Publié le 26 Septembre 2010

 

Inter-ViOUS et MURAT-, numéro 7 :  

 

ERIK ARNAUD   (2e partie)

 

 

 

Chapitre 2:

                   Après la convocation, dans la première partie, de Neil Young, Gérard Manset... et a little, d' un chanteur auvergnat du nom de Murat ...

                   Où  l'on glisse un moment sur "Courchevel", le nouvel album de Florent Marchet auquel Erik a participé...  pour en terminer sur les questions rituelles de l'INTER-ViOUS et MURAT... et de très étranges fantasmes.

 

 

 

 

 

                                                                                                      

               

- Vous parliez du travail avec Florent Marchet… Pour COURCHEVEL, est-ce que vous avez partagé les consoles avec Stéphane Prin (qu’on associe forcement à Murat )  ou vous avez travaillé en parallèle ? Est-ce que vous avez évoqué Murat ensemble ?

 

 

ERIK ARNAUD: Non je n’ai pas du tout travaillé avec Stéphane Prin. Stéphane, que je n’ai rencontré qu’une seule fois quand il mixait Gargillesse de Florent, s’est chargé d’une partie du mix. Moi je me suis occupé d’une grosse part de l’enregistrement donc son travail est venu après le mien. Malheureusement je n’ai pas pu assisté au mix…

 

 

 

 

 

- J’espère pouvoir poser quelques questions à Florent bientôt mais, est-ce que vous pourriez nous dire quelques mots sur "Couchevel" (sortie le 11/10/10) ?

 

 

ERIK ARNAUD:    Courchevel est un album charnière pour Florent il me semble car il a choisi de ne faire aucune concession dans la couleur musicale tout en recherchant je crois une forme de succès public : il a utilisé les instruments qu’il avait envie d’utiliser et surtout, et là je parle de mon travail avec lui, il a souhaité dès l’enregistrement obtenir une couleur et une direction musicales  très marquées. Exemple : au lieu d’attendre le mix et donc de se réserver la possibilité ou non de compresser un piano ou de mettre de la distorsion sur une batterie, et bien on faisait ce choix directement à la prise. Il y a deux avantages à procéder comme cela : le premier est d’avoir tout de suite une couleur et une intention qui mettent sur les rails et qui sont très motivantes pour terminer le morceau. Le deuxième est que l’on gagne du temps au mix puisque quasiment toutes les options en termes d’effet ont été prises. D’une certaine façon, en enregistrant de cette manière on commence aussi à mixer à la prise. Les inconvénients ? Si on s’aperçoit en cours de route que la direction n’est pas bonne, il faut tout refaire mais ça vaut le coup de prendre ce risque en sachant que c’est plus facile si on connaît bien l’artiste qu’on enregistre. Cela demande vraiment d’être sur la même longueur d’ondes. Autre inconvénient : le mixeur se retrouve parfois avec des bandes avec lesquelles il doit composer ; à moins de réenregistrer, pas moyen pour lui d’enlever un delay, une distorsion ou une compression déjà enregistré.

Pour revenir à Courchevel, il y a une chanson au moins aussi géniale que ‘Le terrain de Sport’ sur son premier album, c’est ‘L’eau de Rose’ : refrain et mélodie imparables, un poil dérangeante dans le texte mais contrebalancée par une musique plus positive. Une merveille d’équilibre.

 

 

 

- Revenons à vous…. Benoit Crevits, un ami facebookien, écrivait dans pop news: "Erik Arnaud évolue dans un monde de frustrations, de regrets. Le point de rupture après les humiliations, les découragements, est généralement la source de son inspiration".  Magic! préférait mettre en exergue la phrase : "j'ai trop de choses à dire tellement je suis heureux"....  Est-ce que le bonheur conjugal a modifié votre inspiration? (Jean-Louis Murat  disait enlever de la noirceur dans ses morceaux -et être plus chaste...- du fait de son statut de "papa").

 

 

ERIK ARNAUD : Non le lien n'est pas aussi direct que ça. Etre marié ou pas, avoir des enfants ou pas, tout cela doit sûrement influencer l'écriture mais il n'y a pas de prise de conscience, une sorte d'avant et d'après. Avoir des enfants, c'est clair qu'il y a un avant et un après, mais ça n'est pas aussi radical en termes d'influence dans la musique ou l'écriture. En tout cas pas pour moi. Ce sont des événements de la vie qui, au même titre que d'autres, ont une diffusion lente dans la production artistique. On sent sûrement leur influence mais bien après je crois. Mais il est possible que tout cela ait un impact sur les prochaines chansons. Je ne suis plus la même personne qu'il y a 3 ou 4 ans non plus donc on verra ce que je vais écrire d'ici quelques temps. Pour l'instant, je n'en sais absolument rien...

 

 

 

- Concernant la production musicale de Murat,  ce qui a pû jouer, comme il l’a dit, c’est qu’il a le souhait de rester auprès de sa famille… mais c'est vrai que l'inspiration reste la même (bien qu'on puisse parler de 16 heures qu'est-ce que tu fais?).  

 Est-ce que dans votre œuvre, vous avez une chanson qui vous fait penser à Murat, ou dont Jean-Louis Murat aurait participé à l’inspiration ?  

 

 

 

ERIK ARNAUD:  Non pas directement, mais j'avais intitulé une de mes chansons « Comme Au Cinéma » (sur l'album Comment Je Vis) et je ne me souvenais pas à l'époque que Murat avait écrit une chanson qui portait ce même titre sur l'album Venus. Coïncidence ? On ne parle pas du tout de la même chose en tout cas dans ce morceau.

 

 

 

 

- Vous avez déjà évoqué votre période préférée de Murat... mais votre album préféré?  et s'il fallait retenir 3 titres?

 

 

ERIK ARNAUD:   Pour l'album, je dirais Venus. 3 titres ? 'Le Lien Défait', 'Aimer' et 'Foule Romaine'.

 

 

 

  

-  Vous avez évoqué l'avoir vu sur scène... Vous rappelez-vous où?  Des souvenirs particuliers?

 

 

ERIK ARNAUD : Oui c'était en 2007 à Cluses. Très bon concert mais je me souviens surtout d'avoir rencontré une personne très gentille et chaleureuse. Bien loin des clichés et du maniérisme du 'star system', très affable et très simple, vraiment quelqu'un de bien... vraiment.

 

 

 

- Quels sont vos projets ? Est-ce que quelques dates vont être programmées en province ?

 

 

 ERIK ARNAUD : Malheureusement pas encore de dates prévues en province mais je vais m’occuper de ça prochainement. Quant aux projets : écrire de nouveaux morceaux, en français ou en anglais, je ne sais pas encore…

 

 

-  En anglais?  Je suis surpris!   Une façon définitive d'"emmerder la chanson française" pour reprendre un des vos titres de 1998 ?

 

 

ERIK ARNAUD:  Quand j'écris une chanson, la mélodie de chant qui me vient, je la chante toujours dans une espèce de 'yahourt' anglais (il en reste parfois quelques traces sur les versions définitives, sur Cheval par exemple). Comme je mets un temps fou à écrire les textes en français et que je me débrouille pas trop mal en anglais (j'ai fait une fac d'anglais et suis prof d'anglais remplaçant cette année), je me dis que j'irais peut-être plus vite à écrire une chanson si elle était en anglais.     Mais bon, tout ça c'est de la théorie puisque je n'ai pas encore essayé... Peut-être aussi que l'anglais peut être une étape pour ensuite aller vers le français. Je cherche peut-être aussi une manière de désacraliser le texte en français et aussi je crois d'alléger le propos. J'écris toujours un texte en français où chaque mot doit faire sens, du coup, c'est peut-être parfois dense et indigeste, ça je peux le comprendre ! Impossible pour moi de mettre dans un texte des expressions du genre "vaille que vaille" ou "je me suis levé ce matin et j'me suis fait un café...".

 

 

 

 

- Vous dites que vous allez vous occuper de trouver des dates de province...  Est-ce que cela veut dire que la petite entreprise Erik Arnaud se passe de tourneur, de manageur? Vous faites tout?

  

 

ERIK ARNAUD:   J'avais plus ou moins un tourneur mais je crois qu'il a eu du mal à trouver des dates et comme je ne lui ai pas mis la pression, il y a eu une sorte de quiproquo entre nous : lui croyant que les concerts ne m'intéressaient pas trop et moi pensant que je n'étais pas leur priorité, je les laissais tranquilles... Donc du coup, je vais essayer de trouver des dates dans des petits lieux et m'adresser aux assos qui ont leur programmation dans des lieux genre petits clubs, bars... On joue à 3 dans une formule techniquement légère donc financièrement on est très souples et puis j'ai vraiment envie de jouer plus ces chansons car je prends de plus en plus de plaisir sur scène. Je n'ai pas de manager non plus, pas que je ne veuille pas mais voilà c'est une histoire de rencontre je crois et celle-ci ne s'est pas encore faite... Et surtout, personne ne s'est encore proposé !

 

 

 

- Pour en revenir aux projets, il semble donc qu'on ne sera pas obligé d'attendre 8 ans pour écouter un nouvel album d'Erik Arnaud! Vous vous êtes fixé une date butoir?

  

 

ERIK ARNAUD:   Non pas de date butoir mais moins de 8 ans, ça c'est sûr.

