal, batteur, deux guitaristes, bassiste... Je crois que l'on y est... Un peu de programmation, mais rien de très prégnant... Et je m'interroge d'ailleurs sur ce qui pourrait encore les qualifier d'"électro".  Et donc pas de chanteur, ni de choeurs... Ca me manque un peu... même si globalement, les morceaux sont suffisamment rythmés et dynamiques (au moins par instant)  pour accrocher. Les cuivres, les guitaristes, se dodelinent graves sur scène... ce qui me laisse un peu sur ma fin: puisqu'ils ne vont pas pour autant chercher le public, peu d'interaction... même si les applaudissements sont fournis entre les morceaux... D'ailleurs, ils refusent le petit jeu des rappels... Après la première salve final d'applaudissement, ils annoncent un dernier morceau après avoir remercié (en parlant, mais aussi avec un générique qui défile sur l'écran) les différents intervenants.
Deux petits "breaks" dans le show qui permette une respiration car plus immédiatement "accessible" : une cover d'un méga tube mondial de DJ Prokofief qui figurait sur un précédent album, un morceau du type: "j'aime pas la musique classique mais ça, j'aime".. et un morceau plus épuré et court avec piano et cordes... Deux excellents moments. 
Pour le reste, un show impressionnant... Projection vidéo sur le fond de la scène, light show blanc  et rouge très réussi... sans que l'on se détache réellement des musiciens. 
Une grosse heure et demi de spectacle... qui m'a donné envie d'y regouter... puisqu'ils passent à Chambéry prochainement... 
 
J'ai découvert via des posts sur FB qu'ils étaient peu connus du public muratien-pop française  puisque je n'ai compté aucun "like", malgré plusieurs tentatives...  et c'est vraiment trop injuste... Merci de vous y intéresser.. Même ARTE s'y intéresse, c'est dire!
 
 le spectacle symphonique:
  

"Depuis 1993, EZ3kiel bouscule les cadres. D’un référentiel rock plutôt brutal (Fishbone, Bad Brains…), le goût pour l’ivresse des transes mènera rapidement le groupe vers un trip-hop qui tire au dub. Si bien qu’on le rangera, peut-être un peu hâtivement, dans la même case électro dub qui explose à la suite d’ High Tone à la fin des années 1990. Il faut dire qu’EZ3kiel est signé chez Jarring Effects, label lyonnais qui consigne alors tous les grands noms de ce mouvement. Mais EZ3kiel est déjà un peu plus loin, il louche vers l’abstract hip-hop et sort des structures du dub qui commencent à être franchement trop normées pour lui.

 

Et puis il y a ce gout pour le boucan, les grosses basses, les grosses guitares, les batteries qui claquent fort… Ez3kiel n’a jamais vraiment perdu son affection pour le hardcore. Si bien que sur scène, le groupe évoque parfois plus franchement le post-rock de Mogwai. De plus, très tôt, Ez3kiel travaille à la mise au point d’une sorte de projet total, musical et visuel.

 

C’est l’expérience scénique qui intéresse aujourd’hui le plus EZ3kiel. Pour faire vivre les chansons de Naphtaline (2007), un album tout en finesse qui interroge la thématique du sommeil et de l'insomnie, Ez3kiel a créé le Naphtaline Orchestra, un ensemble symphonique constitué d’élèves du conservatoire de Tours et dirigé par Stéphane Babiaud, batteur et multi-instrumentiste du groupe".

 
 
ET MEME TELERAMA:  
  Chronique EZ3kiel Extended telerama : fff
Depuis sa formation, il y a presque vingt ans, le groupe tourangeau s'est toujours démarqué. D'origine rock, il est passé par la case dub, s'est frotté à l'électro et à la noise pour proposer, au final, une mus
ique qu'on est en peine d'étiqueter. En live, où EZ3kiel se produit dans une formation à treize, cuivres, batterie, cordes, samples, thérémine, guitares et séraphin oeuvrent de concert à la diffusion d'un singulier "sons et images" instrumental. Car, depuis toujours, le groupe accompagne sa musique de créations visuelles oniriques. D'où un côté ciné-concert avec des compositions qui relèvent autant de la bande originale de film que de la musique contemporaine, du rock, du baroque, d'un folklore suranné ou de l'exploration électro-acoustique.
Le résultat est souvent réussi, tant dans un registre romantique raffiné que dans ses grandiloquentes envolés (Volfoni's Revenge, Adamantium). Voire magistral sur The Wedding, point do'rgue d'un set où, sur fond d'images vertigineuses, une tension mélancolique est entretenue jusqu'au déluge de guitares et de cuivres morriconiens. Une performance intense et sophistiquée, à faire oublier le live pompeux d'un woodkid. Frédéric Péguillan
 
