ALINE AU FESTIVAL LES BELLES JOURNEES
Publié le 16 Septembre 2015
Dernière étape du premier jour du premier festival "les BELLES JOURNEES" : les "jeunes" premiers ALINE, en pleine promo de leur dernier album.
Certains spectateurs étaient venus pour eux, et on voyait les musiciens soucieux de leur accorder du temps et de l'attention. Très présents sur fb, Romain Guerret fait connaissance de ses "friends", s'excusant parfois de ne pas les identifier immédiatement... Je ne crois pas que les "fans" s'attendent à ce qu'on les reconnaisse... mais y'a pas ma tête sur internet, faut dire.
J'ai aussi profité de cette proximité en interrogeant Romain sur Pias, sur "Tout est dit", le festival.. Voici ce que j'en ai retenu : A la différence de Murat qui est en licence, eux sont des artistes maisons, et Pias met donc le paquet, et ils se sentent donc bien dans cette petite maison, "une famille", qui parle la même langue qu'eux, notamment Guillaume Depagne ou leur chef de projet. Concernant leur reprise de "tout est dit" (session sur Pure Fm), ils ont décidé ça sans trop réfléchir. Romain aime bien cette chanson, notamment le texte, même s'il me disait ne pas être un grand connaisseur de Murat. On réentendra une autre version cette fois avec le groupe complet sur France 4 dans "monte le son". Le bassiste me confirmera ensuite qu'ils avaient déjà repris la chanson au café de la danse (février 2013). Froggy Delight disait à l'époque : "En rappel, c'est "Tout est dit" de Jean-Louis Murat qui est interprété. La version est fidèle mais le choix surprenant tant l'univers d'Aline et celui du cantalou sont à mille lieux". Mille lieux? allons, allons... Murat est aussi "pop" (puisqu'Aline est très attaché à ce terme): il a adoré les Pale Fountains, auquel on a comparé Aline, a écrit "le cri du papillon", ou "tout est dit", et fait rythmer ses mots sur "a bird on a poire"... et à voir bouger sur scène Romain, avec un côté crooner ironique, je me dis qu'il a peut-être tiré la même leçon de Murat que Dominique A et P. Katerine. En tout cas, en lisant le choix de Romain pour ses "10-chansons-que-l-on-devrait-connaitre-par-coeur", on se dit qu'il a des goûts très éclectiques et n'a pas peur de faire de la variété : Lili de Chatel, du Bardot, Diabolo Menthe, salut les amoureux de Dassin, du Balavoine... Concernant le Festival "les belles journées", Romain m'a dit à quel point il trouvait l'idée d'un festival réservé aux indé français bonne. Arnaud lui a exprimé sur mon mur qu'il fallait absolument soutenir ce festival "coui..... courageux" -voulait-il dire- , "la première fois qu'un tel plateau est monté, avec une vraie cohérence".
Oui, c'est pour ça que je fais autant d'articles sur le festival! Mais on verra à l'avenir si le concept (festival payant pop/rock indé français) permet de rassembler plusieurs milliers de personnes comme le parc des lilattes le permet et comme c'est l'ambition de la municipalité, avec une "zone de chalandise" régionale ou nationale... et il faudra du temps pour l'imposer. Avec cette programmation qui reste "exigeante", à court terme*, un modèle gratuit façon Rock en Stock (Cluses), Uriage en Voix**, ou intermédiaire (Autrans cet été) permettrait d'assurer l'affluence et surtout de faire découvrir tous ces talents privés d'accès au grand public... et qui pourtant ont largement de quoi plaire... (et bien sûr d'assurer le rayonnement de la ville de Bourgoin-Jallieu, en la faisant apparaitre branché, Le Maire premier soutien du projet, que l'on aura vu dansé sur Aline, l'a compris, cf ses commentaires sur son blog), mais pour cela, il faudrait plus de budget.. L'absence d'hébergement type camping peut être aussi une question.
*J'ai parlé du festival à plusieurs "locaux": pour des amateurs de musique "branché", le festival était assurément pas cher (30 euros les deux soirs en réservation), mais pour des curieux, ne connaissant aucun des artistes présents, cela faisait cher (25 euros la soirée sur place).
** Là, la place risque de manquer dans le parc..
- Ca va? J'ai suffisamment écrit de conneries? Oui? ah... décidément... mais je vais encore quand même, vous donner quelques impressions. Mais d'abord, une série de photos:
Vous pouvez en profiter pour étalonner votre écran:
Non, Arnaud Pilard ne joue pas de la flute avec son micro. Il y a un pipeau derrière:
Alors, Aline aura chanté notamment "la vitre électrique", "les anglais morts" (nouveau single), "monteurs", "j'aboie et puis je condense", "la venus désarmée", "les raies sonnantes cacher" très Daho des années 80 -l' intitulé des titres est donnée sous réserve*-, et aussi une reprise des Désaxés ("tout ce que je veux" meilleur que l'original), groupe que Romain nous invite à (re)découvrir.
*Le chanteur nous invitant à plusieurs reprises à ne pas nous tromper.
Alors, Aline, c'est de la pop façon ligne claire (pas de saturation façon concert de Murat), et c'est magnifique quand c'est totalement entrainant (les singles, les instrumentaux)... Quand la mélodie est moins réussie... (et après plus de 4 heures de concerts), on peut se déconnecter, même si le groupe sonne magnifiquement et fait bien le show (peut-être ce côté provincial ou de ne pas vouloir apparaître branché à tout prix).
3 vidéos au son saturé: Menteur, la vie électrique, je bois et puis je danse.
Et on reparle vite d'ALINE : sessions "monte le son" sur France 4 dans les prochains jours avec "tout est dit".