 

   

-  Pour finir, imaginons que Jean-Louis lise l'interview et vous appelle : "grizzly bear, chiche?*" , vous acceptez de l'aider aux manettes?                                                                                    * cf partie 1

 

 

ERIK ARNAUD:     Bien sûr que j'accepte. Toutefois il est quand même très rare que des artistes avec de la bouteille se risquent à se remettre en question de manière radicale. Avec le temps, ils se font souvent une idée précise de ce qu'ils veulent et finalement laissent peu de marge de manoeuvre aux gens de 'l'extérieur'. Ils ont souvent un savoir-faire qui a fait ses preuves, une équipe de musiciens qui fonctionne, un entourage parfois frileux et tout ça fait que ce qui est pour eux une remise en question n'est parfois qu'un simple micro-ajustement vu de l'extérieur (changer un musicien, changer de studio, changer d'ingé son). Non, ce qui est radical, c'est d'enlever complétement le chanteur de son contexte habituel, de le prendre à nu lui et ses chansons et de renouveller entièrement la garde-robe et de le déstabiliser. Malheureusement avec l'âge, ils ont plutôt envie de confort et d'être rassurés que d'être déstabilisés. Dans le genre, j'aimerais bien voir Manset dans de nouveaux habits. Avec Florent Marchet, c'est ce qu'on a essayé de faire avec Clarika. On a pas mal fantasmé sur l'idée de bosser de cette manière avec Manset, Murat ou Delerm par exemple... Qui sait ?

 

 

 


 

Interview réalisée par mails du 17/04/2010 au 26/09/2010 inclus !

Dans cette interview, aucune question ne traitait directement de la crise du marché  du disque... mais c'est bien la merde quand même.

 

copyright Pierrot-surjeanlouismurat@. 2010



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Un grand merci à ERIK ARNAUD.

erik arnaud-murat

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LE LIEN EN PLUS :

 

 

-  Chronique de l'armure : 

 

 dans Magic: http://www.magicrpm.com/pop.php?q=artistes/erik-arnaud/videos/vies-monotones-reprise-de-manset

Sur Pop News :  http://www.popnews.com/popnews/erik-arnaud-l-armure/

Chez Baptiste Vignol:  http://delafenetredenhaut.blogspot.com/2010/07/le-cru-et-le-cuit.html

Benzine MAG:    http://www.benzinemag.net/2010/02/25/erik-arnaud-larmure/

 

- http://www.monopsone.com/?artist&id=15

Retrouvez une petite bio sur le Label d'Erik....

 

- et.. et... après avoir commandé "l'armure" sur http://www.erikarnaud.com/

vous pourrez y télécharger GRATUITEMENT :  le EP 4 titres   "c'est pas l'enfer"  :  http://www.erikarnaud.com/discographie.php

 

 

 - VIDEOS :

 

Une autre version live de "Cheval" :

 

 
 
Abiguael :
 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #inter-ViOUS et MURAT

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Publié le 26 Septembre 2010

 

Bon, un petit point sur ce concert... même si je n'ai pas réussi à dénicher grand chose pour l'instant (Nice et Var-matin n'ont rien publié)... même si j'ai amené Amélie à se méler à mes mots sur le blog et à donner quelques impressions:

 

 

  • alors....un génialissimmmmmmme murat comme je m'y attendais ,un artiste complet comme on en voit de moins en moins:quelle claque!! par contre passer en première partie de Christophe ,j'ai pas trop compris.Juste 1 h de concert contre 2 h pour Christophe ,Jean-louis a d'ailleurs lancé un "Désolé mais les premières parties n'ont droit qu'à 1 h de concert" quand son public réclamait une dernière chanson..Bref on en attendait plus!!!   J'ai un peu honte de dire que nous nous sommes sauvés ,pas de Christophe pour nous ;pas notre style ...Comme je le disais en plaisantant à mon mari :"Je croyais que c'était un chanteur mort !!" (me suis trompée je pensais à CJerome ...ouh la vilaine!!!) Vive murat!!!!

 

1 heure contre deux... oui, cela a fait parler un peu... et le JLM de FB a tenu à préciser que le contrat d'engagement de Jean-Louis Murat était de faire la première partie de Christophe et donc de ne jouer qu'une heure.  Ce n'était pas très clair dans la communication de ce concert!  On peut penser que Jean-Louis Murat aurait préféré jouer un peu plus longtemps... puisqu'il n'a pas joué* depuis deux mois... et que la salle était pleine!!

 

Les autres commentaires laissés sur FB indiquent  un concert très énergique, "le Murat était énorme et intense, autant violent que doux" selon Noëlle... alors que Christophe qui a suivi était selon elle, dans un état d'ébriété (j'ai regardé sur deux forums consacrés à Christophe s'il y avait des commentaires mais rien là non plus).  Un autre Facebookien souligne la qualité du set rock... mais regrette le manque "d'ambiance muratienne"...   C'est sans doute un représentant de la branche murat- canal historique, qui regrette régulièrement  des athmosphères  que je qualifierais de plus "ambient"...   

 

* en parlant de "jouer" : cette série de concert à Cannes est financé par le CASINO Barrière qui se trouve au sein du Palais... 300 000 euros au total... Les casino ayant  l'obligation de réaliser des actions culturelles...

 

 

 

Allez, pour finir un petit rappel:

un beau mois d'octobre en perspective:

1 octobre 2010 / Centre Culturel Yzeurespace / Yseure (03)
8 octobre 2010 / l’Odyssud / Blagnac (31)

15 octobre 2010 / Festival de Marne / Villiers sur marne (94)
16 octobre 2010 / Théâtre du Luxembourg / Meaux (77)
21 octobre 2010 / Centre Culturel / St Genis Laval (69)
23 octobre 2010 / Centre Culturel / Rombas (57)
26 octobre 2010 / Maison de la Culture / Tournai (BE)

 

J'ai ma place pour Saint-Genis... numéroté...  Les meilleurs rangs (à partir du 3e) étaient pris... et aussi pour Saint-Chamond.

 

Entre Murat, Marchet au Kao, Syd Matters et les Delano,  et le VOYAGE DE NOZ dont on croise le chanteur aux concerts de Jean-Louis (concert à tout bout de chant, croix-rousse)... je n'aurai jamais fait autant de concerts en si peu de temps... Ca permettra en tout cas d'alimenter le blog!

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 24 Septembre 2010

 

 

Inter-ViOUS et MURAT-, numéro 7 :  

 

ERIK ARNAUD  

 

                    

                 J'avais déjà tenu à vous parler d'Erik Arnaud dans une petite chronique de "l'Armure",  son 3e album "remarquablement vaste et généreux,  procurant un sentiment d’achèvement et de complexité" selon Magic!, et je suis content de le remettre à l'honneur aujourd'hui.

                Je l'ai contacté voilà quelques mois car j'ai vu qu'il était "friend " de  Jean-Louis Murat sur FB ou myspace...  Quelques autres indices dans la sphère muraphile, hors la qualité de sa production,  m'indiquaient que j'avais le client idéal pour une nouvelle inter-ViOUS et Murat  : son compagnonnage avec Florent Marchet,  son goût avoué pour Gérard Manset et aussi le partage d'une scène avec Murat un certain 7/7/7... à Cluses. 

                 Nous avons pris un temps certain par nombreux échanges de mails pour la réaliser, confirmant ainsi le fait qu'Erik Arnaud aime prendre son temps mais surtout qu'il est d'une grande gentillesse... s'excusant mille fois de son manque de temps quand il tardait pour répondre, ou acceptant de réaliser une photo originale...  bien loin de l'image un peu arrogante et cynique de ses deux premiers albums.  D'ailleurs,  cette "inter-ViOUS et MURAT" est interactive : n'hésitez pas à réagir et à poser des questions complémentaires, il y répondra!                           

                 

erik-arnaud-murat.JPG

                                                                                     Erik Arnaud-surjeanlouismurat-blog de Pierrot

 

 

 

 

Erik Arnaud bonjour,
 

 

J'ai dans les mains l'édition limitée de "L'armure" (encore disponible sur votre site). C'est un bel objet (long digipack), avec une photo quelque peu surprenante... qui donne déjà un point commun avec Murat, celui de poser nu! On distingue aussi des pochettes de disque que je n'ai pas reconnues...

 

 ERIK ARNAUD : Merci d’avoir acheté le disque. Je suis content qu’il te plaise (l’objet et les chansons).   Quant aux 33T qui figurent sur la pochette, en fait il y en a 3 : contre la cheminée (Neil Young, Everybody Knows This Is Nowhere), dans le placard au fond en haut à gauche (Elvis Costello, This Year's Model) et sur le lit (Iggy & The Stooges, Raw Power). Outre le fait que ce sont 3 artistes que j'aime, les pochettes de ces albums reflètent une esthétique (grain et couleur) que je voulais pour la pochette de L'Armure : celle des couleurs chaudes, granuleuses, vaporeuses des années 70s. Il y aurait aussi plein d'autres raisons...

Pour le choix de cette photo, c'est un ami photographe qui avait repéré ce lieu : ancienne école privée catho (avec pensionnat et chapelle) abandonnée depuis 30 ans. Il y avait fait de nombreuses photos dont cette chambre qui était celle du directeur du pensionnat, chambre restée telle quelle, portant seulement les traces du passage de quelques squatteurs. Hormis les 3 albums pré-cités, rien n'a été rajouté ou réarrangé : le lit simplement déplacé de 20 cm, le slip qui était au sol a été posé sur le matelas...

