Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Publié le 11 Septembre 2016
Dans l'article précédent, je vous avais rapidement raconté le début de cette première journée du Festival des Belles journées avec Ubikar, Mensch et Grand Blanc.
Une captation vidéo de Grand Blanc que j'ai mise en ligne depuis:
La tête d'affiche de la soirée était donc ROVER.
Quel personnage et surtout quel voix... Notre véritable Elvis (même s'il a surtout des airs de Dutronc bouffi, avec les lunettes). Je l'ai trouvé excellent, et sympa (parlant un peu, ôtant ses lunettes sur la 2e partie).
Voici 9 minutes du concert (Après les Cure, Joy Division des Mensch, et avant les Stooges et MC5 de Dominic Sonic, Rover lui délivre une musique qui m'évoque Bowie):
le multi-instrumentiste Sébastien Collinet à ses côtés (on l'avait découvert avec Florent Marchet (Courchevel)
- La soirée s'est terminée par Dominique Sonic, le rescapé (une bonne interview qui revient sur son parcours).. Du bon rock à l'ancienne (avec une reprise de T Rex - 20th Century boy), mais avec beaucoup d'humour et de joie sur scène.
En:vidéo, la seule chanson à la guitare sèche et en français qui a offert une petite respiration dans le set très rock (Bashung lui aurait demandé des textes à une époque: Barclay insistait sur le fait qu’il voulait vraiment me rencontrer. On a finalement fait un festival ensemble dans le Massif Central, on a pris le train ensemble. On a commencé à parler tous les deux et il y avait une espèce d’évidence absolue. Il m’a invité le soir même à le rejoindre sur scène. On est ensuite restés en contact et il s’est mis à m’appeler tous les jours. Un jour il m’a demandé des textes. Malheureusement, cela n’était pas ma priorité à ce moment là. J’avais de gros soucis personnels. Il insistait tellement que, au final, je lui ai envoyé de la merde, des trucs faits vite fait. C’est un de mes plus grands regrets…Quand il a sorti « Osez Joséphine », j’y ai retrouvé une phrase de moi. Je lui avais envoyé la phrase : « des moments durent plus que des moments doux » qu’il a changé en « et que ne durent que les moments doux »!
Son set aux Vieilles Charrues est visible sur CULTUREBOX.
Une première soirée des Belles journées qui a donc été très rock et lorgnant un peu vers le passé, mise à part Grand Blanc qui tente ou revendique d'explorer des territoires nouveaux. Un paradoxe pour un festival indé peut-être... même si on a pu entendre une belle diversité, et qui a démontré qu'on pouvait être aussi fort que les ricains (Rover, Dominique Sonic)... Le fait est malgré tout, que la "pop française" m'a un peu manqué par rapport à la première soirée de l'an dernier.