Site officiel :
 
Ezekiel raconte le projet: 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 28 Octobre 2012


Ah, mais je suis très fier : j'ai fini ce gros livre avec pleins de mots dedans dont je vous avais déjà parlé : "les Lisières" d'Olivier ADAM. Je m'étais précipité  pour vous parler de l'évocation de Murat au début du roman:
 
 
 
Il se trouve qu'on retrouve le nom de Murat à d'autres occasions dans le livre:
 
SAM_8461.JPG
 toujours ce satané Manset qui lui colle aux basques...
SAM_8462.JPG
 
Je suis en train de lire "Sans abri" du même Olivier Adam, dont il avait dit à l'époque qu'il avait été écrit avec la musique de Murat.... Au bout de quelques pages, je ne vois pas de lien évident... mais je poursuis mon exploration. A suivre.
 

 

EDIT:  dans "poids léger", de 2002 déjà, le nom d'une partie du livre:

Olivier ADAM," les Lisières" (suite)

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 28 Octobre 2012

 

 

J'ai eu des vacances studieuses : j'avais emprunté à la médiathèque à la bourgade de quoi me culturer cet été  (oui, je sais, c'était cet été et je ne vous en parle que maintenant :  j'ai  gardé depuis la rentrée un rythme de travail estival...mais je -ne- promets -pas- de me reprendre)... Alors, oui, j'ai essayé de piocher dans les rayonnages de quoi alimenter un peu les étagères du blog...   et d'étoffer les "lisières" de ma culture muratienne... Bon, la recherche de MURAY (je suis prêt à tout)  a été infructeuse, mais je suis tombé sur un ALEXANDRE VIALATTE, un recueil d'extrait de ses chroniques dans "la MONTAGNE"( et d'autres)  sur pas loin d'une trentaine d'années.

 

J'avoue que la lecture a été un peu laborieuse,  il est parfois difficile de se retrouver dans des références et une actualité des années 50/60, même si cela fait aussi partie du côté intéressant de la chose. Pour le reste, c'est vrai qu'on discerne assez facilement l'influence qu'il a pu avoir sur un Desproges par exemple... Je me plais à imaginer de ce qu'il aurait dit à propos du Panoramique des Dômes... dont la mise en service est particulièrement riche en avaries...

  http://auvergne.france3.fr/2012/10/28/le-panoramique-des-domes-deraille-le-train-cremaillere-qui-monte-au-puy-de-dome-quitte-la-voie-131749.html   Dans la série "REGIS est un con"

 

 

 

Pour en savoir plus sur l'auteur auvergnat:

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Vialatte

 

http://avialatte.free.fr/index.htm

 

http://www.alexandre-vialatte.com/

 

 

J'ai compilé quelques extraits (clic clac) où il est question de l'auvergne, du Puy de Dôme et des auvergnats... J'espère que les plus courageux arriveront à lire... Oui, je sais: j'aurais pu scanner (mais c'est du travail... je suis en congés je vous dis).

  Extraits de "CHRONIQUES DES CHOSES GRANDES ET MAGNIFIQUES" Edition Hors collection 

 

SAM 8307

SAM 8308

 

SAM 8309

SAM 8310

 

SAM 8311

 

 

 SAM 8312

 SAM 8314

 

 la suite ici: http://0z.fr/OKVHm



 

LE LIEN EN PLUS :

 

Dans l'article du blog ci-dessous, Vialatte et Murat sont cités:

  http://lederniercoquelicot.hautetfort.com/tag/jean+louis+murat

  "Et si la 1ère croisade d'Urbain II qui partit de ce sol revenait en boomerang; et si nous prenions le temps de nous souvenir de ce berger du Cantal qui devint pape, pape de l'an mille, un des grands hommes de l'Occident, et qui, surtout, sut se nourrir en son temps des lumières de l'Orient. Murat chante dans « Bang Bang » en reprenant un mot de Staline : « Qu'auriez-vous fait sans moi mes petits chats – Et bien obéis comme des cadavres! ». Ce que nous apprend Tahrir, c'est la désobéissance en beauté - l'Auvergne ne manque pas de cailloux".

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Rédigé par Pierrot

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