 

 

 

- Ah, oui... On voit bien  l'Elvis costello sur la photo  mais moins sur l'impression du digipack...  Mais forcement, puisque vous parlez de Neil Young, il faut  qu'on s'y arrête !  Quand les critiques parlent de Murat, avant, ils faisaient souvent référence à Manset.. maintenant, c'est le plus souvent à Neil Young.  Murat, quant à lui, a parfois tenté de s'en démarquer... disant par exemple que c'était un bon mais en Division 2!!... Le canadien fait partie de vos références? Que pensez-vous de la comparaison avec  Murat? 

 

 ERIK ARNAUD :  Oui j'ai découvert Neil Young quand j'avais 15 ans avec la compilation Decade donc ça laisse des traces... Je ne jetterais rien du Neil Young des années 60 et 70.   Il n'y a pas beaucoup d'artistes ou de groupes dont au moins une dizaine d'albums peuvent vous marquer autant. Quant à la référence à Murat, j'avoue n'avoir jamais compris. Peut-être lorsqu'il s'est mis à porter des chemises à carreaux ? Le tournant je crois, c'est en 99 et l'album Mustango, lorsque Murat a commencé à regarder vers les Etats-Unis (il portait des T-shirts Swell en concert, a bossé avec les mecs de Calexico, il est venu chez Labels...).    Tout le monde s'est dit que Murat devenait plus indé et comme il habite dans le middle-west français, c'était donc plus cool de le comparer à Neil Young qu'à Paul Buchanan de The Blue Nile. La seule fois où je l'ai rencontré, on n'a pas parlé de ça mais je crois qu'il avait tout simplement envie d'un peu plus d'électricité et de guitares dans sa musique.

 

 

 

- Sur Neil Young (que j'avoue méconnaitre), vous m'étonnez quand même en ne discernant aucun rapprochement possible notamment dans le tournant blues/folk électrique des dernières années de Murat?  

 

 

ERIK ARNAUD On a voulu faire de Murat le « loner » français tout ça parce qu’il s'est mis à la guitare et aux chemises à carreaux et qu'il habite dans un coin perdu. Sur la forme, ça peut se comprendre, mais sur le fond, c'est-à-dire la personnalité de Murat, sa musique et ses textes, la référence à Neil Young me semble un peu tirée par les cheveux. Rien ni personne ne ressemble à Murat ou Neil Young, ils sont vraiment uniques. J'imagine que la référence à Neil Young c'est aussi une forme de consécration. Comparer Murat à Neil Young, pour le public et les médias, ça peut vouloir dire : voilà un artiste qui est toujours là 25 ans après ses débuts, qui a une discographie plutôt importante, qui est un chanteur respecté et qui ne fait aucune concession. Ils ne sont pas beaucoup en France dans ce cas, non ?

 

 

- Vous parliez d'une  rencontre avec Murat, était-ce à Cluses où vous accompagniez Florent Marchet en première partie de Murat? Quels souvenirs en gardez-vous?  Vous connaissait-il (lui qui ne dit ne pas trop écouter de nouveautés)?

 

 

ERIK ARNAUD :   Oui c'était à Cluses. C'était la 1ère fois que je lui parlais. Je savais qu'il me connaissait car en 2002, après la sortie de mon 2ème album, il m'avait fait savoir qu'il me proposait une de ses 1ères parties à La Cigale mais finalement ça n'a pas abouti (il a choisi le groupe Venus je crois). Nous avons été collègues chez 'Labels' mais on ne s'était jamais croisé. J'ai rencontré quelqu'un de très sympathique et chaleureux qui m'a tout de suite demandé quand j'allais sortir mon 3ème album (on était en 2007). Bien entendu, cela m'a fait plaisir venant de Murat mais c'était surtout un encouragement de plus pour que je termine ce disque. Je garde le souvenir de quelqu'un d'accessible, bavard, franc et généreux, exactement l'image que je me faisais de lui. Très bon moment passé avec lui.

 

 

 

-  et ce n'est pourtant pas l'image qu'il donne toujours, hélas!  Notamment, en étant assez  avare en compliments sur  ses collègues français... mais comme quoi, entre deux disques américains, il les écoute...   Ce positionnement un peu provocateur envers la chanson française  est un de vos points communs avec Jean-Louis Murat, même si vous, vous êtes allé jusqu'à le chanter :  “Malgré tout, j’emmerde la chanson française/Après tout, que sont les deux tiers de l'iceberg, sinon merde, clichés, musique pour chien/Sinon, merde, clichés, du bruit pour rien” disiez-vous dans votre premier album.    

             Autre point commun: la référence à Manset... revendiquée de votre côté (dans votre premier  album, vous le citiez;  par la suite,  vous avez créé une structure du nom de Matrice, et vous reprenez "vies monotones" sur l'armure). Du côté de Murat, c'est plus compliqué... Qu'est-ce que vous pensez de la comparaison entre ces deux artistes? Comme pour Cohen et Neil Young,  c'est une cliché de journalistes? 

 

 

ERIK ARNAUD :Tout comme la comparaison avec Neil Young, celle avec Manset confirme le statut un peu à part de Murat dans la chanson française. A mon sens, ce n'est pas tant les points communs qu'il faut chercher entre ces artistes mais plutôt ce qui les différencie des autres. Leur seul point commun c'est justement d'être différents ! Du coup, hormis un univers très personnel, je cherche encore la connection Murat/Manset... Musicalement peut-être (Murat pré-99) : une instrumentation/production propre sur elle (gros studios...) avant tout au service de la voix et des textes. Pour les deux, le studio n'est pas un lieu d'expérimentation, de recherches sonores. Il faut y travailler vite et bien. Chez l'un comme chez l'autre, j'aimerais bien entendre un jour un disque avec un peu plus de prise de risques à ce niveau-là (un Murat produit comme le dernier Grizzly Bear par ex.).  Sinon pour les textes, hormis une certaine poésie commune, et c'est là une impression très personnelle, je ne vois pas trop de ressemblance entre un Murat séducteur, romantique et exalté, et un Manset plus clinique et exotique. Quand même : en utilisant des mots et des expressions pas facilement « chantables », ils ont tous les deux un rapport au français chanté totalement décomplexé qui fait qu'ils débordent largement du cadre de la chanson française classique (chansonnier ?).  J'aime bien le Murat sur scène qui chante le français comme un vrai rocker, c'est-à-dire sans la grandiloquence et le maniérisme (la gestuelle surlignant la parole) que l'on rencontre parfois chez le chanteur français à texte.

 

 

 

- Et bien, je dois dire que je suis mal pour rebondir... car c’est plutôt bien vu!!… sur la rapidité du travail de studio, sur la volonté d’être « différent »,  mais sur le chant, on peut noter que Jean-Louis Murat n’a pas craint aussi d’aller le maniérisme (Dominique A  : «  en 1989, l'album de Jean-Louis Murat Cheyenne Autumn a été un tournant. A nouveau, on avait le droit de chanter comme Jean Sablon, comme si on venait d'inventer le micro et qu'on pouvait roucouler sur fond de synthétiseur lamentable » ), manièrisme  qu’on peut retrouver dans la tournée actuelle avec « oiseau de paradis »… C’est un signe de sa liberté… liberté que Manset prend de plus en plus:  dans le titre « quand on perd une ami », dans l’album « manitoba »… c’est assez frappant je trouve. Dans « l’armure », j’ai l’impression que vous avez osé beaucoup plus ces variations ? 

 

 

ERIK ARNAUD :   Je ne sais pas trop ce qu'est le maniérisme mais personnellement quand je le ressens chez un chanteur c'est comme une impression de « trop » : trop de démonstration, trop de pathos, trop de réserve... Comme un « trop » ou paradoxalement, un « pas assez », de quelque chose. La liberté pour le chanteur c'est de trouver sa place et d'évoluer entre ces deux limites que sont le « pas assez » et le « trop » : en-deçà et au-delà se trouve le maniérisme. C'est quand il est dans ce cadre plus ou moins large, toujours fluctuant et très personnel qu'en tant qu'auditeur on y croit. Mais rien n'empêche le chanteur de sortir du cadre et tant mieux s'il repousse ses limites tant qu'on y croit. En tant que chanteur, on a le droit et la liberté d'évoluer mais rien ne dit que le public vous suivra... Pour l'anecdote, plusieurs personnes m'ont dit ou ont écrit entendre des inflexions à la Obispo sur mon dernier disque... C'est plutôt flatteur, non ?... Comme quoi... Blague à part et pour revenir à Murat, je trouve qu'il n'y a pas trop de maniérisme chez lui. Hormis quelques petits gémissements d'animaux ici ou là mais ça c'est le Murat sexuel et sensuel, donc ça va. Pour Manset, c'est différent : sur ces derniers disques, il chante de plus en plus aigu sur certains morceaux, c'est à la limite parfois. Je suis pas sûr d'aimer la voix du Manset vieillissant. Sinon je ne sais pas si il y a du maniérisme chez lui. En tout cas, il sera toujours masqué par un mauvais goût quasi systématique dans le son des guitares électriques. Ce mauvais goût (relatif), sorte de guitare au son FM, est d'ailleurs devenu une marque de fabrique (depuis Matrice et sur tous les albums des années 90) qui sert ses chansons au final.

 

 

- Obispo....je n'avais pas  trouvé (malgré le bonnet), mais oui, pour le fait d' oser aller un peu dans l'aigu... Quant au mauvais goût de Manset,  c'est effectivement ce que l'on lit assez souvent... Il correspond sans doute à son désintérêt de courir derrière toute modernité (excepté le digital sur Le langage oublié) et aussi à des goûts musicaux... et là, y 'a un petit point commun avec Murat... c'est-à-dire un goût pour le rock sudiste (Bob Seger pour Manset) difficilement compréhensible pour... disons....  un "critique musical pop moderne" (sans viser personne en particulier!)... qui, dans le dernier album de Murat, pouvait regretter des influences à la Dire Straits, ZZ top...   Qu'avez-vous pensé du "cours ordinaire des choses"?

 

 

ERIK ARNAUD : J'ai eu ma période Dire Straits et ZZ Top (et j'avoue sans honte réécouter certains morceaux : Murat aurait très bien pu chanter 'Blue Jean Blues' de ZZ Top d'ailleurs...). Le dernier album de Murat est quand même encore loin de ce genre de référence même si il y a pas mal de guitares blues-rock sur ce disque. Je ne sais pas trop quoi penser de ce disque. La première virée américaine de Murat pour l'album Mustango me touche beaucoup plus. Je crois même qu'après ce disque, j'ai légèrement « décroché »  de Murat. De Cheyenne Autumn à Mustango, tout me plaît, les réussites comme les échecs. Après, j'ai un peu l'impression qu'il est devenu boulimique et très soucieux de la discographie qu'il va laisser avec malheureusement la quantité comme une de ses premières priorités.

 

 

 

- Et la "LILITH" alors? Ce qui m'étonne un peu, c'est que vous êtes plutôt un guitariste, que l'on a vu vos goûts musicaux... mais que vous préférez la période synthétique de Murat?

 

 

ERIK ARNAUD : J'avoue être passé un peu à côté de celui-là. Le single qui était je crois « Le Cri du Papillon » ne m'a pas vraiment donné envie de rentrer dans l'album. Je ne l'ai écouté qu'un peu plus tard. Je préfère le 2ème CD et notamment « Emotion » et « Se Mettre Aux Anges ». Hormis Mustango, je préfère en effet le Murat synthétique. Il faudrait qu'il mélange les deux sur un prochain album. Il fait tellement de disques qu'il pourrait au moins essayer...

 

 

  

- oui, je suis d’accord avec vous… Il faudrait peut-être pour cela de nouvelles rencontres… D’ailleurs, il y a peut-être une équivoque à propos de Murat :  Manset parlait de repli problématique (ce qui est quand même comique !) …  alors que Murat, même s’il se « produit », a quand même le souhait de se renouveler et aussi de livrer sa musique à d’autres (cf l’enregistrement à Nashville… et des projets avortés d’enregistrer en Afrique ou en Irlande).

Mais qu'est-ce que vous entendez par "les réussites comme les échecs"?  Vénus?

 

 

ERIK ARNAUD : Je pensais plutôt à Dolorès qui sans être un échec artistique (loin de là) et commercial (ça je ne sais pas trop) représente une sorte de cassure chez Murat. Disons qu'avant de vivre un échec artistique et commercial, il a préféré le devancer en frappant à la porte du label d'à côté (en passant de  Virgin à Labels) et en se rapprochant d'une culture plus rock et indé (sa volonté d'enregistrer avec Calexico). J'ai un peu l'impression que Dolorés était son dernier grand disque commercial - ou plutôt à visée commerciale avec gros budget, gros studio, etc... - et qu'après il a muté (fini les gros studios, les longues séances d'enregistrement, les claviers, le romantisme à tout va...). Et même si j'ai une préférence pour sa première période, je trouve sa mutation très réussie.

 

 

                                                                                                      

 

- Pour en revenir à la comparaison avec les deux M.,  difficile de trouver un article sur "l'armure" qui ne commence pas par "Erik Arnaud a pris son temps"... alors qu'on a évoqué la rapidité de Murat et Manset en studio. Vous avez depuis quelques temps l'expérience d'ingénieur du son, est-ce que pour vous l'expérimentation en studio ou du moins, qu'on se laisse du temps pour "creuser des pistes",  est importante ?

 

ERIK ARNAUD Pour mes propres chansons, prendre son temps est primordial car comme je suis tout seul à la barre, je passe sans arrêt du rôle de compositeur à celui de metteur en sons. Et comme il m'est impossible de faire correctement les deux en même temps, j'ai besoin de recul sur chacun des ces deux aspects avant de passer à l'autre. Prenons un exemple : quand je suis en studio avec Florent Marchet, je ne me concentre que sur la mise en sons des instruments les uns par rapport aux autres dans le contexte d'une chanson déjà écrite par Florent. Sauf s'il me le demande, je ne me mêle pas de la compo ou des arrangements, je me concentre uniquement sur la matière sonore et sur les choix que je pourrais faire pour aller dans le sens de la chanson et lui donner encore plus de personnalité. De cette manière, je peux travailler très vite et en ce sens on en revient aux propos de Murat et de Manset sur le travail rapide en studio. Cela n'est possible que quand on travaille en équipe : chacun amène sa pierre à l'édifice et au final c'est le chanteur qui tranche. On ne gamberge pas car avec l'émulation et l'énergie, on est amené à prendre des décisions rapides.

Quand on est seul, cela n'est pas facile de prendre toutes ces décisions en même temps et rapidement (est-ce le bon accord, la bonne guitare, le bon micro, le bon réglage de son... ?). La solution c'est de s'organiser un peu, en tout cas c'est ce que je vais essayer de faire... Comme par exemple régler les questions fondamentales d'écriture avant tout enregistrement (avoir au moins 90% de la structure et des paroles). Une fois qu'on a ça, on est plus libre de penser à la mise en son en faisant des choix très marqués et identifiés. Creuser des pistes, me concernant, c'est beaucoup s'en remettre au hasard car je n'ai ni formation musicale ni formation technique donc cela prend du temps. Mais c'est tellement agréable de trouver un truc qui marche, une direction sans pouvoir l'expliquer techniquement. Il y a une part de mystère qu'il faut absolument préserver.

 

La suite de l'interview :  http://www.surjeanlouismurat.com/article-inter-vious-et-murat-erik-arnaud-2e-partie-57674350.html

_________________________________________________________________________________________

 

LE LIEN EN PLUS:

 

 - les sites officiels:

http://erikarnaud.com/

http://www.monopsone.com/?artist&id=15

www.myspace.com/erikarnaud

 

-  Vidéos :

 

Erik parle de MANSET et chante "vies monotones"  "pleine de gravité et d'espoir"

 

 

Reportage de France 3, avec du bout de live:

 

 
 Reportage sur TV TOURS :
 
CHEVAL en live (avec le groupe):
 
_______________________________________________________________________________________
- et pour finir (temporairement) : une interview centrée sur "l'armure" par M. CREVITS:
ECOUTEZ ET ACHETEZ L'ARMURE!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #inter-ViOUS et MURAT

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Publié le 23 Septembre 2010

Julia Roberts fait encore recette
14h : Julia Roberts fait encore recette
14h : Julia Roberts fait encore recette
14h : Julia Roberts fait encore recette hiMedia
A la première séance parisienne de ce mercredi 22 septembre, les spectateurs ont succombé au charme de Julia Roberts. Mange, prie, aime a collecté 1 216 entrées sur une combinaison de 64 copies. Une initiation au voyage qui n'a pas découragé les 800 spectateurs du film-polémique de Rachid BoucharebHors-la-loi. En troisième position, Milla Jovovich a réuni les 721 fans restants de la saga Resident Evil.

Ce sont Simon Werner a disparu... (642), Amore (622), Pauline et François (226) et Yves Saint Laurent - Pierre Bergé l'amour fou (170) qui se disputent le bas du tableau. A suivre...

(Source : Ciné Chiffres)
Des critiques:

Ce film à fleur de peau - autobiographique serait-il qu'on n'en serait pas étonné - scelle la rencontre de deux êtres enchaînés à leurs tourments. L'un ploie sous le poids de la culpabilité. L'autre est dévastée par le manque. Entre les fantômes qui les hantent et les spectres bien vivants qui leur pourrissent l'existence, Pauline et François avancent dans la vie tels des zombies. Parce qu'ensemble c'est tout, ils vont en s'unissant comprendre qu'ils n'ont d'autre choix, pour survivre, que de signer l'arrêt de mort du passé, aussi sûrement que le susurre sieur Murat, en charge de la musique et des chansons.

De la naissance des sentiments nouveaux à la radieuse image finale, le réalisateur - qui officia sur le tournage de Lady Chatterley- pose sa caméra dans une nature automnale dont il capte les ciels mouvants et traque les cerfs et les cèpes. Au moins autant que les larmes et les ombres ayant creusé des dépressions sur les visages des acteurs.

On lui saura gré de permettre à Laura Smet de renouer avec un rôle digne des Corps impatients qui la révéla de si foudroyante façon. Yannick Renier gagne en gravité, en autorité. André Wilms ne se dépare pas d'une étrangeté attisée dans le sillage d'Aki Kaurismaki.

Il n'est pas non plus interdit de se ravir de revoir Anémone et Marc Chapiteau qui, eux aussi, ont pris du grain et de la bouteille.

Les uns et les autres resserrent les liens entre les moments dramatiques à vif et les temps morts, si exagérément décédés soient-ils parfois. • PHL.

PAULINE ET FRANÇOIS de Renaud Fély

 

http://www.leparisien.fr/cinema/critiques-cinema/pauline-et-francois-a-fleur-de-peau-22-09-2010-1078123.php

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 22 Septembre 2010

 

Télérama : avec une belle évocation du "sentiment nouveau"...  ?

  

P&F Télérama 22.09.2010

 

  

Merci Emmanuel pour le scan. Pour réagir, l'article est aussi en ligne:

http://www.telerama.fr/cinema/films/pauline-et-francois,418953,critique.php

 

 

- Le reportage dans le journal de France 2 :  Les critiques semblent unanimes pour dire que c'est le plus beau rôle de Laura.



 

 
Ci-dessous le film vu par le journal de la CREUSE:
Extrait:

Tourné pour l’essentiel dans le Limousin, Pauline et François n’a pas bénéficié d’un très gros budget.

« 1,5 millions d’euros seulement, quand le moindre film de Kassovitz nécessite 15 millions d’euros au minimum », précise Renaud Fély.

Dans Pauline et François, les paysages creusois servent de support à une histoire d’amour trouble entre une jeune veuve peu loquace, incarnée par Laura Smet, et un accidenté de la vie, joué par Yannick Rénier (Small World, Welcome).

Peu de dialogues pour ce premier long-métrage, mais des plans lents, qui consacrent le non-dit. Des non-dits qui se transforment malheureusement en non-compris si l’on en croit les spectateurs, car des zones d’ombres demeurent.

 

 

 - Un acteur blogueur a aimé... et indique : un film avec des acteurs formidables et qui sortira dans moins de salles qu'ils n'y a de Starbucks à Paris

http://stephanecusters.blogspot.com/2010/09/mon-avis-pauline-et-francois-la.html

 

 

- Le télégramme n'a pas aimé:

http://letelegramme.com/ig/loisirs/pauline-et-francois-21-09-2010-1056545.php

 

 

- Alors que dans le Parisien, on a droit à une interview people de Laura en guise de promo du film,  Libé n'a pas jugé bon de faire un article sur le film semble-t-il : sur internet, on ne trouve qu'une ligne dans un article sur "les autres films" :

Pour Pauline et François, le cinéaste Renaud Fely dit qu’il voulait «que les personnages palpitent». Laura Smet et Yannick Renier s’aiment sur fond de verdure (pour l’œil) et de Jean-Louis Murat (pour l’ouïe).

 http://next.liberation.fr/cinema/01012291558-autres-films

 

 

Le Monde convoque lui les grands mots:

 

 

"Un village à la campagne. Pauline, employée de banque à la plastique renversante (Laura Smet), vient y commencer une nouvelle vie. Elle s'installe dans une vieille maison de campagne, et sympathise avec son voisin François. Lui aussi est très beau, ça tombe bien. Le courant passe tout de suite. Blessés par la vie tous les deux, ils ne tardent pas à se confier leur secret respectif.

Pauline est une jeune veuve, encore accablée par la mort de son mari. François a tué son frère accidentellement quand il était enfant, et fait l'objet depuis d'un chantage affectif malsain de la part de sa sœur (Léa Drucker, collègue de Pauline à la banque).

Ce premier long métrage de Renaud Fely, ancien assistant de Pialat sur Van Gogh puis de Pierre Salvadori, a beau se passer à la campagne, on s'y sent comme dans un huis clos. Cadenassée par le scénario, la mise en scène cherche son souffle dans de beaux interludes musicaux, qui soulignent, par contraste, la platitude des scènes dialoguées.

Centré sur un processus de résilience que l'amour naissant entre les deux personnages principaux leur permet mutuellement d'accomplir, le film pointe du doigt les méfaits causés par les familles sur les individus.

Que ce soit celle de François, qui lui fait payer chaque jour la mort de son frère, ou celle du mari défunt de Pauline, qui a du mal à accepter qu'elle ne s'enterre pas avec lui.

Pour ce faire, il souligne, chez chacun des personnages secondaires, des comportements d'une mesquinerie écoeurante. Faute de leur consacrer plus d'attention, ces actes définissent les personnages, et projettent une vision passablement aigrie de l'humanité."

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/09/21/pauline-et-francois-une-histoire-de-resilience-dans-la-campagne-francaise_1413861_3476.html

 

- Olivier de Bruyn du Point a aimé...  http://www.lepoint.fr/sortir-films/pauline-et-francois-joli-premier-film-21-09-2010-1239025_138.php   comme Gilles BOTINEAU d'excessif : http://www.excessif.com/cinema/critique-pauline-et-francois-6071656-760.html     et aussi Lionel Vicari:  http://www.journalventilo.fr/2010/09/14/pauline-et-francois-france-de-reanud-fely-avec-avec-laura-smet-yannick-renier-lea-drucker%E2%80%A6/ .... même si les 3 ne parlent pas de la BO.

 

 

-  Pauline et François a de la concurrence avec La Laura Smet américaine en face: Julia Roberts,  et un blockbuster français : Hors la loi...    Comme le "webmaster" officiel de JLM le rappelait : hâtez vous d'aller voir le film, et d'écouter sa musique, car  il ne sera peut-être pas visible très longtemps.... sauf au Rio à Clermont! Le film sera à l'affiche un mois...  Les amis clermontois de Jean-Louis Murat pourront s'y retrouver.

http://radio-cinemania.blogspot.com/2010/09/reprise.html

 

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Longue vie à "Sacha", un nouveau magazine musicale pour parler de la musique en français!! Ah, enfin, un mag pour moi!    Si je le trouve, je vous en reparlerai !

http://www.chartsinfrance.net/actualite/news-70954.html

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 19 Septembre 2010

- Pauline et François,  en attendant celle du téléfilm "petite"... 

B.O. belle  ou ho-B.O (cachée, tronçonnée)?

 

D'après le lien défait,  "la musique est plutôt discrète dans le film, 5 ou 6 passages tout au plus".... avec deux chansons.... Déception...  Pourtant, le webmaster du site officiel nous indique :

 

"Tourné dans le Limousin, avec Laura Smet, Yannick Renier et Léa Drucker, les muratiens y retrouveront notamment la poésie de leur auteur préféré… La musique, discrète, au service du film, comme ces notes de guitare acoustique, composées à l’image, joue néanmoins un rôle essentiel grâce aux chansons « Pauline à cheval » et « Les chevreuils »…

 

Les deux critiques ci-dessous vont dans le même sens :

 

 

- Extrait :

Pour ce premier film, Renaud Fély a choisi de ne pas élever la voix, de ne pas dramatiser à outrance, de ne pas chercher le spectaculaire. Le récit avance au rythme de ses personnages qui peu à peu se révèlent, se dévoilent. Partant de caractères et de situations qui paraissent ordinaires sinon banals, le réalisateur introduit au fur et à mesure de la complexité, de l'ambigüité, jusqu'à instaurer un presque suspense quant aux motivations profondes de chacun et quant à l'issue de cette intrigue familiale. Avec une fausse douceur, avec une vraie subtilité, il installe une atmosphère troublante, aidé par la musique de Jean Louis Murat qu'il a eu la bonne idée de choisir pour accompagner des images automnales superbes. Soutenu aussi par une excellente équipe (vraie équipe dans le sens où aucun ne joue les vedettes) de comédiens, qui n'en font jamais trop, qui jouent juste. Justesse, c'est sans doute le mot qui qualifie le mieux cette belle chronique.

http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=1064&mode=film

 

 

 

- une critique négative.... mais très positive pour JEAN-LOUIS : http://www.plan-c.fr/article-critique-pauline-fran-ois-de-renaud-fely-57179183.html

 

Amour de campagne

 

affiche-pauline-et-francois.jpg

Une histoire d'amour plate sans être platonique, des problèmes d'argents, pas de vraie mise en scène, Pauline & François ne marquera pas les esprits. Mais contient une jolie bande-son.

 

Annonçons tout de suite la bonne nouvelle de ce film, la bande originale de Jean-Louis Murat prouve à quel point ce musicien est talentueux. Loin d'être un scoop, cette information s'avère pourtant le seuil plaisir coupable d'un premier film français auquel on ne croit jamais vraiment. A savoir Pauline (Laura Smet) toute fraichement installée dans un petit coin de campagne. Prendre du recul, redémarrer quelque chose, même si elle ne le dit pas tout de suite, il paraît évident que cette nouvelle vie est une roue de secours. Elle va vivre auprès d'une famille plus ou moins accueillante. Il y a sa collègue, Catherine (Léa Drucker), mais aussi le frère, accessoirement son voisin. Il s'appelle François et les deux vont se trouver.

 

Un pitch pas forcément des plus intriguant . Et pourtant, cette description du quotidien, avec en filigranes les non-dits de la famille pouvait passionner. Sauf que l'on y croit assez peu. La faute à un embriquement de situations trop niaises, trop auteuristes aussi. Le coup de la balade en pleine nuit à écouter le brame des cerfs en est un parfait exemple. On ne ressent ni allégresse, ni gêne, ni envoutement. Rien. Le couple se construit à petit feu aux rapprochements rarement sensuels, aux mots plats et aux enjeux somme toute mineur.

 

article-pauline-et-francois.jpg

La vraie question de Pauline & François réside plutôt dans le regard du père dans la réussite sociale. Catherine souffre des soucis d'argent de son couple. Cela régit la première scène, assez intense finalement grâce au jeu du sous-estimé Gilles Cohen (Rois et Reine, De battre mon cœur s'est arrêté). Il est le seul, avec le jeune Yannick Renier à tirer le film vers le haut. Au rayon des qualités, soulignons aussi deux scènes des plus réussies, les deux autour d'une table. D'abord un repas de famille, où tous les enjeux se nouent, s'expriment enfin. A ce moment, Renaud Fély trouve un semblant d'inspiration dans sa trame. A tel point qu'il n'y a presque plus rien à raconter ensuite. Un autre passage, plus court, montre Pauline retourner voir ses anciens beaux-parents. Le temps d'une apparition magnifique d'Anémone et Pauline & François retombe dans un rythme plat. Pourtant, la photographie ne démérite pas. Ni ce principe de prendre son temps. Mais pour aller où ? Fely est d'ailleurs peu à l'aise quand il s'agit de contempler la nature. Par une volonté de naturalisme, elle n'embellit jamais l'écran. Un premier essai bien pauvre, qui pêche surtout sur le manque d'enjeu et de mise en scène. Ce qui fait déjà beaucoup.





-  Mais quelle était le premier film pour lequel jean-louis a travaillé? Un article du 7 octobre 1991 nous le révèle.... Ca m'avait échappé.

 

EXTRAIT : (je mettrais l'article intégraleen ligne  prochainement )

 

Dispersion, d'abord : la première Je n'ai plus que toi, est à l'origine une commande de Luc Besson pour la bande-son d'Atlantis (à laquelle doivent alors participer Sting et Peter Gabriel). Une idée d'avant l'été. Il en a fait une version de 9mn, essentiellement instrumentale, brute et animale : guitares, étable, champ, bourdonnement. Pas vraiment sous-marin, plutôt marécageux : "Vois comme je vis mal / Je n'ai plus que toi, animal" appelle-t-il : "Je regardais désespérément l'extrait que Besson m'avait envoyé.Une vidéo où il n'y avait que des poissons. Je pensais au pauvre plongeur. C'est la seule phrase qui me soit venue. Puis l'idée de lui faire une musique truffée d'éléments. Des bruits de surface pour des images de fond."
Col de la Croix-Morand - col de la croix du mourant - est aussi écrit pour Besson. Les volcans d'Auvergne enneigés renversés dans les abîmes de la grande bleue... "Il avait déjà tout scénarisé en fonction de la chanson. Tout était filmé à 50 centimètres sous le niveau de l'eau... Et, sur le pont musical, une fosse, un à-pic de 100 mètres..."
A l'automne, Besson, perturbé, congédie tout son monde ; les deux chansons en apnée qui ouvrent l'album survivront au plongeon.

 

 

L'ours des steppes avec l'aquatique Besson.... ce fût été étonnant... J'aurais dû rappeler à Jeanne Cherhal cette anecdote, elle nous disait en effet que sa chanson "l'eau"  lui évoquait  Jean-Louis Murat (dixit l'inter-ViOUS et MURAT).

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Septembre 2010

 

Pour moi, au départ, c'était le prénom scandé dans "c'est l'âme qu'on nous arrache"  dans l'album Lilith... ainsi qu'un film avec Whoopi Goldberg... que je n'ai pas vu.... sans que je fasse vraiment le rapport entre les deux.

 

C'est vrai que le texte (ci-dessous) ne permet pas de deviner une quelconque piste...  J'y voyais juste l'évocation d'une évolution du monde qui nous "arrache l'âme",  mais pourquoi donc choisir ce prénom?

 

C'est Murat qui m'a donné un élément à la fin du concert solo à Bourgoin...  : Taj Mahal... 

 

Et je suis tombé sur cette chanson:

 

 

 

 Et puis... finalement, j'ai trouvé  des centaines de version  : Cab Calloway, Bing Crosby,Bill Haley, Jerry lee Lewis, Marianne Faithful, Eric Clapton.....).   "Corrina corrina" est donc une chanson très connue aux Etats-unis.

A partir des années 30, elle n'a pas cessé d'être reprise, d'évoluer.... Au départ, on trouve une chanson  "Has Anybody Seen My Corinne" qui mettra 10 ans à prendre une forme définitive (1928).... jusqu'à ce que  Dylan (dans son 2e disque où il puisait dans le répertoire folk)  et  Taj Mahal  réécrivent des versions différentes: So Bob Dylan's version is included, even though he changed the melody and most of the lyrics. Taj Mahal's version is not included because he does not included any of the original lyrics, and Corrina is hardly even mentioned in the song

 

Tout  est contée ici: http://www.panhandlecountry.com/cc/cchome.html  et là:

http://hummingadifferenttune.blogspot.com/2009/04/roots-of-bob-dylan-corrina-corrina.html

Sur ce dernier site, on peut écouter les différentes versions originales...

 

 On pourra ainsi distinguer dans les reprises (qu'elles soient folk, rock, blues...) s'il s'agit de la chanson "traditionnelle", celle de Bob ou celle du Taj. Comme on peut le lire sur le dernier site indiqué, Dylan a en fait inclus dans sa version des vers de Robert Johnson... un pionnier du blues (pour faire un rappel de l'article précédent :   C'est une des références de Christophe et de JLM  :  «Le sommet, c'est le jazz, le blues et le rock, Robert Johnson, Bob Dylan et les Rolling Stones" disait Jean-Louis dans le Figaro).

 

Labels diffusait le texte suivant en 2003 : (extrait)

 Car si Jean-Louis Murat, presque malgré lui, poursuit une quête solitaire, c’est bien celle de faire exister un langage rock hexagonal littéraire, à l’instar de celui qui irrigue, le plus naturellement du monde, les textes des plus grands auteurs anglo-saxons. "John Lee Hooker et Rimbaud, c’est pareil, Whitman et Dylan aussi, pourquoi n’en serait-il pas de même ici ?" Car si un titre, C’est l’Ame qu’on nous arrache, invoque une certaine Corina en hommage à John Lee Hooker, c’est la prose fragile, féminine et naturaliste (opposée au "style macho" de Dylan) de Neil Young, encore lui, qui inspire Jean-Louis lorsqu’il nourrit ses textes d’un vocabulaire et de références puisés dans toutes les époques, toutes les sphères de la langue française

 

En fait, en plus de la faute d'orthographe,  il n'existe pas semble-t-il de version de la chanson par J. Lee Hooker -( !!!).

 

Il y a quelques temps, dans une émission de radio me semble-t-il Jean-Louis Murat disait (à peu près) : "j'aurais adoré avoir une petite amie qui s'appelle Corrina"... et ainsi l'appeler "corrina! corrina!".  Il s'est donc fait un grand plaisir dans cette chanson...  Plaisir que je partage un peu tous les jours... puisque j'ai appelé ma fille ainsi.... avec un seul R... pour faire original....

 

 

C'est l'âme qu'on nous arrache

 

Le mal que fait le bon

Le mal que fait le beau

Et voilà pour les amants

Tout un art du chaos

 

Corina...

C'est plus le coeur que je sache

Non, c'est l'âme

Qu'on nous arrache

 

Nous ont tué la grive

Nous ont pris le renard

Et ces cons jour et nuit

Matent les funérailles de ça

 

Corina...

C'est plus le coeur que je sache

Non, c'est l'âme

Qu'on nous arrache

 

Nous aurons pris le style

A nul autre pareil

Et nous voilà stupides

Soudain privés de nos pieds

 

Corina...

C'est plus le coeur que je sache

Non, c'est l'âme

Qu'on nous arrache

 

Fini le temps du sexe

Pour se soigner la voix

Nous ont pris l'épervier

L'ont transformé en proie

 

Corina...

C'est plus le coeur que je sache

Non, c'est l'âme

Qu'on nous arrache

 

Enflammé le bivouac

Nous ont violé la joie

Et chacun dans son enclos

Bouffe de cette merde là

 

Corina...

C'est plus le coeur que je sache

Non, c'est l'âme

Qu'on nous arrache

 

M'ont fait en jerricane

A ce que je peux en voir

Un engin de chauffage

Je peux plus supporter ça

 

Corina...

C'est plus le coeur que je sache

Non, c'est l'âme

Qu'on nous arrache





- version mashpotatoes... ou bien:

 

 

 

Muddy Waters...

 
Steppenwolf (version dylan et certains accords en plus qui me font pense à une chanson ultra-connue mais laquelle?)... ah, oui, une chanson d'ELVIS!   Suspicious Mind!!!   (je me suis creusé la tête et internet aussi!)
 
très  classiquement par les ANIMALS:
 
 Dylan live:
 
 
 

 

 jerry lee lewis:
 
Bon, ça pourrait continuer comme ça longtemps... alors... je ne vais pas vous infliger ma collection complète!! A+

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 18 Septembre 2010

 

 

 

Voilà plusieurs semaines que je voyais les deux noms associés mais je pensais que le Palais des Festivals de Cannes les avait programmé au cours de la saison... mais non, ils se partagent l'affiche le 23 septembre pour la reprise automnale de la tournée de Jean-Louis. 

 

On n'a pas beaucoup vu et entendu les fans du sud s'enthousiasmer de cette nouvelle... et il reste des places!!! Pourtant,  l'affiche est belle et  les muratiens ont généralement beaucoup aimé les derniers albums de Christophe. Une occasion unique de voir quasiment les deux derniers des Mohicans du pop rock français... en une soirée... même si je ne pense pas qu'on puisse imaginer un duo improvisé au cours de la soirée...

 

J'aime toujours beaucoup cherché les connexions entre les artistes, et là,  elles ne me sautent pas aux yeux ou ne jaillissent pas de ma mémoire (pas d'amitié connue, de collaborations ou d'interviews croisés je pense)... faut dire que je ne connais pas bien l'idole des sixties (ma collection s'arrête à deux 45T d'"Aline"). Peut-être que vous m'aiderez à en trouver d'autres.

 

Je pense d'abord à ce qui les oppose :  Christophe vit la nuit urbaine en solitaire, Jean-Louis dit qu'il se lève tôt, entouré de pitiou et de sa famelhà  ... l'un est auteur, l'autre pas trop....   mais ils sauront de quoi parler dans les loges : de la musique américaine, de  Johnny Lee H. ou de très obscurs chanteurs de blues,   le son d'un vieille ampli  et le cinéma... moins surement d'Alan Vega qu'adore Christophe et encore moins de leur image passée de chanteurs pour minettes... avec laquelle Christophe a eu tant de mal... même si c'était finalement pour y revenir avec succès fous... un come back dans le coeur des filles en fleurs que ne réalisera pas sans doute Jean-Louis Murat. 

 

J'avais déjà rappelé la relation commune avec Marie MÖÖR (un album produit pour l'un, des textes pour l'autre... vous en appprendrez plus   )  mais pour le reste, je dois plonger dans l'internet...   personne ne choisirait de s'appeler "christophe" désormais car ça rend les recherches sur le net difficile!!! On tombe sur Christophe Pie et Christophe Dupouy,  et mentionner  Bevilacqua ne rime pas à grand chose... 

 

Enfin soit....

 

-   William, un blogueur avait trouvé un lien musical entre les deux sur le CODC :

J'ai pensé (sans trop savoir pourquoi) à Christophe, sur certains titres, sûrement cette capacité à construire un univers onirique en trois minutes, univers qu'on quitte à regret quand la chanson s'arrête. Certains morceaux sont sublimes. C'est vrai.

 

Les deux chanteurs ont eu leur période "machines", ont creusé la voie du synthétique,  pour finalement revenir à des instrumentations plus classiques... mais Christophe est plus perfectionniste et construit laborieusement ses architectures sonores durant des mois... ce qui n'est pas la priorité de Murat.

 

- Pour Murat, "muira" est une chanson, mais pour Christophe, c'est sa voiture préférée... une lamborghini

 

- Ensuite, on en revient toujours là: c'est leur particularisme dans la chanson française qui les rapproche...  leur univers unique... et leur voix:

 

Tous les chanteurs français "importants" ont quelque chose de particulier dans leur diction, que ce soit Gainsbourg qui a anglicisé le français, ou Bashung ou Christophe, qui ont apporté leurs singularités à la langue. Toi, tu as aussi cette particularité dans ta diction ?

Je viens de l'Auvergne profonde, donc j'ai l'accent auvergnat, cet accent un peu traînant, avec des "o" ouverts. Et puis je viens d'un milieu très populaire, j'ai été élevé par des gens qui parlaient patois. Je ne dirais pas que le français est une langue étrangère, mais j'ai été très traumatisé, au début de ma carrière lorsque je montais à Paris, par les gens qui se moquaient de mon accent auvergnat. Ca me terrifiait. J'ai toujours ressenti l'oppression de l'accent. Quand tu as un accent franc, comme celui de Toulouse ou de Marseille, les Parisiens trouvent ça adorable, mais l'accent auvergnat, ça les fait marrer. Et quand je suis sur scène, que je me laisse un peu aller, l'accent est encore plus marqué. Quand j'ai joué à Clermont-Ferrand, les musiciens m'ont dit : "C'est incroyable, on ne t'a jamais autant entendu chanter avec l'accent auvergnat". Et dans la salle, il y avait des auvergnats partout, des gens que je connaissais, et j'entendais tout le monde parler avec l'accent auvergnat… http://www.chronicart.com/webmag/article.php?id=1060

 

 

  -  Allez quelques infos sur le concert:

 

http://www.cote.azur.fr/actualites/info_spectacles-musicaux_musique-de-variete_580021.htm :

Quand "le cours ordinaire des choses" passe par Nashville.
Au début de 2009, Jean-Louis Murat sortait un album enregistré entièrement à Nashville, citadelle de la country américaine. Paradoxe, puisque de son propre aveu, ce genre musical ne lui parle guère ; évidence, car cette ville, une des capitales mondiales de la musique et vivier de talents musicaux, l'attirait depuis longtemps.
Seulement voilà, à créer les morceaux du Cours ordinaire des choses avec quelques-uns des meilleurs "studios sharks" de la planète, comment ensuite les interpréter en concert sans les dénaturer ? Rançon de la réussite, Jean-Louis Murat aura donc mis quelques mois à trouver les bons musiciens pour défendre avec bonheur des chansons qui, si elles se parent des couleurs du Sud profond, n'en restent pas moins "quintessentiellement" muratiennes.

La première partie de cette dernière phrase est plutôt discutable....

 

 

http://www.cannes.maville.com/actu/actudet_--Les-Concerts-de-septembre-font-le-grand-ecart-artistique-_loc-1514770_actu.Htm

  Le lendemain, le Grand auditorium accueille les deux bardes de la chanson française : Christophe et Jean-Louis Murat. Pour moi, c'est tout simplement ce qui se fait de mieux dans l'Hexagone

 

 

- http://www.palaisdesfestivals.com/article.php3?id_article=5504

  Il reste encore des places.

 

1re Série Orchestre
Tarif Public : 28 € - Tarif Réduit : 24 €
Tarif Abonné : 22 €

2e Série Balcon
Tarif Public : 24 € - Tarif Réduit : 20 €

Tarif -25 ans : 12€
Tarif enfant -de 10 ans : 10 €          Les jeunes de Cannes ont de la chance... hein? Ah, oui.... il n'y a pas de jeunes à Cannes...  Jean-Louis recyclera la phrase de John L. : "agitez vos bijoux"... et ne perdez pas votre dentier...

 

- http://www.pressealpesmaritimes.com/?p=6503

Jeudi 23 septembre

Jean-Louis Murat nous fait découvrir « Le cours ordinaire des choses », album enregistré à Nashville et

sorti le 21 septembre 2009. Un disque, malgré son titre, peu ordinaire et résolument à part dans l’oeuvre de

l’artiste. Depuis le 10 juin, Jean-Louis Murat est de retour sur scène avec Stéphane Reynaud à la batterie,

Fred Jimenez à la basse et Denis Clavaizolle aux claviers.

En 2008 Christophe sort un album remarqué « Aimer ce que nous sommes », réalisé avec Christophe VAN

HUFFEL (Tanger) et mixé par Paul ‘P-DUB’ WALTON (Bjork, The Cure). Promenades aux accents flamenco,

réminiscences 70, beat électro, éclectique comme jamais, Christophe signe un disque unique, pour, qui sait,

entrer dans son univers. « Légende vivante ? L’hyperactif Christophe est plus que ça : esthète romantique,

rockeur mystérieux, excentrique célébré, il a traversé cinquante ans de musiques populaires tout en restant

insaisissable. » (Musique – par Benoît Sabatier)

 

- http://www.nouvelle-vague.com/concerts_a_venir.php

La chanson française continuera à être à l’honneur le 23 septembre avec deux grandes figures que sont Jean-Louis Murat et Christophe. Jean Louis Murat qui affiche au compteur 30 années de carrière est un cas à part dans le paysage musical français. Artiste énigmatique, ancré dans ses montagnes natales du Massif central, Jean-Louis Murat a un parcours intense dont ses chansons se font l’écho. Il est un chanteur-auteur-compositeur admiré et respecté Sa musique est en perpétuelle évolution tantôt pop aux arrangements synthétiques, tantôt folk-rock à la française, tantôt plus atmosphériques avec toujours des nappes synthétiques. Parfois teintée de jazz, de soul, de rock et même de musique baroque, il propose une palette multiple dont l’originalité est toujours mise en avant. Jean Louis Murat, créateur unique qui apparaît toujours là ou on ne l’attend pas, est devenu au fil des ans un artiste culte de la chanson française. Autre figure mythique, Christophe qui, depuis le milieu des années 60, a tout traversé : le rock’n’roll, l’electro, la chanson. Après avoir été un fer de lance de la variété française et chanté des succès comme Aline, Les mots bleus ou le Dernier des Bevilacqua, il disparaît au début des années quatre vingt. Il revient en 1996 avec un album Bevilaqua annonçant un renouveau qui se confirmera en 2001 et 2008 avec les chefs d’œuvre que sont « Comme si la terre penchait » en 2001 et « Aimer ce que nous sommes » de 2008. Ces trois opus, ancrés solidement dans la modernité, confirmeront le génie de leur auteur qui s’éloigne de la variété française et fuit les balises couplets-refrain pour créer un nouvel univers musical totalement personnel dans lequel les synthétiseurs ont le premier rôle Ses apparitions scéniques sont toujours des évènements dans lesquels son sens de la poésie, du mystère et des ambiances musicales inédites font merveille.Raymond Sérini

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Un petit clin d'oeil:

http://www.fredmagnus.com/Christophe.htm

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 15 Septembre 2010

C'est un des rares articles de la promo du CODC que je n'avais pas eu et mis en ligne... Le voilà.. Paru dans "3 couleurs", belle revue de MK2, N°76 novembre 2009.

 

Désolé pour ceux qui ont des yeux défaillants! Prenez une loupe! 

 

 

couv-3couleurs.jpg

 

 

1troiscouleurs.jpg

 

2-trois-couleurs.jpg

 

 

EDIT:  A LIRE  http://www.surjeanlouismurat.com/2015/03/des-nouvelles-de-silvain-vanot-live-report-et-interview-inedite.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 15 Septembre 2010

 

Après Strasbourg, Nancy, Renaud Fely  était à Metz... mais j''apprends dans l'article qu'il y avait une avant-première à Annecy!  Grrr... Moi qui avait tenté de me faire inviter quelque part, on m'a dit qu'il n'y avait rien de prévu dans mon coin! Annecy, c'est à une heure!!!  Tant pis, je ne ferai plus la promotion de ce film pendant.... une ligne...  mais quoi dire alors? En une ligne... pas si facile... surtout que Murat ne reprend sa tournée que dans quelques jours et  qu'après tout

la ligne est passée... revenons-en à Pauline et François:

 

 

1)  un premier article là:

http://www.lasemaine.fr/2010/09/13/pauline-et-francois--les-yeux-de-renaud-fely-pour-laura-smet

 

 Sortie cinéma à Metz et Nancy
“Pauline et François” : Les yeux de Renaud Fély pour Laura Smet

Par Fernand-Joseph MEYER • Correspondant LS • 15/09/2010 à 15h49

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On n’en dira pas plus. Renaud Fély ne tarit pas d’éloges sur Laura Smet, interprète principale de son premier long-métrage qu’il présente en avant-première dans plusieurs villes. Après Strasbourg, Nancy, juste avant Lille et Annecy, Renaud Fély s’est arrêté au cinéma Caméo-Ariel de Metz dans le cadre de l’opération Ciné-Cool.

Très jeune quadragénaire, Renaud Fély travaille dans le cinéma depuis plus de 20 ans. Plein de boulots avec le statut d’intermittent du spectacle après l’INSAS, l’école de cinéma de Bruxelles. Deux courts métrages, un moyen à son actif. De l’écriture de scénario. De l’assistanat auprès de cinéastes qui n’ont pas pu ne pas l’influencer : Maurice Pialat (« Van Gogh »), Jacques Doillon, Alain Guiraudie et surtout Pascale Ferran. Avec elle, il a été à la fois repéreur et réalisateur de deuxième équipe pour « Lady Chatterley », le film-événement de 2006. La recherche de sites et de lieux a sans doute donné des idées à Renaud Fély pour « Pauline et François ». Le scénario, déjà en écriture avancée, s’est enraciné en province, côté campagne. « Je suis né à Limoges, j’ai vécu à Paris puis huit années en campagne profonde, sur le plateau de Millevaches. » Au départ, Renaud Fély a une idée en tête, faire un film avec « quelqu’un qui n’est pas de la ville ». Quand il a réussi à faire lire son scénario à Laura Smet, la rencontre qui s’ensuivit, a été « facile, foudroyante ». Elle a donné très vite son accord. Renaud Fély tourne essentiellement en Corrèze. Laura Smet a vécu son enfance dans la Creuse voisine auprès de Nathalie Baye, sa mère.
Renaud Fély est plus qu’ébloui par Laura Smet. Récemment, dans « Insoupçonnable », un film beaucoup moins abouti que « Pauline et François », l’actrice l’a démontré, d’elle émane l’aura de ces actrices dont le moindre geste, le moindre regard est un trouble sans nom. Pour Renaud Fély, Laura Smet, « c’est le mouvement perpétuel, la parole, la pensée, un déséquilibre formidable et fertile qui ne tend que vers la vie, l’incertain et le fragile ».
Le personnage de Pauline  est ainsi, comme une éponge qui recueille les aspérités, les douleurs, les contrariétés, les fulgurances d’un monde en mouvement. Tout le film tend vers cette plénitude : aller de l’avant, dépasser les atavismes d’ordre familial et les petits désordres économiques, avantager la bonté. Renaud Fély y tient : « La bonté, ça n’est pas une valeur en baisse, le film pose la question de la bonté, Pauline et François abandonnent leur méfiance pour aller vers la confiance et le respect. » Le film fonctionne ainsi. Il est nourri de cette simplicité qui compose avec toutes les complexités, les jalousies, les frustrations, les mesquineries. La déjà fameuse séquence du brame du cerf condense le propos de Renaud Fély, elle nous fait goûter ce qui trame la vie réelle, les fulgurances et ces petits moments arrachés à la durée.

 

 

2)  Sur le site toutlecine.com.... une belle critique

Par Céline Duong (15/09/2010 à 18h10) qui évoque une partition habitée de Jean-Louis Murat

http://www.toutlecine.com/cinema/l-actu-cinema/0001/00018188-critique-pauline-et-francois-de-renaud-fely.html

 

Critique - Pauline et François de Renaud Fely

Assistant réalisateur chez Pascale Ferran et lauréat des ateliers Emergence, Renaud Fely puise dans la nature corrézienne la source d'inspiration poétique de son premier film sobrement intitulé Pauline et François. Sous ce titre évoquant pudeur et délicatesse se cache une belle ode humaniste, célébrée par la partition habitée de Jean-Louis Murat.

 

Pauline et François

Famille, je vous aime

Avant Pauline, il y avait François, jeune homme issu d'une famille de paysans traînant derrière lui un lourd fardeau dont il n'arrive pas à se défaire. De cette culpabilité, ses proches s'accommodent fort bien, abusant de son caractère conciliant ou l'infantilisant, car dans cette fratrie ordinaire où l'on est couvreur de père en fils, chacun préfère pérenniser les habitudes détestables, l'irrespect de soi et des autres par impuissance ou peur du conflit.

 

Il y a un peu du drame familial classique dans Pauline et François avec cette séquence de dîner aux allures de cène où l'on se cache derrière l'ironie des propos pour asséner une vérité parfois cruelle. Le quotidien immuable de cette famille usée ne tardera pas à être bousculée par l'arrivée dans le voisinage de Pauline, dont l'âme pleine de bleus fera, de manière évidente, écho aux misères sourdes de François.

Cette rencontre inévitable est une remise en vie, initiant une nouvelle donne qui vient perturber les relations établies. L'arrivée de Pauline est une libération pour François qui s'affranchit peu à peu de son silence.

 

Pauline et François

Une ode humaniste

Si Pauline et François conte une rencontre sentimentale, son sujet véritable se concentre davantage sur la force que chacun des protagonistes en retire, comment cette histoire les affranchit. On assiste tout au long du film à la transformation de ces deux individus minés par la vie, qui vont se libérer de leurs peurs pour mieux vivre, plus pleinement, plus humainement aussi.

N'abordant pas directement la religion, le film en croise cependant les grandes thématiques sur le bien et le mal, deux contraires entre lesquels l'homme vacille, en équilibre fragile sur un fil. A la tentation, représentée par l'argent, les valeurs matérielles auxquelles l'entourage de François se soumet, ce dernier oppose sa logique de la gratuité, tend l'autre joue aux railleries dont il est victime.

Ce personnage christique, porté par la douceur et la force tranquille de Yannick Renier, fait le pari de l'espérance contre les valeurs sclérosées d'un monde soumis aux dictats de la richesse matérielle et du pouvoir d'achat.

 

Pauline et François

Voyage sensoriel

Film au thème naturaliste, Pauline et François croise le mondes des hommes, en mouvement permanent et marqué par la finitude, et celui de la nature, immuable, impérial et mystique, et en montre l'interaction conflictuelle ou fusionnelle. Différent selon chaque personnage, le rapport à la nature est tantôt hostile, tantôt vital et spirituel.

Pauline et François, eux, y puisent le ressourcement, magnifiquement illustré dans la scène du brame du cerf, mystérieuse et sauvage, où l'intensité des émotions qui les étreint les affranchit. Personnage à part entière du film, Dame nature est omniprésente, dans ces arrière-plans impressionnistes, dans ces ciels crépusculaires, dans la fraîcheur de l'aube ou les tonalités automnales des feuillages.

 

Par ces allers-retours entre la nature et les hommes qu'accompagne la musique habitée de Jean-Louis Murat, dont les morceaux gravitent autour du sentiment et du sensible, Renaud Fely nous emmène dans un voyage sensoriel et humaniste sur la nature et les hommes, racontant leurs bassesses, leurs peurs comme leur désir de dépassement.

 

Un film à la forme simple et réaliste, mais qui ne manquera pas de séduire par ce rapport de poète qu'entretient son auteur à la nature.

 

 

 

3)  Interview de 5 minutes de l'équipe du film : http://player.canalplus.fr/#/372209
On y entend rien de vraiment neuf... et pas parler de Murat.

 

 

4)  Enfin, petit info amusante:  "Haut et Court"   que je ne connaissais pas avant ce film sont aussi ceux qui vont produire le film  "Frère animal" de Marchet et Caterine... C'est Florent Marchet lui même qui interprétera celui qu'il incarne déjà sur scène depuis deux ans... et encore en 2011.  Je vous encourage d'aller voir "Frère animal" sur scène avant de le découvrir en film... J'adore les comédies musicales! J'espère qu'on y verra Florent faire des claquettes....
Sur Marchet, suivez la série "making off" sur Courchevel: http://www.longueurdondes.com/2010/09/14/10-fois-florent-marchet-n%C2%B02/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #cinéma

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